Concentré que j’étais à attendre un communiqué ou une interview d’un des dirigeant de Atos, nouvelle que je vous avais annoncé pour lundi, et qui était à minima de démentir la fake new BFM sur les termes du deal Kretinsky à savoir ces fameux 600M€ (voir plus, si bonne humeur…), je n’avais même pas réalisé que j’avais en main depuis samedi dernier ce démenti formel, que tout le monde attendait et donc le but de cet article est de vous l’annoncer avec deux jours d’avance.
Même si je savais très bien que la fake news de BFM était une fake news, ça avait du mal à entrer dans certains esprits (la plupart d’entre vous étant bienveillants vis à vis de ce blogs) qu’un petit bloggueur fraichement débarqué sur le net il y 8 mois pouvait être mieux informé que la première chaine d’info continue de France.
Ce qui est très amusant et j’ose espérer que ça va vous faire sourire, c’est que trois abrutis de Boursorama qui se reconnaitrons et qui feraient mieux de passer aux ETF, pensaient même dans un raisonnement totalement alambiqué, que on avait donné à ma source de fausses informations pour savoir qui était « la taupe » (je vous rassure, j’ai pas UN contact, mais DES contacts j’en ai une dizaine juste pour ceux en interne et ce sont pas des taupes, mais des amis des actionnaires) afin de « montrer que j’étais un crétin » sans même imaginer, ne serait-ce une seconde, que la direction pouvait avoir fait l’opération inverse, à savoir donner de fausses information à un collaborateur pour voir qui était la taupe qui allait s’emprêsser de rapporter ces informations à Matthieu Pechberty prêt à mordre 😀 , ce qu’il s’est d’ailleurs empressé de faire.
Depuis que la majorité des contributeurs d’excellence de Boursorama a migré ici, le QI moyen du forum Boursorama est devenu très triste, et je regrette que PCH12, BoSS du CAC, BigMoustache, Soleil78,… et quelques autres ne viennent pas tester notre forum (cliquer-ici)
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La direction de Atos a fait ce que j’attendais, à son image, pas de communiqué officiel pour être dans la logique « on ne commente pas les rumeurs », alors qu’en l’occurence il s’agissait pas d’une rumeur, mais d’une vidéo-article de la première chaine française d’info continue, et que il y a en plus des précédents, de démentis, comme après un petit article des Echos du dimanche du 1er janvier où elle avait officialisé 36h après les négociations avec Airbus. Donc ce « on ne commente pas les rumeurs », c’est juste quand ça arrange Atos.
Dans le cocktail post conférence du 7 juin elle a finir par démentir en OFF les termes du deal. Vous allez me dire : « ça ne vaut rien si c’est en off !« .
Sauf que ça n’est pas n’importe quel off, c’est une communication DE LA DIRECTION, avec un Antonin Baudry, un des 14 analystes agréés par Atos pour suivre la valeur, et vous imaginez bien que si la direction avait pris le risque de mentir à Antonin Baudry, ce dernier arrêterait immédiatement de suivre la valeur via un communiqué lapidaire ou décoterait l’objectif de cours significativement en ajoutant une prime de risque pour « direction instable ». Je n’ai même pas la micro-ombre d’un doute sur la véracité des propos d’Antonin Baudry (qui seront bien-sûr cités ci-après).
D’autre part les analyses d’Antonin Baudry, sur la forme je m’entends, sont les meilleures de toutes.
Les plus argumentées, les plus détaillées, les plus structurées, bref on peut être ou ne pas être d’accord avec ses objectifs de cours (d’ailleurs avec un objectif de cours de 14.50€ il est plutôt pertinent à ce jour), c’est sur la forme le meilleur analyste parmis les 14 qui suivent la valeur et vous avez déjà pu le voir dans mon article de mars, qui en plus n’était qu’une reprise partielle de son analyse pour des raisons de copyrights.
Il a d’ailleurs eu presque tout juste en prévoyant pour le procès Syntel un décote de 50% (finallement ce sera 70%).
Cette analyse publiée sous forme de brochure papier, est envoyée par courrier à tous les clients de HSBC qui possèdent l’action Atos en portefeuille. On ne parle pas d’un petit post dans une newsletter, mais donc d’une brochure papier officielle et envoyé à plusieurs centaines de clients et cette analyse fait référence très précise au deal Kretinsky en y expliquant la position de la direction recueillie probablement « en off » durant le cocktail prolongeant la conférence. Donc mon propos en faisant référence à une analyse formelle, précise et détaillée sur brochure papier, c’est qu’un analyste ne prendrait pas le risque de citer un démenti de la direction d’Atos si ça n’avait pas été le cas. Ce type de document n’a pas vocation à faire le buzz, il est même très difficile à ce procurer, n’est-ce pas Mr Pre005 qui prétend l’avoir depuis 10 jours et si nous l’avons, c’est grace à notre principal soutient, Jim, que nous remercions.
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Venons en au fait, la preuve que vous attendez tous, dubitatif que vous êtes certainement de mes propos.
La capture d’écran ci-après avec le démenti d’Antonin Baudry [c/o la direction d’Atos], est extraite de la broche d’analyse complète de 8 pages par HSBC (analyste Antonin Baudry) sur Atos, mise à jour le 8 juin 2023, la précédente datant de la publication des résultat 2022 et toujours en ligne ici.
Analyse HSBC mise à jour le 8 Juin, disponible en cliquant sur l’image de la brochure.
Aperçu de la brochure
CITATION FORMELLE DU DEMENTI DE HSBC CITANT ATOS (en page 1)
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POUR CEUX QUI NE LISENT PAS L’ANGLAIS
La traduction du texte d’Antonin Baudry est la suivante :
Selon BFM Business (7 juin), la direction serait en pourparlers avec Vesa Equity Investment (Daniel Kretinsky) pour céder tous les actifs de Tech Foundations, avec un chèque de Atos à Kretinsky de de 600 millions d’euros pour financer la restructuration. La direction d’Atos a démenti que de tels montants soient en discussion, ce qui suggère que cet article de presse opportuniste [ndlr: il est plus courtois que moi] pourrait être un moyen pour Vesa de faire pression lors des négociations.
Il apparait assez clairement, que selon moi que Matthieu Pechberty fait du trading sur la valeur et utilise son employeur pour influencer le cours de l’action Atos et/ou qu’il roule pour Kretinsky et se fait payer en tant qu’influenceur.
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Voilà, ma grosse NEWS du LUNDI 19
Il y a bien des négocations avancées avec Kretinsky, car vous aurez remarqué que HSBC ne démend ABSOLUMENT PAS les discussions avec Kretinsky, mais uniquement les montants, et c’est juste ce que l’on demandait à Atos de faire.
Donc encore une fois, chez Atos tous les actionnaires ne sont pas informé de la même manière et c’est un scandale. Vous comprenez donc mieux la VAD, cet automne ils avaient accès à des informations que nous n’avions pas, et j’affirme qu’une AK sur le groupe a bien été dans les tuyaux à cet époque (fin Août 2022) mais n’est plus du tout d’actualité désormais, hormis sur le seul périmètre Eviden si Atos ne trouvait pas d’acquéreur.
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Et ma grosse news, c’est aussi la preuve que notre micro-blog est mieux informé que la première chaine d’info continue de France, car je rappelle, que j’ai violemment dénoncé dans l’heure qui a suivi la parution de l’article, une fake news odieuse de nature à déstabiliser le cours et l’entreprise Atos.
ATOS ne va pas faire de chèque de 600M€ à Daniel Kretinsky, ni de 500M€, ni de 400M€,…
Point à la ligne. Matthieu va prendre des vacances tu nous fais un burn-out !!
Je prévilégie donc désormais l’hypothèse A que j’ai donnée en premier, le lendemain du CMD, à savoir TFCo cédée pour 1€ symbolique et un chèque de 250M de Kretinsky dans EVIDEN contre environ 8% du capital.
L’analyse complète de HSBC (enfin presque complète) sera publiée d’ici une heure ou deux. Je vous rappelle que vous pouvez vous abonner à la newsletter pour éviter de faire des a/r sur le blog.
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NEANMOINS.
Il reste une hypothèse et une hypothèse très maquiavélique d’Atos. Que Atos dans un plan prémédité et savament orchestré, ait volontairement fait fuiter cette fake news à Matthieu Pechberty pour créer un petit vent de panique, puis arriver quelques jours où quelques semaines plus tard, en disant :
« soyez rassuré, il n’a jamais été question de faire un chèque à Monsieur Kretinsky dont les négociations n’ont jamais été dans ce sens, mais nous considérons que compte tenu des débours important pour les deux prochaines années, la solution de céder TFCo pour 1€ symbolique à Monsieur Kretinsky avec en parallèle une participation minoritaire dans Eviden afin de sécurisé les partenariats de sous-traitance entre TFCo et Eviden, nous paraissait aller dans l’intérêt des actionnaires ».
C’est une hypothèse qui me parait hautement possible, voir même la plus probable, et qui du coup expliquerait assez logiquement l’absence de démenti, pour que l’annonce du deal soit un démenti et vécue comme un ouf au lieu d’un bof !
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