Le Roi Nourdine est mort, vive le Roi Carlo – Carlo D’Asaro Biondo, « l’Arturo Brachetti du management » – Portrait [Brève-blog]

 

Je ne sais pas si vous connaissez Arturo Brachetti, l’un des meilleurs transformistes. Il change de costumes en 1/2 seconde, des dizaines de fois pendant son spectacle, c’est époustouflant.

Ça tombe bien, Carlo est Italien aussi et un genre de transformiste aussi visiblement ! (Ne pas confondre avec transgenre, on ne parle que de costumes !)

On rigolerait plus avec Arturo par contre…

Carlo d’Asaro, profession : transformiste !

Carlo le maestro du transformisme corporatif, a fait de l’art de jongler avec les postes de direction sa raison de vivre.
Avec une galerie impressionnante de titres, ce virtuose des affaires a déjà conquis le monde du spectacle et n’a plus pour rival qu’Arturo Brachetti.
Maitre incontesté du « Quick Change », Carlo d’Asaro passe en moins de 2 secondes des rôles d’administrateur du board, de DG du groupe Atos, COO du groupe Atos, CEO d’Eviden, CEO de BDS à celui de CEO de TFCo.

Carlo jongle avec les responsabilités comme Arturo jongle avec les costumes. En un instant, il va d’une réunion de direction à une conférence stratégique, puis à une séance de brainstorming, sans que personne ne comprenne vraiment comment il le fait.

Carlo garde jalousement ses techniques secrètes de magicien du management.
« C’est inutile de dévoiler les coulisses de la gestion », déclare-t-il avec un sourire mystérieux. « L’important, c’est que les résultats soient magiques. »

Peu importe que le « reverse factoring » se transforme en « extension de créance client » tant que le spectateur ne voit rien !

Ceux qui ont eu la chance d’observer Carlo à l’œuvre saluent sa capacité à se fondre totalement dans chaque rôle. Comme Brachetti, il incarne chaque poste avec une perfection déconcertante, laissant les observateurs médusés se demander s’il possède réellement un double ou s’il est simplement un génie du multitasking.

Imaginez-le, le matin, revêtu de son impeccable costume Armani taillé sur mesure, accueillant les employés à Bezons avec une élégance digne d’un maître des Oscars.
Mais ne vous y trompez pas, 2 secondes plus tard, il porte un hoody de chez HackerOne, s’immerge dans le monde obscur de la cybersécurité avec aisance, un masque Vénitien d’Anonymous sorti d’on ne sait où sur le visage.

Les codes et les algorithmes n’ont pas de secrets pour lui.

Puis, il apparait avec le polo décontracté Brunello Cucinelli de Mark Zuckerberg (taille XXL, pas S, quand il a enfilé le polo dédicacé par Mark sa femme a pensé qu’il portait un crop-top…) , pour une rencontre avec de menus start-ups comme Airbus Defence and Space, jonglant avec les idées et les innovations le casque de réalité virtuelle Meta Quest 3 offert par Mark sur les yeux.

Tel est Carlo, toujours changeant.

Quel sera son prochain rôle, président d’Atos si par accident JP se prenait la baume du Solaris 55 dans la tronche (c’est bien arrivé à Tabarly…) ou vice-président d’Atos si Collet-Billon nous faisait un arrêt cardiaque. Je ne rigole pas. Bernard Bourigeaud 79 ans, fondateur d’Atos et président en poste de Worldline nous a quitté en décembre d’une pneumonie soudaine, alors qu’il était en pleine forme. S’il y a quelque chose contre lequel on ne peut rien, c’est le temps qui passe.

En tout cas, avouons-le, si le transformisme, ça fait rire, côté pratique, le couteau suisse ça reste une valeur sûre, puisque ça existe toujours depuis 100 ans. Rien de tel en pique-nique pour à la fois couper le sauss et ouvrir la bouteille de pinard.

Allons-même plus loin, Paul Saleh jette l’éponge. Calro deviendrait Vice-président, CEO groupe, COO groupe, CEO EVIDEN, CEO TFCo et attention Laurent, de là à ce qu’il devienne COO de TFCo aussi… Je serais vous, je préparerais un plan B. Et Peter, aussi, les plan B c’est à la mode en ce moment. Il faut toujours un petit plan B avec soi…

Si d’aventure le repreneur ne devait pas le garder, il aura des CV pour ses trois prochaines vies notre ami Carlo !

 

======

Si vous avez subi d’énormes pertes sur Atos, sachez qu’une action en réparation est en cours de constitution sur le site Upra.fr (l’Union Pour la Réparation des Actionnaires), pour recouvrer une partie de vos pertes par voie de justice. Cette action sera totalement gratuite pour les plaignants car nous la ferons financer auprès de fonds spécialisés qui prendront un pourcentage en rémunération et l’UPRA ne vous demandera aucun paiement ni cotisation ou autres. À ce jour, plusieurs fonds ont fait part de marques d’intérêts, mais nous n’avons pas encore de réponse définitive. La réponse dépendra du nombre de personnes pré-inscrits et des comptes audités 2023.

Afin de ne pas déstabiliser la société, cette action ne visera ni Atos, ni ses dirigeants ou ex-dirigeants, mais uniquement ses auditeurs (commissaires aux comptes) en particulier DELOITTE supposé être le n°1 mondial de l’audit, mais que l’UPRA soupçonne avoir été très complaisante vis-à-vis d’Atos avec les règles comptables en vigueur, et leur reproche d’avoir fait manquer une chance aux actionnaires de ne pas acheter l’action quand elle était surcotée vis-à-vis de sa réelle valeur et d’avoir fait manquer une chance d’avoir vendu, quand la société s’effondrait et que la comptabilité ne reflétait pas cet effondrement, en particulier une absence totale de dépréciation d’actifs en 2022.

Je rappelle qu’à la publication d’un jugement qui dirait le contraire, Deloitte est supposé avoir certifié les comptes d’Atos de manière totalement sincère, et l’avis exprimé ci-dessous est l’avis de l’UPRA uniquement et reste à l’état de soupçons tant que nos preuves n’auront été validé par un juge.

Pour des raisons de coûts de procédure, elle est réservée aux personnes ayant subi des pertes supérieures à 10 000€, sinon les coûts judiciaires, avocats, expertises, etc… en millions d’euros seraient supérieurs à la perte et ne seraient pas rentables pour le fonds qui financera ce recours. Soyez assuré qu’il ne s’agit pas de snobisme, mais réellement de contraintes financières.

www.upra.fr