VERSION 2 : ET si une fois pour toute on arrêtait les conneries, sur ce mythe de l’intérêt stratégique d’Atos pour l’état [Article-blog]

 

Cette version amendée vendredi en fin de journée comporte en plus une douzaine de graphiques ATOS (à usage externe) avec tous les clients de BDS pour bien montrer la minorité du souverain dans BDS.

Plus j’écoute les intervenants sur le dossier Atos particulièrement lors de débats, qu’ils soient universitaires, journalistes, économistes, plus je me dis que c’est incroyable comme personne ne connait le dossier Atos et encore moins le dossier BDS. Et en plus je n’inclue pas les Boursomen comme Homiz ou Soleil78.

Ce soi-disant intérêt vital d’Atos pour l’état, ça fait des semaines que je veux vous en parler et tellement l’actualité est chargée que je procrastine depuis des semaines.

La souveraineté d’Atos, l’intérêt stratégique d’Atos, c’est un mythe de la même ampleur que la pépitisation d’Eviden qui fait 5.5% de MOP et qui fera 5% cette année car la MOP de Syntel est en chute libre. On me l’annonce à 17% cette année tout en me précisant que ça inclue plein de frais de Bezons et que normalement elle devrait être plus élevée.

En fait personne n’a passé plus de 10mn à comprendre ce qu’il y avait dans BDS.

Le chiffre d’affaire souverain, c’est entre 230M€ et 260M€ sur les 10Md€ de CA du groupe. C’EST MÊME PAS 20% DU CA DE BDS !!

Addennum 23/03 à 18h30 : J’ai oublié de citer dans le « souverain » une partie de Worldgrid, filiale d’Atos centrée sur les énergies nucléaires mais aussi fossile qui a des logiciels de gestion des EPR. J’ai estimé la partie du CA de Worldgrid qui gère les logiciels EPR de la France a environ 50M€ à 70M€ par an.

La raison pour laquelle je l’ai pas inclus, c’est de savoir si c’est du souverain. Si c’était Monsieur Kretinsky le propriétaire, irait-il vendre Wordlgrid aux USA. Il est possible de prendre une minorité de véto de 10% par l’état pour sécuriser la vente de Worldgrid. Même sans ce cas de figure, Mr Le Maire nous a dit 1000 fois qu’il pouvait mettre son véto et il l’a fait avec couche-tard et Carrefour il y’a 3 ans, donc pourquoi ce serait différent avec Worldgrid.

Les turbines d’Alstom c’était aussi un fleuron pour les EPR et autres central. Manu il a donné son méga feu vert à la vente. Certes y’avait un pauvre français en prison par chantage des USA pour mettre la pression sur la vente, mais y’avait quand même des moyens de faire libérer cette personne sans vendre les turbines d’Alstom. D’où le fait qu’il y a réellement une OBSESSION obsessionnelle de l’état sur Alstom.

Je rappele que l’état a laissé coulé AREVA, pourtant le designer des EPR et laissé Anne Lauvergon bousiller la boutique alors que y’avait de multiples warning à Sarkozy qu’elle faisait pas l’affaire, de même que MEUNIER pour Atos. L’état a laissé couler AREVA et la FRANCE a pas été rayé de la carte du monde, le pays existe toujours.

Ce qui est effarant quand on va plus loin dans le raisonnement des peurs souveraines, c’est qu’un des prédécesseur de Mr Le Maire a autorisé de vendre des lignes de TGV à la corée du Sud il y a 20 ans en acceptant des transferts de technologies, sous prétexte qu’Alstom à l’époque travaillait sur la génération 2 et qu’on leur transférait la technogie de génération 1. Bilan  20 ans après. La Corée prend régulièrement des marchés à Alstom avec des TGV coréens à la technologie française donnée gratuitement avec la bénédiction de l’état. Donc état, s’il te plait arrête de nous emmerder. Depuis que De Gaulle est mort tu ne fais que des conneries et Le maire comme tout  le monde tu as rémunéré ta femme avec l’argent de l’État !!!

1/ La plus grosse partie sur les 1.5Md€ de BDS c’est la cyber purement civile appelé Managed Secured Services. Je vous l’ai expliqué 50 fois messieurs les journalistes et vous n’arrivez toujours pas à imprimer. Un parefeu, un firewall, vous savez quand même ce que c’est ?

Si vous savez pas, c’est ça :

 

Il y a les parefeu soft et les parefeu hard.

Managed secured services, ça consiste à installer derrière chaque serveur des parefeu, puis de monitorer (d’Inde maintenant) les possibles intrusions et de faire la maintenance et réfermer les porte si attaques.

Managed Secured Services était dans TFCo existait bien avant le rachat de Bull, ça a jamais été militaire et puis Breton l’a fusionné avec la Cyber importée de Bull qui elle était plus technique et un peu plus orientée militaire. Encryptage décryptable, logiciels, etc…

Ca a donné une image de leader européen avec un CA autour de 500M€.

Maintenant cette seule division fait 550M€ de CA, n’a aucune utilisation souveraine, et aurait vocation à être rapatriée dans TFCo car selon des sources internes, en 2023 entre 50 et 51% du CA de Managed Secured Services a été facturé à des clients TFCo.

2/ la Cyber ultra technique (la vrai Cyber) : environ 350M€ de CA. Cyber hérité de Bull. Environ 120M€ de contrats militaires très sensibles. Les contrats en cours peuvent être cédés à Thalès ou Sopra.  Pas besoin de sortir la cyber d’Atos. C’est une hérésie. Sans la cyber ça n’intéressera aucun repreneur.

3/ Mission Critical Services : encrytage de matériel militaire tels que radios et matériel high tech de communication. Environ 100M€

Tout n’est pas vendu à l’armée française sur ce CA. Nous ne savons pas, ce qui est logique c’est quand même un minimum secret la part vendu à l’étranger et la part vendu à la France. Cette division pourrait être cédée à Thalès et Airbus était intéressé dans un premier temps pour ne racheter que cette division, car elle est connexe à son activité.

Dans les graphes ci-dessous vous allez voir tous les clients de ATOS dans la CYBER. LE SOUVERAIN IL EST EXTREMENT MINORITAIRE ET C’EST UN DOCUMENT ATOS !

Bayer, Siemens, Véolia… Très souverain tout ça n’est pas ??? Après le mythe de la pépitisation d’Eviden, le mythe de la souveraineté de BDS pour mieux le démanteler à vil prix !

Et PAUL SALEH C’EST SOUVERAIN ???

UN CEO AMERICAIN C’EST PAS HYPER RISQUÉ ??? QUI SAIT S’IL BOSSE PAS POUR LA CIA…

 

Vision globale, document Atos SE à usage externe :

 

Très souverain Ellie Lillie, le fabricant du Prozac, T-mobile, très souverain, Siemens, très souverain…

 

 

Heureusement qu’ils ont mis le logo de la DGA on allait presque les oublier…

 

4/ Big Data :

Divisé entre les HPC les fameux supercalculateurs Bull Sequana et des activités de Edge computing et de logiciels.

Les supercalcultateurs (HPC) c’est seulement UNE PARTIE de Big Data.

 

Encore une fois et au risque de me répéter, regardez les noms…

Stellantis, Procter & Gamble, Petrobas, Oak Ridge National Labs…. C’est du souverain ça ?

Le dernier contrat à faire parler de lui, 2 HPC commandé par l’Inde et pas livré à temps, ça devrait être livré en janvier mais Atos n’a pas payé les pièces aux Taiwanais qui ne les ont pas envoyé. Donc l’Inde c’est pas du souverain.

Récemment Atos a signé le contrat Jupiter. 500M€ en consortium pour Euro-HPC Allemagne. 213M€ ou 273M€ (je me souviens jamais) pour Atos. C’est allemand, donc c’est pas du souverain. L’armée commande un HPC tous les 10 ans, ce qu’elle a besoin c’est uniquement de  prestations de maintenance. Environ 150M€ par an.

Donc 120M€ de Cyber, 150M€ par an de HPC. Voilà, c’est juste ça le souverain.

Mais comme la France a besoin d’un HPC tous les 10 ans, l’état emmerde tout le monde. D’ailleurs ça n’a rien à voir avec la dissuation nucléaire, nos bombes peuvent détruire 1000 fois hiroshima et ont été testé en vrai à Mururoa. Les HPC de l’armée, c’est pour simuler les tirs de missibles. Parce que un missile qui comme la corée du nord termine à chaque fois en mer de corée, ça ferait désordre. Donc on les teste d’abord sur HPC.

Les HPC peuvent être achetés à tous ces gens là :

OK, le made in France c’est cool, sauf si ça fait cooler la boite…

D’ailleurs il y a des dizaines de pays qui ont la bombe atomique et n’ont pas de fabricant de HPC, donc c’est des foutaises. C’est pas d’avoir des HPC qui va empêcher nos 2000 soldats français aller se faire carnader par les russes et revenir dans des sac noirs.

Mais ça fait plaisir à tonton Collet-Billon (le vice président d’Atos pour les novices) et aux sénateurs croulants.

Je repète pour que ça entre dans les cerveaux des lecteurs avide de bombes atomiques: il y a des dizaines de pays qui ont la bombe atomique et pas de supercalculteur. Lesquels ? L’angleterre, le pakistan, l’inde, le Brésil, Israel, la Corée du Nord, l’Iran, le Canada…

Ca c’est pour les bombes.

Maintenant pour les missiles il y a des dizaines de pays qui ont des gros missiles et pas de fabricants de supercalculateurs.

Pourquoi Mr LeMaire entre-t-il en hystérie chaque fois qu’on parle de super-calculateur. Parce que entre les logiciels de la DGA et l’OS des supercalculateurs (Linux à priori), il y a une surcouche logiciel dans laquelle Atos a un bon savoir-faire et qui est lié au hard. Donc si l’armée voulait utiliser un Supercalculateur FRONTIERS de HPe (Hewlett Packard Entreprise) ou de Dell, il faudrait utiliser la surcouche logiciel de HP qui aurait accès pendant l’installation aux logiciels de la DGA pour simuler des tirs de missile.

Donc là où tous les pays s’en sortent très bien, la France fait ses caprices et bloque le rachat du groupe depuis des années. Désolé mes chers camarades de Bull, vous savez que je vous aprécie, que je connais vos compétences, mais la pire connerie de Breton a été de racheter Bull. Car sans Bull, déjà il y aurait pas Alia Iassamen 😀 😀 , et Atos serait un groupe comme les autres et il y a longtemps qu’Atos aurait eu une OPA et que les actionnaires s’en seraient sortis à bon compte.

Les supercalculteurs c’était LE kiffe de Breton, vous regardez sur Youtube, il en parle comme de sa première chérie. Ça le fait triquer. Il a pensé que le quantique ce serait en 2020, manque de bol ça sera pas avant 2040 les ordinateurs quantiques. Donc pour 150M€ de Cyber, Breton a fait rentrer cette activité très peu rentable dans Atos, qui s’en sortait avec son leader charismatique Pierre Barnabé, CEO de BDS, puis maintenant ça perd un max d’argent et n’arrive pas à survivre. Airbus a bien senti le loup. Il faut investir immédiatement 200M€ pour rendre les HPC rentable. On tourne sur des logiciels d’il y a 5 ans, on manque de chercheurs pour les nouveaux logiciels car plus d’argent dans les caisses.

Les HPC c’est 450M€ sur 600M€ de CA de Big Data.

Donc Bruno, tu te démerde, tu enlèves ces 450M€ d’Atos. Tu redispatches les 120M€ de contrats sensibles de la cyber high tech à Thalès et Sopra si ça te trou le cul que Daniel les récupère, et tu laisses tout le reste dans Atos.

Paul hagard a répété en mode robot toute la journée de jeudi à ses troupes  : L’état va sauver BDS, l’état va sauver BDS… Surtout pas. Que l’état récupère avec la DGA, le CEA et la BPI ces putains de supercalculateurs acheté pour que Breton face joujou avec le soir dans son bureau. Ca fait 2 ans qu’on fait croire à tout le monde que les supercalculateurs sont géniaux, et il a fallu 2 ans pour qu’enfin Matthieu Pechberty explique dans un reportage il y a 72h que les supercalculteurs ça bouffe la tréso d’Atos. En plus maintenant que les Tawainais demandent à ce que les cartes mères soient payées intégralement avant la fabrication, on peut pas liver ceux que les Hindous nous ont commandé (voir article du TIMES OF INDIA).

Non Atos n’est pas stratégique pour l’état, non il n’y a pas besoin de sortir BDS de Atos, juste les HPC et 3/4 contrats sensibles avec l’armée. J’ai pris volontairement des chiffres conservateurs, mais je suis sur qu’on dépasse pas les 200M€ au total.

Voilà, c’était la démythification de ses pseudo-activités stratégiques. La solution la plus simple serait de les revendre à DELL ou FUJITSU en leur demandant de garder l’usine d’Angers, de garder la cyber civile, la partie civile de big data et de sortir ces 450M€ de CA des HPC pour faire plaisir à Bruno.

Maintenant y’a pas 36000 solutions. Il faut qu’un industriel, avec de la tunes, pas un petit poucet avec de l’argent emprunté aux banques, et qui va se retrouver dans la même situation que Atos avec les taux à 5%, qui injecte 1Md€ de fonds propres + 1Md€ de compte courant, que les créanciers s’assoient sur 70% de leur créances et convertissent les 30% restant en capital.

Atos n’aura quasi plus de dettes et pourra renaite de ces cendres. Il mettra son board, pas une chambre d’enregistrement des décisions de Thierry Breton ou de Bertrand Meunier et des managers compétents. Car actuellement, la qualité des managers recrutés suit l’évolution du cours de bourse.

En résumé, aujourd’hui le seul intérêt stratégique d’Atos, c’est d’avoir un groupe au rayonnement international. Le fameux fleuron. C’est tout et ça s’arrête là.

Messieurs et mesdames les journalistes et tous les intervenants sur Atos cessez de me gonfler les rubignolles avec votre souveraineté. Avant le rachat de Bull Atos se portait très bien, mieux. Il y a donc une vie sans le souverain. Loin de moi l’idée de dire que c’est le rachat de Bull qui a coulé Atos, mais c’était force est de constater qu’à part Breton, personne n’était intéressé par Bull. Et pourquoi ? Je vous laisse la réponse. De toute façon Breton n’a toujours racheté que les trucs que personne ne voulait, Siemens, Bull, Unify, Xerox… Les trucs que les autres voulait il a jamais été bon pour les avoir, Steria et Gemalto.

Breton était un bon technicien, mais un mauvais vendeur, il n’a jamais dépassé les 1% de croissance organique, il le dit lui-même dans l’Usine Nouvelle en 2016 et un très très mauvais acheteur. En gros les trucs que personne ne voulait, on passait un coup de fil à Thierry…

 

Ah, j’allais oublier un truc. Un très bon menteur aussi… Il se serait très bien entendu avec Paul Saleh.

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Si vous avez subi d’énormes pertes sur Atos, sachez qu’une action en réparation est en cours de constitution sur le site Upra.fr (l’Union Pour la Réparation des Actionnaires), pour recouvrer une partie de vos pertes par voie de justice. Cette action sera totalement gratuite pour les plaignants car nous la ferons financer auprès de fonds spécialisés qui prendront un pourcentage en rémunération et l’UPRA ne vous demandera aucun paiement ni cotisation ou autres. À ce jour, plusieurs fonds ont fait part de marques d’intérêts, mais nous n’avons pas encore de réponse définitive. La réponse dépendra du nombre de personnes pré-inscrits et des comptes audités 2023.

Afin de ne pas déstabiliser la société, cette action ne visera ni Atos, ni ses dirigeants ou ex-dirigeants, mais uniquement ses auditeurs (commissaires aux comptes) en particulier DELOITTE supposé être le n°1 mondial de l’audit, mais que l’UPRA soupçonne avoir été très complaisante vis-à-vis d’Atos avec les règles comptables en vigueur, et leur reproche d’avoir fait manquer une chance aux actionnaires de ne pas acheter l’action quand elle était surcotée vis-à-vis de sa réelle valeur et d’avoir fait manquer une chance d’avoir vendu, quand la société s’effondrait et que la comptabilité ne reflétait pas cet effondrement, en particulier une absence totale de dépréciation d’actifs en 2022.

Je rappelle qu’à la publication d’un jugement qui dirait le contraire, Deloitte est supposé avoir certifié les comptes d’Atos de manière totalement sincère, et l’avis exprimé ci-dessous est l’avis de l’UPRA uniquement et reste à l’état de soupçons tant que nos preuves n’auront été validé par un juge.

Pour des raisons de coûts de procédure, elle est réservée aux personnes ayant subi des pertes supérieures à 10 000€, sinon les coûts judiciaires, avocats, expertises, etc… en millions d’euros seraient supérieurs à la perte et ne seraient pas rentables pour le fonds qui financera ce recours. Soyez assuré qu’il ne s’agit pas de snobisme, mais réellement de contraintes financières.

www.upra.fr

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