Une cérémonie d’ouverture artistiquement géniale, mais moralement satanique, politiquement décadente et éducationnellement un encouragement à la dépravation de la jeunesse.
Est-ce que les organisateurs ont voulu rendre hommage à la décapitation de Samuel Paty ou sont-ils juste demeurés ??
Qu’est-ce qui a pris donc à ces dégénérés mentaux parmi lesquels j’inclue Tony Estanguet de faire l’apologie de la décapitation dans la ville de Charlie Hebdo, du Bataclan et de Samuel Paty, lui aussi égorgé ET décapité !
Les français sont fiers de la Révolution française et de la création de la charte des droits de l’homme et du citoyen. Les français sont aussi fier d’avoir été un des premiers pays du monde à abolir la peine de mort. Je ne connais AUCUN Français de 2024 fier d’avoir décapité sa Reine.
Je considère donc Thomas Jolly est donc un psychopathe pervers et irresponsable au plus haut degré et Tony Estanguet, complice de ce fiasco moral de propagande LGBTQ+++ et a pris la France en otage et mériteraient tous deux des condamnations pour encouragement au terrorisme, via l’apologie de la décapitation, technique largement utilisée par les intégristes islamistes sur le sol français.
Que la France soit un pays de liberté, certes, et c’est normal de le célébrer
que la France soit un pays tolérant, certes, et c’est normal de le célébrer
que la France respecte la liberté d’expression, certes,
mais cela ne veut pas dire qu’il faut en abuser et prendre les français en otage au non de la liberté d’expression.
Que la France fasse devant 2 milliards de téléspectateurs face l’apologie de la décapitation, à Paris, ville qui a connu non Charlie Hebdo et Le Bataclan mais aussi dans un passé très proche, des prêtes égorgés et/ou décapités, et le tristement célèbre égorgement suivi de décapitation de Samuel Paty,… et laisser penser à des enfants dont certains sont malheureusement en cours d’intégriste-isation par leurs parents, que la décapitation doit être sublimée, seuls des pervers psychopathes peuvent avoir ce genre d’idée de scénographie.
Et si on s’amusait à faire cette fameuse pyramide des âges dont Atos parle souvent et si on prend 21 ans (age de l’ancienne majorité au passage), comme âge où l’on est encore très influençable, alors 1/3 des deux milliards de téléspectateurs composaient l’audience étaient des personnes influencables.
Il en va du même pour le transgenrisme. Les transgenre composent désormais 10% de la clientèle des cliniques psychiatriques. Les repères psychologiques de ces personnes sont complètement déboussolés. Je l’ai constaté par moi-même. Suite à 3 périodes très compliqués dans ma vie, j’ai fait durant ces 20 dernières années 3 séjours en clinique psychiatrique de repos. Dans le 1er séjour, il y avait zéro transgenres, dans le deuxième 1 ou 2, et dans le troisième environ 10% des patients. C’est un constat empirique et non une théorie complotiste.
Il faut faire la différence entre tolérance, acceptation, inclusion, ET PROMOTION de ces pratiques qui relèvent [selon moi] de la névrose et du mal-être et non d’un choix en pleine conscience.
Cette cérémonie a donc été l’apologie de la sexualité dépravée et des perversions et tout genre.
En particulier pour le « Q » de LGBTQ qui veut dire « en questionnement ».
Et je suis pourtant TRÈS LOIN d’être coincé pour ceux qui penseraient que ce soit l’origine de mes propos. J’ai plus de 30 conquêtes à mon actif et si je dis ça, c’est pas pour me vanter, juste pour que vous ne croyiez pas que je suis un vieux garçon coincé rétrograde. J’aime la sexualité, mais je pense que la sexualité à deux est déjà suffisamment riche et variée pour qu’elle reste à deux. D’ailleurs j’ai un un bon tiers des ouvrages cité. Dans Bel-Ami ça se passe à deux, dans les Liaisons dangereuses, ça se passe à deux. Bien-sûr, il y a de l’adultère, dans ces livres, mais l’adultère est un péché sur un plan religieux et moral, pas une déviance sexuelle.
Donc non seulement cette cérémonie a insulté la France, mais elle a insulté un siècle de littérature romantique. Jolly et Estanguet devaient donc passer devant un tribunal pour avoir sali l’image de la France et qu’ils rendent tout l’argent qu’ils ont gagné avec l’organisation de cette cérémonie.
L’Olympisme c’est le dépassement de soi. DIONYSOS et BACHUS c’est les dieux de la dépravation que seul un esprit tordu et névrosé peut avoir l’idée d’inclure dans une cérémonie où le dépassement de soi est la valeur essentielle à véhiculer.
Quelle que soit la beauté artistique du spectacle, dans son ensemble avec quand même quelques gros ratés minoritaires, mais de gros ratés tel un chanteur de rap habillé comme s’il allait faire ses courses au supermarché et avec une chanson à chier, ou une chanteuse de imagine inaudible, il ne faudra pas s’étonner si dans 30 ans il sera compliqué de trouver des personnes avec leur sexe d’origine, il sera compliqué de trouver des personnes hétérosexuelles avec des valeurs issue de la culture chrétienne qui font les racines de la France. J’ai une spiritualité agnostique, mais une culture chrétienne, et tout français doit accepter cette culture chrétienne, sans nul besoin d’avoir à aller à l’Eglise ne serait-ce qu’une fois dans sa vie. Et ces valeurs universelles, c’est l’amour altruiste d’autrui et le pardon de ceux qui vous ont offensés. La haine proclamé des athlètes israéliens par LFI, la haine des athlètes algériens vis-à-vis d’événements d’il y a 60 ans sont contraires aux valeurs de la France en encore plus contraires aux valeurs de l’Olympisme. Cette attitude contre le pardon chrétien, de la revanche éternelle de ces haineux athlètes algériens, montre si besoin était que les valeurs islamistes sont incompatibles avec les valeurs chrétiennes de pardon. Et sans ces valeurs, l’Allemagne et la France ne se seraient jamais réconciliées.
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Ressortir la guillotine lors d’une cérémonie d’ouverture, au moment où il y a tant de cruauté et tant de haine dans le monde, tant de décapitation réelles d’islamistes enragés de par le monde, signifie qu’on a laissé une personne dérangées mentalement organiser cette cérémonie, qui aurait pu être un chef-d’œuvre tant il y a eu de bonnes idées, mais est resté au stade d’une belle cérémonie, grandioses certes par moments, mais avec presque autant de ratés que de points forts, tels que :
- Un son pourri
- Un Cancan minimaliste laissant place à une grande danse nullissime dans des flaques d’eaux.
- Une danse dans des flaques d’eau d’une troupe sans chorégraphie compréhensible, à part s’agiter dans tous les sens
- Axelle Saint Cyr avec une marseillaise inaudible. Alors, soit elle n’a pas de voix, soit la gestion du son a été un fiasco, ce qui semble être le second sénario
- Des chorégraphies caricaturales de boites de nuit. J’ai plus de plaisir une fois tous les deux ans de regarder Danse avec les Stars.
- La Cène parodiée est une insulte aux téléspectateurs chrétiens, même si selon Thomas Jolly ça n’était pas une parodie.
- Une intervention de Philippe Catherine qui aurait du rester cantonnée à une vingtaine de secondes et qui a tourné au grotesque. Mettre Philippe Catherine dans les JO, ne peut que sortir d’un cerveau névrosé. Il a une seule chanson connue dans sa discographie c’est Louxor
- Et bien d’autres
Enfin des chorégraphies absolument NUL À CHIER d’une manière générale, si ce n’est qu’elles se passaient dans un cadre grandiose avec des beaux effets visuels, des danses de type jungle africaine, ce qui n’a absolument rien de péjoratif à mes yeux, mais agréables à regarder dans leur contexte, c’est-à-dire dans les villages qui forment le cœur et la culture de l’Afrique et dans leur contexte, oui ces danses sont géniales. Mais Paris c’est plus Patrick Dupond ex-danseur étoile décédé il y a 3 ans, que les trémoussements sans ligne directrice de danseurs habillés en « mode junkies ».
Sans le final par Céline Dion on aurait pu frôler le fiasco, mais ce final Céline Dion a transformé cette soirée en spectacle génial, parce qu’au final, grâce à ce final dantesque, il y aura heureusement eu plus de positif que de négatif et ce spectacle ultra-focalisé sur l’inclusion et quasi pas sur les valeurs olympiques, aurait pu aussi être humainement géniale, mais dans un autre contexte, si c’était une cérémonie Ad Hoc pour célébrer les valeurs d’inclusion. Une cérémonie d’ouverture depuis 100 ans et pour célébrer les valeurs du pays hôte, pas un spectacle d’inclusion. Il y a eu erreur sur la marchandise vendredi soir. Erreur de casting à tout les niveaux. À l’Elysée, il y a 2 ans, du choix de Tony Estanguet et du choix de Thomas Jolly.
En effet, le but de cette cérémonie était de promouvoir le génie français, et la Romantisme littéraire du 19ème siècle qui n’a jamais été le transgenrisme ni la partouze. J’ai lu beaucoup des livres montrés dans la scène de la bibliothèque finissante la partouze bisexuelle, car on se doute bien que l’acteur au regard plein de perversités, et qui aurait un talent fou pour jouer le méchant dans n’importe quel film, a autant envie de baiser la fille que de sodomiser le mec, et preuve en est, la scène se termine par la porte qui se ferme avec un regard « plus pervers, tu meurs ». Tout est dit ! Et malheureusement tout ça avec en fond sonore Carmen chantant l’amour est enfant de bohème…
La passion Simple, Bel-Ami, Les Liaisons dangereuses…. Musset, Maupassant, Molière… Un siècle de Romantisme qui finit en partouze….
Et là autant sexuellement j’ai pas de complexes, autant les plans à trois, ça a jamais été mon truc et je pense absolument pas me tromper que disant que ça reste une pratique extrêmement marginale dans la population française.
Voici un pot pourri (qui pour une fois porte bien son nom), de poses dégradantes et attouchement de parties génitales. Contrairement à d’autres, je pense que la scène de Philippe Catherine, aurait pu être drôle si elle avait été extrêmement courte et intégrée comme un passage d’une vingtaine de secondes, à l’intérieur de « Louxor J’adore ». Mais laisser Katherine faire dure Katherine plus de 20 secondes c’est de la FOLIE !!! et la certitude absolue de courir au bide !
Bref, on aurait été la première cérémonie dans l’histoire des JO dont certains passages auront été censurés à raison par des pays ne voulant pas choquer leur jeunesse.
Quant à la diversité ethnique, je ferai un clin d’oeil à feu Patrick Devedjian lors de la politique d’ouverture de Sarkozy en 2007 qui avait accueilli 2 ou 3 ministres socialistes. Devedjian se retrouvant finalement sans ministère, avait dit « je suis pour l’ouverture, y compris dans la majorité présidentielle ».
Je répondrais, à l’instar de feu Devedjian, je suis pour la diversité ethnique, y compris pour les français de tradition chrétienne, qu’ils soient pratiquants ou non), de race blanche, sans cinquante trous dans les oreilles, pas habillés pas en junkies, car il faut reconnaitre qu’on avait du mal à trouver hier soir.
Entendez-moi bien, je suis tout à fait d’accord avec cette diversité ethnique, qui ne fait pas partie de l’histoire des siècles précédents, certes, mais qu’il fait désormais partie de l’histoire de France du 21ème siècle, je dis juste que d’avoir 30% de français blancs, normaux, hétéros, sans cinquante trous dans les oreilles, est-ce que c’est demander la lune ?
Là sur la photo, j’invente pas, et comme j’ai dit à l’instar de Coluche, « blanc normaux » j’enlève le truc bizarroïde au milieu, et ça fait 1 donc blanche pour 3 noirs, soit 25%.
Hey les gars, je demande pas l’apartheid, calmez-vous ! Juste 1 tiers de français blancs normaux. C’est du fascisme ça ???
Encore une fois, je ne suis pas contre la diversité, je demande juste 1/3 d’ethnie blanche et hétéro, juste ça !! Juste un tiers de non-diversité, représentant la France des 2000 dernières années.
Laisser 2/3 de diversité, on a vu pire comme intolérance vous ne trouvez pas ?
Parce que là, ce qu’on a vécu, c’est juste le programme de la France LFI qui a déjà pris le pouvoir dans les faits et nous impose ses moeurs, d’une France partouze, à la place d’une France romantique, d’une France Kebab à la place d’une France Baguette.
J’ai eu une petite amie marocaine, une ex-femme chinoise, et j’ai de très nombreux amis d’origine du Maghreb et en particulier parmi les collaborateurs d’Atos et pour parler d’Atos, j’ai été un des médias qui a le plus défendu Nourdine Bihmane de 1ère génération.
Donc si j’étais raciste, ça se saurait et je certifie que n’ai JAMAIS voté Marine Le Pen ou RN. Pour les connards qui me croient raciste ou pire voir suprémaciste alors que je demande 1 tiers, c’est que vous ne savez pas lire et je vous emmerde. Mais pour 99% des lecteurs intelligents, demander que la diversité ethnique inclue aussi les blancs hétéros, c’est quand même pas péché non ?
Mais les LFI, eux qui prêchent la diversité ethnique à outrance et ce sont le symbole de cette soirée dépravée alors qu’ils ne sont pourtant pas au pouvoir, ce sont les principaux responsables de cette gabegie de faire la diversité non pas comme une chance, mais comme une stratégie imposée.
Au passage vous n’aurez pas manqué de remarquer, qu’ils appellent tout le temps à l’inclusion à en devenir caricaturaux parfois, mais sauf des juifs.
Donc d’un côté on a ceux qui pronent l’immigration séléctive, ou choisie ou controlée peu importe la sémantque et de l’autre, ceux pour lesquels ils appellent à l’inclusion controlée ou sélective !
Nouveau concept de l’humanisme à la carte où l’on mélange inclusion et antisémitisme.. Les seuls fascistes en France, finalement c’est LFI. Et ça n’est désormais plus à prouver que ce sont des gros antisémites à côté de qui Jean-Marie Le Pen était un enfant de chœur. J’imagine que c’est une des raisons de la prise de distance de Clémentine Autin, qui, durant 2 ou 3 ans à animé une émission TV en binôme avec une éditorialiste juive dont le nom m’est resté sur le bout de la langue.
D’ailleurs, si vous avez remarqué, on dit que la France un pays de tradition judéo-chrétienne, mais peu de référence à la partie « judéo » de l’expression « judéo-chrétienne » dans cette cérémonie.
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Pour revenir à Atos, franchement d’être le sponsor de jeux comme ça, j’aurais les boules moi. Car je précise qu’Atos est sponsor des jeux, et que les JO sont à marge négative tout comme le contrat ‘UEFA et doivent être considérés comme de la communication puisque pour avoir le droit de faire l’infogérance, il faut payer des très gros droits de sponsoring.
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A titre de disclaimer, je n’ai pas de phobie du transgenrisme, je trouve juste que c’est une névrose et c’est mon droit de penser ça.
En Thaïlande, il y a plein de « ladyboys », bien plus qu’en France, et ils sont inclus naturellement dans la société, sans qu’on ait besoin d’en faire de la publicité à la télé. Le chef de rayon de mon Seven-Eleven (chaine mondiale de supérettes) est un ladyboy, et je m’entend très bien avec lui, elle ? Enfin bref je m’entends très bien avec, par contre, il/elle n’a pas la barbe 😀
Mais là où il faut arrêter les conneries 5mn, et c’est qu’il ne passe pas à la télé et encore moins devant 2 Md de téléspectateurs dont un tiers de l’audience avait moins de 21 ans, et encore moins à 4 pattes !!
Téléspectateurs à qui la France un montré un exemple de décadence et c’est pas parce que CNN a été dithyrambique que tous les pays l’ont été et loin s’en faut. Nos amis anglais, eux, aux moeurs moins dépravées qu’aux USA, ont peu goutté au spectacle.
En conclusion, la France est en complète décadence morale, c’est un drame et ne venez pas pleurer si après une telle cérémonie le RN dans un an passe à 220 députés. Si rien n’est fait, et d’ici 25 ans, ce ne sera plus qu’un pays anecdotique sur la scène internationale, surendetté et marginal à cause de ses valeurs de dépravation qui feront peur aux autres pays.
Pour ceux qui penseraient que je suis raciste, écoutons l’avis de Dieudonné, humoriste d’origine éthnique africaine :
Pour ceux qui pensent que Dieudonné n’est pas une personnalité crédible, je laisse la parole à Alain Finkelkraut dans le Figaro, même si ça va pas plaire au LFI car il est juif, donc je laisserait ensuite la parole à la rédaction du Figaro, à priori pas juive, et très déçue de toutes ces « scènes gachis ».
Je conclus par mon introduction, c’était un spectacle magnifique sur le plan artistique, mais satanique, pervers, décadant et particulièrement dérangeant pour l’image de la France.
Et puis une parenthèse technique en particulier sur l’audio.
Techniquement c’était un désastre historique sur la qualité sonore.
Ne pas avoir prévu la pluie sous prétexte que c’est l’été, c’est criminel. La garde républicaine était inaudible et Axelle Saint-Cyr non plus. Pour « Imagine » de John Lenon ils ont pris une chanteuse sans voix, donc même avec le son à fond on l’entendait pas. Bref, même s’il faut reconaitre que un 26 juillet la pluie c’est pas de bol, il est clair que ce scénario n’a JAMAIS été envisagé par l’organisation, puisque pour preuve, non seulement la transgenre était à 4 pattes mais dans des flaques d’eau.
Et bien-sûr ces abrutis de commentateurs télévisés ont dit que ça avait contribué au charme de la soirée. Non ça a été aussi un gachis !
Heureusement qu’il y a eu Céline Dion pour sauver le show, la seule qu’on a entendu correctement. Je peux vous dire avec une certitude absolue, que s’il n’avait pas eu Céline Dion à la fin, les critiques auraient été très très très différentes.
Enfin, je veux rendre hommage à un ami Stéphane qui m’a inspiré cet article et son sous-titre. Je lui ai demandé comment il aurait réagi s’il avait regardé la cérémonie avec son fils (aujourd’hui 25 ans) si son fils avait 7 ans vendredi soir.
Il m’a répondu « le Stéphane d’aujourd’hui a trouvé la cérémonie artistiquement et humainement géniale. Mais le Stéphane d’il y a 20 ans avec son fils de 7 ans devant la télé aurait hurlé de souffrance »…
En conclusion de la conclusion, on a sacrifié la morale sur l’autel de l’artistique. Enfin pour 75% de l’artistique, car soyons objectif, même si c’était globalement très beau, il y a eu quand même un bon 25% de grosse merde.
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ENTRETIEN – L’académicien a regardé la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques vendredi soir. Il n’y a pas vu un spectacle grandiose mais une mise en scène obscène et conformiste.
LE FIGARO. – À travers cette cérémonie d’ouverture, «on a restauré une fierté pour ce pays, pas pour son identité, mais pour son projet politique : aller de l’avant, avec une Histoire en mouvement.»a déclaré Patrick Boucheron, architecte de la cérémonie sur France Inter. Partagez-vous son enthousiasme ? Avait-elle selon vous une dimension idéologique ?
Alain FINKIEKLRAUT.- Je suis très impressionné par la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques. Il ne me paraissait pas possible, en effet, de faire pire c’est-à-dire, à la fois, plus obscène et plus conformiste, que l’Eurovision. Je me trompais : impossible n’est pas postfrançais. « Une cérémonie grandiose qui a cassé tous les codes » titrait le journal Libération. Remettons les choses à l’endroit : c’était un spectacle grotesque, qui, des drag queens à Imagine et de la célébration de la sororité à la décapitation de Marie-Antoinette (l’une des plus pages les plus glorieuses de notre histoire ) déroulait pieusement tous les stéréotypes de l’époque. Sur un point, Patrick Boucheron a raison : le génie français brillait par son absence. Je ne parle pas de la grandeur. Peu m’importe la grandeur ! Non, entre la chorégraphie horrible de Lady Gaga et les pénibles exhibitionnismes de Philippe Katerine, où étaient le goût, la grâce, la légèreté, la délicatesse, l’élégance, la beauté même ?
Entre la chorégraphie horrible de Lady Gaga et les pénibles exhibitionnismes de Philippe Katerine, où étaient le goût, la grâce, la légèreté, la délicatesse, l’élégance, la beauté même ?La beauté n’existe plus. L’heure est à la lutte contre toutes les discriminations
Alain Finkielkraut
La chanteuse Aya Nakamura sortant de l’Institut accompagnée de la garde républicaine… qu’en pense l’académicien que vous êtes ?
Au diable les formes, la solennité, la raideur ! La garde républicaine a pris son pied et s’est mise sans vergogne au diapason des Indigènes de la République. Les bibliothèques elles-mêmes ont été dépoussiérées. On explore plus désormais la carte du tendre avec Bérénice ou avec un Amour de Swan mais avec Passion simple. Annie Ernaux a remplacé Proust et Houria Bouteldja Emile Zola. Le mot qui vient involontairement à l’esprit devant ce fiasco grandiose est celui de décadence. Que reste-t-il de la France en France et de l’Europe en Europe ? Qu’est-il arrivé au Vieux Continent ?
La diversité du monde est joyeusement engloutie dans le grand métissage planétaire. Et ce n’étaient plus les athlètes de tous les pays qui défilaient sous les yeux d’un public ravi, c’étaient les bateaux mouches avec, sur le pont, des matelots surexcités. Le déluge qui s’est alors abattu sur la Ville Lumière ne peut être qu’une punition divine. À quelque chose, malheur est bon : après cette soirée apocalyptique, je suis devenu croyant.
Thomas Jolly et Patrick Boucheron s’applaudissent de leur audace transgressive alors qu’ils sont les serviteurs zélés de la doxa
Alain Finkielkraut
«Écoutez je suis en train de lire tous les tweets de l’extrême droite en PLS sur cette #ceremoniedouverture #paris2024 Je vous le confirme : elle est très réussie» a tweeté Marine Tondelier… en acceptant de critiquer cette cérémonie, ne courrez-vous pas le risque de passer pour un «facho» passéiste et ringard ?
Faire entendre une voix dissonante dans ce grand concert extatique, c’est prendre le risque d’être perçu comme un rabat-joie identitaire et rance. Me voilà rangé parmi les maurrassiens. Cette étiquette infamante témoigne de la confusion des temps. Le fils d’immigrés que je suis ne peut se résigner à l’enlaidissement et à l’avilissement de ce qui lui tient tant à cœur.
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Ces images que la cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024 aurait pu nous épargner
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HUMEUR – Grandiose et somptueuse, la cérémonie d’ouverture sur la Seine a cassé tous les codes, au risque de verser inutilement dans la subversion… dans le seul but d’alimenter d’inévitables polémiques ?
Promis, Martin Fourcade, on a essayé. Mercredi, le biathlète français et quintuple champion olympique rappelait à l’ordre tous les grincheux de France et de Navarre : «Hello, ca vous dit on fait aussi une trêve olympique et on essaye de s’aimer et de se respecter pour les 15 prochains jours ?». Au village d’Astérix, les bagarres sont une tradition bien gauloise, alors après tout, ces JO de Paris 2024 auraient bien mérité qu’on laisse un peu de côté les polémiques, n’est-ce pas ?
- Un plan à trois en mondovision
La France, «pays de l’amour», a proclamé fièrement Tony Estanguet dans son discours à l’issue de la cérémonie d’ouverture. Comme si le commentaire aux accents résolument queer de France Télévisions n’avait pas suffisamment insisté sur la pluralité des formes amoureuses, les images de trois danseurs entamant une parade nuptiale dans des marches d’escalier sont soudain apparues sur les écrans des téléspectateurs : l’amour à deux, c’est ringard. Et Paris est une fête, n’est-ce pas ?
- Une Marie-Antoinette décapitée portant sa propre tête dans ses mains
Nourrie par les conseils avisés de l’historien Patrick Boucheron, ennemi déclaré du «roman national» français et de toute forme de célébration de l’héroïsme français, la cérémonie a toutefois fait une exception dans son souci de ne pas célébrer les grandes heures de l’Histoire. Certes, Jeanne d’Arc, les Poilus de la Grande Guerre ou Napoléon sont restés au placard, mais il y a tout de même une héroïne de l’Histoire qu’on ne pouvait pas passer à la trappe : la guillotine, bien sûr.
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Alors soudain, aux fenêtres rouge sang d’une Conciergerie aux couleurs révolutionnaire, là même où la reine Marie-Antoinette fut emprisonnée pendant la Révolution française alors que le célèbre monument de l’Île de la Cité était encore une prison, a résonné le chant des sans-culottes. Un «ça ira» entonné par une diva… déguisée en Marie-Antoinette, portant dans ses mains sa propre tête décapitée. Une évocation sans fausse pudeur de la violence révolutionnaire, dont le double régicide en 1793 fut l’apothéose. Un surprenant hommage rendu à la fièvre révolutionnaire en cette année 2024 où la France pleurait, en février, la mort de Robert Badinter, instigateur de l’abolition de la peine de mort…
- Une parodie de la Cène avec des drag queen en lieu et place des apôtres
Comme l’ont rappelé les caricatures de personnages célèbres disséminées sur les bords de Seine, la France est aussi le pays de la satire et de la moquerie. À condition, bien sûr, de ne pas trop sortir des clous : seule l’iconographie chrétienne aura eu droit aux faveurs d’une parodie burlesque, avec la reconstitution d’une Cène pour le moins baroque, impliquant des drag queen en lieu et place des apôtres et du Christ immortalisés notamment par Léonard de Vinci.
Le principal objectif de cette provocation, dont le mauvais goût contrastait avec le grandiose du reste de la cérémonie, fut bien sûr atteint sans peine : ça fait râler les fachos… C’est bien à ça que ça sert, n’est-ce pas ? Ainsi la députée européenne Marion Maréchal s’est-elle fendue d’un tweet désolé : «À tous les chrétiens du monde qui regardent la cérémonie d’ouverture et se sont sentis insultés par cette parodie drag queen de la Cène, sachez que ce n’est pas la France qui parle mais une minorité de gauche prête à toutes les provocations».
- Le geste provocateur des athlètes algériens
Soucieux sans doute de ne pas laisser aux organisateurs de la cérémonie le monopole du scandale, les athlètes de la délégation algérienne s’en sont mêlés aussi, en jetant des fleurs dans la Seine lors de leur passage en bateau sur le fleuve parisien, à l’endroit où la répression policière s’était abattue sur les manifestants du FLN bravant le couvre-feu, le 17 octobre 1961, pour manifester contre l’Algérie française. Était-ce le lieu et le moment de rappeler l’histoire conflictuelle qui oppose les deux pays ?
- La récupération politique d’Aya Nakamura
C’est peu dire que la participation d’Aya Nakamura déchaînait depuis longtemps déjà les passions. Afin d’être bien sûr de les attiser une dernière fois, les organisateurs ont eu l’idée de faire sortir la chanteuse de… l’Académie française, dans une mise en scène qu’il est difficile de ne pas interpréter comme une réponse aux polémistes qui critiquaient le faible rapport qui existe entre la langue française et les paroles de l’interprète de «Djadja» et de «Pookie» (ne cherchez pas dans le dictionnaire…). Mais bon, «y’a du rythme, y’a d’la vitalité», après tout.
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