Atos : Comme prévu par le blog, Paul Saleh fait tout de travers et la conciliation cafouille déjà – Les banques entrent en résistance très subtilement pour le faire dégager [Brève-blog]

 

Le track-record du blog depuis le 1er juillet d’il y a un an est absolument exceptionnel pour un média alternatif et bénévole. Environ 90 à 95% de constats et prévisions justes. Et ça continue avec la conciliation.

Nous avons publié il y a 15 jours un article « la conciliation n’est pas un long fleuve tranquille » pour dire que Paul Saleh ne tiendrait pas les délais et dans lequel nous pré-annoncions le retrait de Onepoint. Pour des raisons de sympathie avec nos confrères professionnels, nous leur avons laissé la primeur de l’annonce officielle, mais au moment de la rédaction de cet article, nous avions déjà l’info que Layani était out.

Il ne s’agit pas de narcissisme mais juste pour montrer qu’il y a un travail titanesque en amont de nos articles. Un tout petit zeste de talent mais essentiellement beaucoup de travail. Travail tout d’abord de réflexion, de lecture de 100% de ce qui est publié sur Atos, de 100% des documents comptables publiés sur Atos, des communiqués, etc… De dire qu’il n’y a jamais un peu de diagonalisme ce serait mentir sur un DEU de 520 pages, puis des discussions, par mail, par téléphone avec les salariés d’Atos, et ce quotidiennement, et enfin le plus long, des simulations comptables sur Excel, qui par exemple,  nous ons permis sans aucune fuite d’estimer le 1er janvier avant tout le monde, le cash au 31/12 à 2270M€ contre 2295M€ réel, ou les dépréciations d’actifs 48h avant la publication à 2250M€ contre 2246M€ au réel.

D’ailleurs à ce sujet, ma santé s’améliore (je suis pour l’instant innactif, raison de ma disponibilite pour ce blog) et je tiens mes service à disposition de tout potentiel employeur en remote only pour l’instant et à temps partiel qui souhaiterait utiliser mes services pour des simulations. L’avantage de mon parcours académique managerial est que je ne suis pas un financier, donc mes simulations sont plus concrêtes que celles des financiers car j’ai plus les pieds sur terre. Paul Saleh par exemple dans un call mi-avril à répondu à la question pourquoi il a dit qu’il avait des liquidités à la fin de l’année et qu’il est obligé finalement de demander de l’aide en urgence : « on n’avait pas imaginé que nos fournisseurs nous demanderaient de payer à l’avance ». Encore une tricherie sémantique, car avec les virements instantanés, on parle de 24h avant le départ du camion et 48h à 72h avant la livraison, donc paiement 3 jours à l’avance.

Le blog, qui pourtant n’a pas de diplôme de CFO lui l’avait prévu le 1er janvier dans un article appelé Hiroshima et expliqué qu’il manquerait fin février 1.2 Md€ de cash à cause précisément de l’assèchement du crédit fournisseur. Mi-Mars interview du Figaro et Paul Saleh déclare  que le cash au 29 février est 1.1Md€. Donc 2295 – 1100= 1195M€. A 5M€ près encore une fois, le blog avait raison.

Paul Saleh avec ses médailles d’or du concours agricole des CFO de l’année pouvait-il ignore ce que moi avec un simple master en management d’une université de province et mon expérience professionnelle, je considérais le 1er janvier comme une évidence, là où Paul Saleh dans son call du 19 janvier feignait d’ignorer en disant « on n’a pas de problèmes de liquidités » et 3 mois après de feindre la surprise. A la date du call de Paul Saleh du 19 janvier qui déclare ne pas avoir de problème de liquidités, j’ai déjà l’info que 50% des fournisseurs réclament un paiement à réception de facture, que 25% sont passés de 60 jours à 10 jours et que 25% demandent déjà un paiement avant expédition ou mixte 50% avant expédition et 50% à réception de facture.

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Venons-en aux faits.

Dans le process en cours pour aboutir au lock-up, accord de principe de minimum 2/3 des créanciers, Atos qui a choisi une offre non financée était en train de réaliser ce financement via la syndicalisation de la New Money.

Cela a été un succès pour le financement intérimaire de 350M€, financé par les obligataires en échange de 15% d’intérêt et d’un droit supplémentaire à conserver de la dette.

Cela a été apparemment un succès pour le financement de la New Money par les obligataires même s’il n’est pas précisé si toute la New Money obligataire a été souscrite, si elle a seulement été backstoppée, si le minimum de 750M€ a été souscrit ou si le maximum de 837M€ a été souscrit ou backstoppé.

Bon on ne va chercher trop de poux non plus à Atos, même si cette absence de détail est suspicieuse. Nous pouvons avoir mal compris l’article, pour faire simple on va dire que la minimum de la New Money demandé aux obligataires et financé ou backstoppé. Donc la dette nouvelle sur 5 ans coté obligataire, dette qui je le rappelle s’ajoute dans le bilan à la dette conservée. C’est pas parce que ça s’appelle New Money que ça n’est pas de la dette. C’est de la 100% pure dette.

Par contre côté banques, c’est la soupe à la grimace.

Le délai pour la syndicalisation de la New Money c’était ce vendredi soir à 23h59 et là sans trop se tromper ni chercher des poux à Paul Saleh, on peut d’ores et déjà dire que c’est un bide, puisque le délai a été repoussé au 11 juillet 18H00. Bien-sûr le prétexte est totalement falacieux et serait lié à des pseudo-modification du cautionnement bancaire.

Donc Messieurs les banquiers d’Atos qui me liraient, refusez cette syndication et opposez-vous au plan de conciliation proposé par les Hedge-Funds qui vous la met bien plus profond que ce que les Hedge Fund obligataires prêtaient comme intention à Daniel Kretinsky via une campagne diffamatrice odieuse de désinformation avec la complicité de HB.

Conclusion

On peut d’ores et déjà dire qu’il faudra activer le mois supplémentaire de conciliation du 26 juillet au 26 aout sauf à changer d’offre et à choisir celle de Mr Kretinsky qui en entièrement financée et/ou entièrement backstoppée et qui se dit prêt à tenir le délai du 26 juillet.

D’ailleurs dans la capture d’écran ci-dessous, vous n’aurez pas manqué d’observer que on ne parle plus du tout du 22 juillet, mais de juillet tout cours, sachant que le 31 juillet, soit 10 jours de retard, serait encore dans les temps puisque ce serait sur juillet.

Ah si la dircom d’Atos n’existait pas, il faudrait l’inventer. Franchement j’espère que vous vous faites payer très cher, car vous avez un certain talent même si usé à mauvais escient.

Conclusion de la conclusion. Paul Saleh est vraiment un mauvais, ça c’est une certitude et on peut vraisemblablement s’interroger, tout en restant au stade de la simple réflexion sur un possible conflit d’intérêt ou corruption avec les fonds vautours ex-Goldman Sachs et autres. Car avec ses connaissances comptables, on ne va pas lui apprendre comment ouvrir un compte aux iles Caïmans, ni à des ex-Goldman Sachs comment y verser des fonds 😀 😀

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Si vous avez subi d’énormes pertes sur Atos, sachez qu’une action en réparation est en cours de constitution sur le site Upra.fr (l’Union Pour la Réparation des Actionnaires), pour recouvrer une partie de vos pertes par voie de justice. Cette action sera totalement gratuite pour les plaignants car nous la ferons financer auprès de fonds spécialisés qui prendront un pourcentage en rémunération et l’UPRA ne vous demandera aucun paiement ni cotisation ou autres. À ce jour, plusieurs fonds ont fait part de marques d’intérêts, mais nous n’avons pas encore de réponse définitive. La réponse dépendra du nombre de personnes pré-inscrits et des comptes audités 2023.

Afin de ne pas déstabiliser la société, cette action ne visera ni Atos, ni ses dirigeants ou ex-dirigeants, mais uniquement ses auditeurs (commissaires aux comptes) en particulier DELOITTE supposé être le n°1 mondial de l’audit, mais que l’UPRA soupçonne avoir été très complaisante vis-à-vis d’Atos avec les règles comptables en vigueur, et leur reproche d’avoir fait manquer une chance aux actionnaires de ne pas acheter l’action quand elle était surcotée vis-à-vis de sa réelle valeur et d’avoir fait manquer une chance d’avoir vendu, quand la société s’effondrait et que la comptabilité ne reflétait pas cet effondrement, en particulier une absence totale de dépréciation d’actifs en 2022.

Je rappelle qu’à la publication d’un jugement qui dirait le contraire, Deloitte est supposé avoir certifié les comptes d’Atos de manière totalement sincère, et l’avis exprimé ci-dessous est l’avis de l’UPRA uniquement et reste à l’état de soupçons tant que nos preuves n’auront été validées par un juge.

Pour des raisons de coûts de procédure, elle est réservée aux personnes ayant subi des pertes supérieures à 15 000€ minimum, sinon les coûts judiciaires, avocats, expertises, etc… en millions d’euros seraient supérieurs à la perte et ne seraient pas rentables pour le fonds qui financera ce recours. Soyez assuré qu’il ne s’agit pas de snobisme, mais réellement de contraintes financières.

www.upra.fr