Belle leçon pour les apprenti-sorciers en ingénierie financière.
Des scissions réussies, il y en a quand même eu quelques unes, mais globalement c’est plutôt 80% d’échecs. Celle d’IBM n’a pas fait perdre de valeur, POUR l’INSTANT, mais n’en a pas créé.
Je remet le graphique de la mise en bourse de Kyndryl le 4 nov 2021, qui pourrait préfigurer ce qui arrivera à Eviden :
Et petit message à Nathalie Senechault qui considère dans une interview , la scission comme l’expérience ultime de sa vie (propos véridiques). J’espère que ça va pas se passer pareil pour Atos, sinon il faudra refaire l’interview… Et se contenter d’un cours global oscillant entre 12 et 16€ pendant 2/3 ans…
Suite à notre article SCISSION ATOS, Partie 2, nous avons évoqué la scission IBM dont McKinsey a fait une sorte de copier-coller avec Atos, alors jusqu’à reprendre les même termes SpinCo, etc…
IBM a séparé l’infogérance + une partie du cloud des autres activités. Sans que ce soit 100% le même périmètre que TFco Eviden, c’était la même logique. IBM = Eviden et TFco = Kyndryl pour faire très simple et très caricatural.
J’y expliquait que la somme des parties était de $3 supérieure au cours pré-scission en disant « tout ça pour $3 ».
Au 25/04, la somme des parties est identique au cours d’IMB pré-scission. La scission n’a donc servi à rien pour les actionnaires.
A bon entendeur Madame Soleil…
J’en profite pour faire un point sur la partie 3 qui est retardée pour des raison de santé fragile. J’espère vendredi ou samedi.