Le blog considère qu’il s’agit d’un nouveau publi-reportage d’Anne Drif commandité par David Layani.
Le blog considère cet article comme fantaisiste et ne relevant pas du journalisme, mais de l’activisme.
Le blog a des informations totalement antagonistes.
Certes le blog une demi-douzaine de fois par an s’aventure à quelques prédictions, mais nous sommes un micro-blog, un média alternatif et pas un média de masse qui peut influencer l’opinion.
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-COPYRIGHTS LES ECHOS-
Selon nos informations, le premier actionnaire et la plus grande part des créanciers du groupe informatique ont convergé pour effacer près de 60 % des 4,8 milliards d’euros de dette. Mais tout n’est pas joué.
Par Anne Drif
Cette coupe est inférieure au dernier scénario du groupe informatique (3,2 milliards d’euros de dette à effacer), retenu dans l’offre de David Layani et ses partenaires Butler Industries et Econocom. Mais elle est supérieure de 1 milliard à la position conservatrice des créanciers dans leur offre. « On converge, c’est en bonne voie », affirment plusieurs proches du dossier. « Le diable est dans les détails, on travaille pour aboutir », ajoutent-ils, en restant prudents.
« En bonne voie »
Après la crise qui a secoué les banques la semaine dernière, et conduit à sortir de leur comité de tête des négociations BNP Paribas, ouvertement favorable à Daniel Kretinsky, c’est un retournement inattendu. Les rangs se sont resserrés.
Tout n’est pas encore joué, et 100 % des créanciers n’ont pas encore signé en bas de la page. « La plus grande partie est favorable. Mais certains doivent encore passer devant leur comité de crédit et ne se sont pas engagés complètement à ce stade », avance une source.
D’autres points clés sont aussi à négocier : si les créanciers doivent écraser plus de dettes, David Layani ne pourra, lui, pas forcément prétendre aux 30 à 35 % du capital qu’il espérait pour conserver sa place de premier actionnaire individuel. Ce sera plutôt entre 20 et 30 % du capital d’Atos, d’après des proches des négociations actuelles.
Pour Atos, cette piste à 2,8 milliards permettrait en tout cas d’assainir significativement son bilan. C’est plus que son tout premier scénario : début avril, Atos voulait effacer la moitié de sa dette (2,4 milliards).
Retour de Daniel Kretinsky ?
Mais sera-ce suffisant ? C’est ce que conteste avec insistance Daniel Kretinsky, qui veut faire table rase de la dette. Il estime que ce n’est pas seulement 4,8 milliards d’euros d’engagements auxquels fait face Atos. Il faut y ajouter 3 milliards de dette économique qu’il dit incompressible, car elle inclut des coûts d’exécution des contrats déficitaires qui font l’objet de provisions pour risques et charges, des engagements au titre des plans de retraite déficitaires à abonder, ou encore les coûts de restructuration.
Aussi, le milliardaire veut se débarrasser de plus de 4 milliards d’euros de dette d’Atos, de quoi clairement effrayer les créanciers. Et le produit des cessions d’actifs d’Atos qu’il promet aux banques susceptibles de le rejoindre est encore limité (40 % de 1,2 milliard d’euros) au vu de ce qu’ils vont perdre. Sans compter ses projets de découpage du groupe.
On dit le milliardaire prêt à revenir à la charge avant la date couperet du 31 mai. Certains anticipent même qu’il pourrait formuler une nouvelle offre et qu’il essaierait de racheter de la dette pour faire pencher les équilibres en sa faveur. Toutefois, son verdict ne pourra convaincre que si Atos est officiellement sur une voie sans issue. Une hypothèse qui s’éloigne, même si dans la tourmente Atos, la vérité d’un jour n’est pas forcément celle du lendemain.
https://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/atos-david-layani-saccorde-avec-les-creanciers-sur-la-base-dun-deal-2097811
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Si vous avez subi d’énormes pertes sur Atos, sachez qu’une action en réparation est en cours de constitution sur le site Upra.fr (l’Union Pour la Réparation des Actionnaires), pour recouvrer une partie de vos pertes par voie de justice. Cette action sera totalement gratuite pour les plaignants car nous la ferons financer auprès de fonds spécialisés qui prendront un pourcentage en rémunération et l’UPRA ne vous demandera aucun paiement ni cotisation ou autres. À ce jour, plusieurs fonds ont fait part de marques d’intérêts, mais nous n’avons pas encore de réponse définitive. La réponse dépendra du nombre de personnes pré-inscrits et des comptes audités 2023.
Afin de ne pas déstabiliser la société, cette action ne visera ni Atos, ni ses dirigeants ou ex-dirigeants, mais uniquement ses auditeurs (commissaires aux comptes) en particulier DELOITTE supposé être le n°1 mondial de l’audit, mais que l’UPRA soupçonne avoir été très complaisante vis-à-vis d’Atos avec les règles comptables en vigueur, et leur reproche d’avoir fait manquer une chance aux actionnaires de ne pas acheter l’action quand elle était surcotée vis-à-vis de sa réelle valeur et d’avoir fait manquer une chance d’avoir vendu, quand la société s’effondrait et que la comptabilité ne reflétait pas cet effondrement, en particulier une absence totale de dépréciation d’actifs en 2022.
Je rappelle qu’à la publication d’un jugement qui dirait le contraire, Deloitte est supposé avoir certifié les comptes d’Atos de manière totalement sincère, et l’avis exprimé ci-dessous est l’avis de l’UPRA uniquement et reste à l’état de soupçons tant que nos preuves n’auront été validé par un juge.
Pour des raisons de coûts de procédure, elle est réservée aux personnes ayant subi des pertes supérieures à 10 000€, sinon les coûts judiciaires, avocats, expertises, etc… en millions d’euros seraient supérieurs à la perte et ne seraient pas rentables pour le fonds qui financera ce recours. Soyez assuré qu’il ne s’agit pas de snobisme, mais réellement de contraintes financières.