Atos : BFM confirme les informations du blog : « Daniel KRETINSKY va améliorer son offre de reprise [BFM Business]

Le blog, média alternatif l’a annoncé ce mardi 21 à 14h, Matthieu Pechberty média de masse le confirme à 17h37, Daniel Kretinsky va améliorer son offre.

Le milliardaire tchèque discute avec les créanciers du groupe de services informatiques pour emporter leur adhésion. Il est prêt à effacer moins de dette d’Atos et à partager avec eux les bénéfices d’une vente.

Matthieu Pechberty

Selon nos informations, la bronca est dirigée par trois fonds d’investissement: l’américain D.E. Shaw, le britannique Fidera et le français Boussard & Gavaudan. À eux trois, ils pèsent près d’un milliard d’euros sur 2,4 milliards d’euros de dette obligataire d’Atos.

Donner plus de visibilité aux créanciers

Daniel Kretinsky souhaite effacer 4 des 5 milliards d’euros de dette d’Atos en contrepartie d’un investissement en capital de 600 millions d’euros. En face, son rival David Layani propose d’annuler 3,2 milliards d’euros, conformément à ce qu’exige Atos. Mais « nous n’irons pas jusque-là car la dette d’Atos sera insoutenable », estime l’entourage de celui qui a racheté Casino l’an passé. Il estime que les prévisions du groupe informatique sont encore trop optimistes.

Pour emporter l’adhésion des créanciers, indispensable à la reprise du groupe, Daniel Kretinsky discute avec eux afin d’améliorer son offre.

« Il y a une dynamique de discussion, reconnaît un de ses proches. Il réfléchit à réorienter son offre pour donner de la visibilité aux créanciers. »

Selon plusieurs sources, il serait prêt à leur « lâcher » entre 300 et 400 millions d’euros de dette par rapport à sa proposition initiale. L’effacement passerait alors à 3,6 ou 3,7 milliards d’euros. « À ce niveau-là, la plupart des créanciers suivront », veut croire le dirigeant d’une grande banque d’Atos. Mais selon une source, il ne semble en revanche pas prêt, pour le moment, à investir plus que les 600 millions d’euros déjà proposés.

Partager les plus-values de cession

Ensuite, Daniel Kretinsky va tenter de convaincre les créanciers de le suivre en discutant du futur partage de la valeur. Dans son offre, il propose de leur reverser 40% du bénéfice des cessions au-delà de 1,25 milliard d’euros. Il vise la revente de la branche « transformation digitale » d’Atos, qui « intéresse beaucoup d’industriels » note une source.

« Il n’y a peu de synergie entre l’infogérance et le reste du groupe », justifie un proche de l’homme d’affaires.

Son rival David Layani a toujours souhaité racheter ces activités, très proches de ce que fait sa société Onepoint. Tout comme le concurrent Inetum, détenu par le fonds Bain, qui a formulé une offre de rachat de 2,5 milliards d’euros il y a deux semaines. Voire le canadien CGI. Dans cette hypothèse, les créanciers récupéreraient 500 millions d’euros. Daniel Kretinsky est donc prêt à discuter d’augmenter ce montant de partage de la plus-value de cession.

Le milliardaire tchèque pourrait dévoiler sa nouvelle offre dans le courant de la semaine prochaine alors qu’Atos prévoit de choisir son repreneur pour le 31 mai. Cette date butoir semble difficile à tenir pour de nombreux protagonistes.

Matthieu Pechberty
Journaliste BFM Business
https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/daniel-kretinsky-va-ameliorer-son-offre-de-reprise-d-atos_AN-202405210759.html

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Si vous avez subi d’énormes pertes sur Atos, sachez qu’une action en réparation est en cours de constitution sur le site Upra.fr (l’Union Pour la Réparation des Actionnaires), pour recouvrer une partie de vos pertes par voie de justice. Cette action sera totalement gratuite pour les plaignants car nous la ferons financer auprès de fonds spécialisés qui prendront un pourcentage en rémunération et l’UPRA ne vous demandera aucun paiement ni cotisation ou autres. À ce jour, plusieurs fonds ont fait part de marques d’intérêts, mais nous n’avons pas encore de réponse définitive. La réponse dépendra du nombre de personnes pré-inscrits et des comptes audités 2023.

Afin de ne pas déstabiliser la société, cette action ne visera ni Atos, ni ses dirigeants ou ex-dirigeants, mais uniquement ses auditeurs (commissaires aux comptes) en particulier DELOITTE supposé être le n°1 mondial de l’audit, mais que l’UPRA soupçonne avoir été très complaisante vis-à-vis d’Atos avec les règles comptables en vigueur, et leur reproche d’avoir fait manquer une chance aux actionnaires de ne pas acheter l’action quand elle était surcotée vis-à-vis de sa réelle valeur et d’avoir fait manquer une chance d’avoir vendu, quand la société s’effondrait et que la comptabilité ne reflétait pas cet effondrement, en particulier une absence totale de dépréciation d’actifs en 2022.

Je rappelle qu’à la publication d’un jugement qui dirait le contraire, Deloitte est supposé avoir certifié les comptes d’Atos de manière totalement sincère, et l’avis exprimé ci-dessous est l’avis de l’UPRA uniquement et reste à l’état de soupçons tant que nos preuves n’auront été validé par un juge.

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