Interview : Atos en route pour Paris : « Ces Jeux nous tiennent particulièrement à cœur » [CIO]

 

+ partie 2, en fin d’article « Atos, le point sur 20 ans de transformation technologique au service des JO »
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Alors que le compte à rebours jusqu’aux Jeux Olympiques de Paris 2024 s’égrène, les partenaires olympiques mondiaux se préparent à jouer un rôle crucial dans la réussite des Jeux. Dans le cadre de notre série « En route pour Paris », ces partenaires reviennent sur le soutien essentiel qu’ils apporteront à cette occasion et font part de leur enthousiasme à l’idée de contribuer à façonner une expérience olympique inoubliable aussi bien pour les supporteurs que pour les athlètes. Nous nous entretenons ici avec Angels Martin, directrice générale pour les Jeux Olympiques au sein de la division « grands événements » d’Atos.

Du point de vue technologique, en quoi les Jeux Olympiques sont-ils uniques ?Il s’agit d’un événement très spécial, car vous connaissez des années à l’avance la date et l’heure de la cérémonie d’ouverture, et vous savez qu’il n’y a aucun moyen de changer cela, aucun moyen de la reporter, donc vous devez être prêt. Pour cela, nous testons, nous préparons à l’avance et nous testons encore et encore pour nous assurer que tout sera prêt à la date de la cérémonie d’ouverture.

Angels

© IOC/Christophe Moratal – Angels Martin,
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Quel est le moment le plus mémorable de votre contribution aux Jeux Olympiques ?

Il y en a plein, car nous sommes le partenaire informatique mondial du CIO depuis les Jeux de Salt Lake City en 2002. Il y a donc beaucoup de moments spéciaux. Mais si je dois souligner quelque chose, ce dont nous sommes le plus fiers, c’est d’avoir pu accompagner le CIO dans la transformation numérique des Jeux Olympiques et de fournir la technologie nécessaire pour que les Jeux soient l’événement le plus connecté de tous les temps.

Qu’est-ce qu’Atos attend en priorité des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris ?

Paris 2024 est un événement très spécial pour nous car notre siège social est à Paris. Même si nous sommes un groupe mondial, nous avons des origines françaises très fortes, et ces Jeux nous tiennent particulièrement à cœur. De plus, le comité d’organisation souhaite ouvrir les sports au grand public avec son slogan « Ouvrons grand les Jeux ». Nous sommes très heureux de contribuer à ce projet, car il donne aux gens la possibilité de participer et d’être encore plus proches des Jeux.Quelles sont les principales étapes pour Atos sur la route de Paris ?En octobre 2023, nous avons ouvert le Centre des opérations technologiques, où nous contrôlons toutes les technologies de l’information dans les différents sites et où nous gérons tout incident susceptible de se produire sur les 63 sites où se dérouleront les compétitions. Il s’agissait là d’une étape importante. Une autre étape importante est celle des épreuves tests. Nous avons déjà eu la première série d’épreuves tests qui nous aident à nous préparer pour les Jeux et durant lesquelles nous pouvons mettre à l’épreuve nos systèmes, tester les processus, mais aussi le niveau de préparation des personnes qui travailleront aux Jeux.

Fin du premier article.
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– COPYRIGHTS CIO –

Le point sur vingt ans de transformation technologique pour les Jeux Olympiques au seing d’Atos

Pendant plus de 20 ans, Michèle Hyron a fait partie de l’équipe d’Atospartenaire olympique mondial, qui a contribué à faire entrer les Jeux Olympiques dans l’ère numérique. Après avoir pris sa retraite en mars, elle se penche avec nous sur la manière dont les Jeux – et la technologie qui les alimente – ont évolué au cours des 20 dernières années.
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Le point sur vingt ans de transformation technologique aux Jeux Olympiques
© IOC/Adam Glanzman
Michèle Hyron connaît mieux que quiconque le rôle vital que joue la technologie dans l’organisation réussie des Jeux Olympiques. Ayant fait partie de l’équipe d’Atos à chaque édition des Jeux depuis Salt Lake City 2002, elle a pu constater de visu l’importance croissante de la technologie dans les opérations liées aux Jeux, le partenaire informatique mondial étant au centre de l’effort technologique complexe qui est indispensable au bon déroulement de la manifestation olympique.
Michèle Hyron a également joué un rôle central dans le succès des dernières éditions des Jeux, en tant que responsable de l’intégration des technologies chez Atos de Londres 2012 à Tokyo 2020, en dirigeant le consortium de partenaires informatiques qui conçoivent, construisent et exploitent l’infrastructure et les solutions informatiques clés pour chaque édition des Jeux.
Michèle Hyron
© IOC/Camille Garzon – Michèle Hyron
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Pour Michèle Hyron et tous les membres d’Atos, les projets olympiques sont des entreprises de grande envergure. En plus de fournir des systèmes et solutions informatiques vastes et complexes, le rôle d’Atos consiste à s’assurer que chaque édition des Jeux est entièrement connectée, sécurisée et opérationnelle sur le plan numérique. Afin de garantir qu’aucune perturbation ne se produise pendant les Jeux, Atos et son personnel effectuent en outre des milliers d’heures de tests avec tous les partenaires informatiques pour s’assurer que chaque système fonctionne aussi efficacement que possible au moment des Jeux.
« Tout a changé »
Ces 20 dernières années, alors que la transformation numérique des Jeux Olympiques s’est accélérée, Michèle Hyron a assisté à une évolution de ces systèmes essentiels, les opérations technologiques passant à un système plus centralisé et automatisé, contribuant à réduire l’empreinte carbone et les coûts des Jeux, tout en favorisant l’innovation. »Quand je repense à l’époque où je travaillais sur les Jeux Olympiques et Paralympiques, je peux dire sans me tromper que tout a changé », confie-t-elle. Et d’ajouter : « Entre Salt Lake City 2002 et Rio 2016, nous avons construit et démantelé des centres de données physiques sur chaque site. Le processus était lourd à gérer et les exigences matérielles ne cessaient d’augmenter à mesure que nous devions introduire plus de données dans les systèmes. Il y avait aussi des préoccupations environnementales. L’alimentation des infrastructures physiques nécessitait d’énormes quantités d’électricité, et la durabilité était une préoccupation croissante. »
Atos at the Olympic Games
© IOC/Luke Walker
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Afin de résoudre ces problèmes, Atos a commencé à migrer une partie de son infrastructure vers le cloud pour les Jeux de Londres 2012, en commençant par les systèmes de gestion, notamment les systèmes d’inscription et de qualification par sport, de gestion de la main-d’œuvre et d’accréditation.
Ainsi que l’explique Michèle Hyron : « Au cours des années qui ont suivi, nous avons continué à transférer davantage de systèmes vers le cloud. Lorsque nous avons commencé à planifier l’édition de Tokyo 2020, nous avons décidé d’opter pour une approche entièrement basée sur le cloud, ce qui nécessitait de repenser tous les aspects de notre stratégie de déploiement informatique. »« Une courbe d’apprentissage laborieuse »
Le parcours olympique de Michèle Hyron a commencé lorsqu’Atos est devenu le partenaire informatique mondial du Mouvement olympique avant les Jeux Olympiques d’hiver de Salt Lake City 2002. Après avoir travaillé comme développeuse de logiciels dans le secteur des transports et comme intégratrice de systèmes pour la première centrale nucléaire française gérée par ordinateur, elle a été attirée par le défi que représentait l’intégration des énormes systèmes informatiques des Jeux Olympiques, même si cela signifiait déraciner sa famille de Grenoble, en France, pour s’installer aux États-Unis. »Ils cherchaient des personnes pour rejoindre l’équipe et aller vivre à Salt Lake City. Ma famille et moi avons décidé de sauter le pas », se souvient-elle. « Ce fut une grande transition. Il y avait une courbe d’apprentissage laborieuse et une barrière linguistique à surmonter, mais j’avais confiance en ce que je pouvais apporter au projet. »
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Michèle Hyron a travaillé comme responsable qualité aux Jeux de Salt Lake City 2002 avant de devenir responsable de l’intégration pour l’édition d’Athènes 2004 et responsable des opérations pour celle de Beijing 2008. Sa grande expérience lui a ensuite valu d’être nommée intégratrice en chef pour les Jeux Olympiques de Londres 2012 – un poste qu’elle a occupé jusqu’à sa retraite après l’édition de Tokyo 2020. En repensant au temps qu’elle a passé à travailler sur les Jeux, Michèle Hyron admet que c’était différent de tout autre projet auquel elle avait participé. »J’ai rapidement découvert que travailler sur l’informatique des Jeux Olympiques était un défi sur les plans logistique, administratif et diplomatique, un défi sans commune mesure avec ce que j’avais connu jusqu’alors », précise-t-elle. « Nos clients directs sont le CIO et le comité d’organisation de la ville hôte.
Mais nous devons également travailler avec les diffuseurs, les opérateurs de télécommunications, la presse et divers partenaires technologiques. Ce grand nombre de parties prenantes nous oblige à composer avec la culture et la bureaucratie de la ville et du pays hôtes, ainsi qu’avec des dizaines d’entités institutionnelles de tous types et de toutes tailles. »« Des souvenirs précieux »En travaillant sur dix éditions des Jeux, dans dix pays différents et sur quatre continents, Michèle Hyron a vécu une multitude d’expériences olympiques extraordinaires et a également relevé de nombreux défis uniques, notamment ceux posés par la pandémie de COVID-19 et le report des Jeux de Tokyo 2020.
En réfléchissant à sa carrière olympique à la fois longue et variée, elle n’hésite pas à saluer celles et ceux avec qui elle a travaillé pour contribuer à la transformation technologique des Jeux. »Ces vingt dernières années ont été marquées par des moments forts sur les plans personnel et professionnel », indique-t-elle. Et de poursuivre : « J’ai été émerveillée par la façon dont la technologie a évolué, et je suis fière d’avoir travaillé avec des centaines de professionnels de l’informatique et d’experts d’autres domaines, tous incroyables. La chose la plus importante que j’ai apprise au cours de ma carrière, c’est que la technologie n’est efficace que si le personnel qui la met en place l’est aussi.
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Atos at the Olympic Games
© IOC/Mike Stobe
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« Pour mener à bien un projet de cette ampleur, vous devez constituer la bonne équipe. Entourez-vous de personnes très compétentes, curieuses sur le plan intellectuel et dignes de confiance. Vous devez leur donner toute la latitude nécessaire pour progresser et leur fournir une gouvernance solide pour atteindre chaque étape importante. Si votre équipe est prête à faire face à toute éventualité, vos partenaires vous accorderont leur confiance. »Maintenant qu’elle est à la retraite après avoir quitté Atos fin mars, Michèle Hyron se souvient avec émotion de ses réalisations olympiques, tout en se réjouissant d’assister de loin à la transformation continue des Jeux.
« Je chéris chaque moment depuis ce fameux jour où j’ai quitté la France pour les États-Unis », reconnaît-elle. « Je suis fière d’avoir construit des environnements informatiques sécurisés, durables et évolutifs qui ont transformé l’expérience olympique de millions de personnes dans le monde. J’ai hâte de voir les développements que les nouvelles technologies et les équipes apporteront, et de quelle manière elles continueront à transformer les Jeux Olympiques pour les années à venir. »

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Si vous avez subi d’énormes pertes sur Atos, sachez qu’une action en réparation est en cours de constitution sur le site Upra.fr (l’Union Pour la Réparation des Actionnaires), pour recouvrer une partie de vos pertes par voie de justice. Cette action sera totalement gratuite pour les plaignants car nous la ferons financer auprès de fonds spécialisés qui prendront un pourcentage en rémunération et l’UPRA ne vous demandera aucun paiement ni cotisation ou autres. À ce jour, plusieurs fonds ont fait part de marques d’intérêts, mais nous n’avons pas encore de réponse définitive. La réponse dépendra du nombre de personnes pré-inscrits et des comptes audités 2023.

Afin de ne pas déstabiliser la société, cette action ne visera ni Atos, ni ses dirigeants ou ex-dirigeants, mais uniquement ses auditeurs (commissaires aux comptes) en particulier DELOITTE supposé être le n°1 mondial de l’audit, mais que l’UPRA soupçonne avoir été très complaisante vis-à-vis d’Atos avec les règles comptables en vigueur, et leur reproche d’avoir fait manquer une chance aux actionnaires de ne pas acheter l’action quand elle était surcotée vis-à-vis de sa réelle valeur et d’avoir fait manquer une chance d’avoir vendu, quand la société s’effondrait et que la comptabilité ne reflétait pas cet effondrement, en particulier une absence totale de dépréciation d’actifs en 2022.

Je rappelle qu’à la publication d’un jugement qui dirait le contraire, Deloitte est supposé avoir certifié les comptes d’Atos de manière totalement sincère, et l’avis exprimé ci-dessous est l’avis de l’UPRA uniquement et reste à l’état de soupçons tant que nos preuves n’auront été validé par un juge.

Pour des raisons de coûts de procédure, elle est réservée aux personnes ayant subi des pertes supérieures à 10 000€, sinon les coûts judiciaires, avocats, expertises, etc… en millions d’euros seraient supérieurs à la perte et ne seraient pas rentables pour le fonds qui financera ce recours. Soyez assuré qu’il ne s’agit pas de snobisme, mais réellement de contraintes financières.

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