La société d’Audit SORGEM a remis le 10 septembre son rapport d’évaluation de la valeur d’Atos. Le cours de bourse actuel leur parait être de l’ordre de l’anomalie de marché. (Page 107).
Sur les trois mois précédant, soit entre le 30 mai 2024 et le 31 août 2024, les différentes références de cours, comprises entre 0,66 € et 1,74 €, extériorisent une capitalisation boursière comprise entre 73,7 M€ et 194,3 M€168, soit entre 2% et 5% seulement du montant de la dette financière nette pré Plan (4,22 Mds€). Dans ces conditions, la référence au cours de bourse nous paraît trop incertaine et volatile pour pouvoir être retenue.
Nous notons néanmoins que le cours de bourse extériorise aujourd’hui, en spot au 30 août 2024, une valeur de 0,82 euro, soit un niveau très supérieur aux conditions des différentes augmentations de capital. Nous ne sommes pas en mesure d’expliquer précisément l’origine de ces écarts qui nous paraissent relever d’une anomalie de marché d’autant que les conditions des différentes augmentations de capital sont aujourd’hui connues.
SORGEM estime aussi que tous les objectifs de cours des analystes sont surévalués par rapport à la dilution.
Comme d’habitude le blog avec sa Recomap à 0.015 avait raison…
Le rapport complet a été commandé par Atos à la société SORGEM, réalisé pour un montant de 350 000€ et livré le 10 septembre.
Un deuxième article est à venir sur la valorisation des actifs d’Atos selon ce rapport SORGEM et qui montre que la dette est supérieur aux actifs et que donc Atos vaut zéro. Je rappelle que 0.00€ est l’objectif du blog à 18 mois (« Recomap » amateur).
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Si vous avez subi des pertes en tant qu’actionnaire ou ancien actionnaire d’Atos, ou en tant que porteur d’options donnant droit à des actions, sachez qu’une action en réparation est en cours de préparation. Des informations complémentaires sont disponibles sur le site Upra.fr (l’Union Pour la Réparation des Actionnaires). Notre association tente, pour la première fois, de lancer une action groupée financée par des fonds spécialisés dans le financement de contentieux. Il s’agit d’une première en France dans un dossier où des manquements à la réglementation boursière et comptable sont suspectés. Et il s’agit aussi d’une chance pour les plaignants puisque cette action est sans aucune avance de fonds, ni aucun engagement financier, hormis en cas de victoire.
La France connaît un précédent significatif de financement de contentieux par des fonds spécialisés. Ce précédent fait suite au gel des avoirs du fonds H20, consécutif à une violation de la réglementation applicable aux gestionnaires de fonds d’actifs. Bien que ce précédent soit quelque peu différent du nôtre, les discussions avec les fonds initiées dès février avancent car il y a de l’intérêt pour pénétrer un nouveau marché en France. Ces discussions sont donc longues en raison de l’absence de précédents, mais elles progressent.
En résumé, que vous soyez actionnaire ou porteur d’options donnant droit à des actions, vous pouvez espérer recouvrer une partie de vos pertes et vous joindre à la cause sans qu’aucun versement de votre part ne soit nécessaire. La réussite de l’action dépendra du nombre de « pertes éligibles » que nous pourrons rassembler. Le caractère éligible ou non des pertes dépend de l’issue des investigations sur les comptes du groupe ces dernières années. Si vous n’êtes pas encore préinscrit sur le site de l’UPRA, il est encore temps de le faire. Un site web sera entièrement dédié à l’action, on espère courant automne.
Pour des raisons de coûts de procédure, elle est réservée aux personnes ayant subi des pertes supérieures à 10 000€ minimum, sinon les coûts judiciaires, avocats, expertises, etc… qui vont se monter en millions d’euros seraient supérieurs à la perte et ne seraient pas rentables pour le fonds de litige. Soyez assuré qu’il ne s’agit pas de snobisme, mais réellement de contraintes financières.