SNCM, Flo, PSG, Virgin… Walter Butler, le franc-tireur du sauvetage d’entreprise – Portrait [CHALLENGES]

 

Le blog a tiré a boulet rouge contre Walter Butler après sa saillie violente contre Kretinsky dans les Echos. Il nous apparaissait important pour avoir une certaine objectivité de publier un article à décharge de Walter Butler.

Assez surprenant dans cet article, on sent un homme assez riche et pas près de ses sous, prêt à rajouter une rallonge de plusieurs millions pour un plan de licenciement, mais pas prêt à mettre plus que 50M€ et encore vous savez qu’il y a marqué « un groupe d’investisseurs dont Walter Butler » qui laisse à penser que la contribution de Butler seule est inférieure à 50M€.

On notera aussi que Me Hélène Bourbouloux est citée à plusieurs reprises dans cet article et très élogieuse avec l’homme d’affaires. J’inciterai les équipes de Kretinsky à vérifier le degré de proximité.

D’autre part j’inviterais à revoir ses sources, le journaliste qui dit « on ne lui a jamais vu faire un coup en dessous de la ceinture… ». Quand on se paie un publi-reportage dans Les Echos contre son adversaire... Ça laisse rêveur.

Après qu’il possède un nombre des qualités qui lui sont prêtées dans l’article, là, je veux bien prêter le bénéfice du doute, mais quand on dit « ce gars n’a jamais fait un coup en dessous de la ceinture et que vous voyez ce qui est ci-dessous, ça décrédibilise un peu le portrait…

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COPYRIGHTS CHALLENGES –

PORTRAIT A bientôt 62 ans, le pionnier du sauvetage d’entreprise est tout sauf retraité. Très actif en Asie, son nouveau « Far West », il investit à l’instinct tous azimuts. Sa force ? Flairer les opportunités.

Par Delphine Dechaux le 

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Regard perçant derrière de petites lunettes, bouille ronde surmontée d’un crâne lisse, carrure de rugbyman, sourire jovial sur ses lèvres fines, Walter Butler remonte sa manche. L’élégant financier porte une montre connectée made in China. Un gadget qu’il arbore avec fierté : il est le fondateur et le premier actionnaire de Noerden, fabricant d’objets connectés installé à Shanghai. Depuis mai dernier, la montre Noerden fait un malheur sur les sites d’e-commerce chinois. « Si l’on n’est pas à l’écoute du reste du monde, on vieillit », sourit le pionnier du sauvetage d’entreprises en France, 61 ans.

Besoin d’indépendance

SNCM, Flo, PSG, Virgin… Le nom romanesque de Walter Butler, hérité d’une mère brésilienne et d’un père américain, imprègne depuis vingt-cinq ans les bancs des tribunaux de commerce. « De la naissance à la renaissance », comme le résume le site Butler Industries… Les projecteurs étant récemment moins braqués sur lui, ce redresseur habile pouvait donner l’impression d’être sorti des affaires. Erreur. Walter Butler investit activement, dans des entreprises de tous âges, en difficulté, mais aussi en pleine forme. En plus de l’Asie – où, après Shanghai, il vient d’ouvrir un bureau à Singapour -, ses participations s’éparpillent entre les télécoms (Nextira-One), l’immobilier et la dette d’entreprises (Butler Corum) et la sécurité (Almas Industries).

Un foisonnement à l’image du bureau dont il ouvre la porte avec un sourire espiègle. Ouvrages d’art, codes de droit, prototypes, vêtements de sport, un incroyable fouillis d’objets envahit la pièce. Sur une table, les fameuses montres chinoises. Pourquoi la Chine ? « Le challenge que je m’étais donné, c’était de gagner autant en Asie qu’en Europe. La Chine, c’est le Far West. »

En 1983, quand il sort quatrième de la promotion Solidarité de l’Ecole nationale d’administration (ENA) et choisit l’inspection des Finances, le brillant étudiant n’a pourtant pas le profil d’un cowboy. Il a adoré l’école, y a noué des amitiés fidèles et s’est même risqué à en prendre la défense dans une tribune du Monde sous le pseudonyme de William Brulé. A l’inspection, il a pour chefs de mission Frédérique Bredin, qui deviendra ministre, et le futur patron d’Axa, Henri de Castries. Envoyé en province loin de ses bases, il se passionne pour les comptes publics. « Je me souviens d’une affaire dans laquelle nous pouvions soupçonner des malversations, se souvient Pierre-André de Chalendar, le président de Saint-Gobain, qui fut son compagnon d’inspection. Ne lâchant rien, il avait un côté Colombo. »

En 1986, sans finir ses années d’inspection, il rejoint le cabinet de François Léotard comme conseiller du ministre de la Culture. Le voilà aux avant-postes de la bataille pour la privatisation de TF 1. Une aventure si exaltante qu’il décide, quand elle prend fin en 1987, d’abandonner la fonction publique. « Je m’étais posé la question : vais-je trouver mieux que ce que je viens de faire ? », explique-t-il. Direction Goldman Sachs, au siège de New York. Il y fait ses classes dans les fusions-acquisitions, noue d’autres amitiés et voyage sans répit. Mais, une deuxième fois, le désir d’indépendance le gagne. Incapable de se projeter dans une carrière de salarié, il quitte les grandes structures. Pour toujours.

BDDP, premier fait d’armes

En 1991, son aventure d’entrepreneur démarre. A 35 ans, l’ex-banquier crée un fonds de private equity à son nom : Butler Capital Partners. Le pluriel de « Partners » est en trop : il partira seul à la conquête de l’Ouest. « Comment ai-je fait mes premiers investissements ? J’en suis encore surpris. Je n’avais pas de track record, une simple feuille blanche, et c’était la crise », confie-t-il. Il obtient l’appui de Bernard Esambert, l’ex-conseiller industriel de Georges Pompidou reconverti chez le banquier Edmond de Rothschild. Et se trouve un mentor en la personne de François Pinault. En 1993, l’homme d’affaires breton l’oriente vers une affaire à part : l’agence publicitaire BDDP qui, écrasée par une dette colossale après une acquisition mal ficelée aux Etats-Unis, a besoin d’un repreneur. En acceptant, le financier s’attire davantage la reconnaissance des 37 banques créancières que des fondateurs et empochera plusieurs fois sa mise. La légende Butler est née.

Dès lors, pour les situations spéciales, on se passera sa carte de visite. Il reprend en 1998 Thomainfor, une ex-filiale de Thomson (qui deviendra Osiatis), France Champignons en 2003, le groupe Flo en 2004. En 2005, l’Etat lui confie les clés de la compagnie maritime corse, la SNCM, privatisée dans un contexte social très dur. En 2010, l’Adit, l’agence d’intelligence économique détenue par l’Etat, cherche un actionnaire. Encore lui.

Pour racheter des sociétés à la barre du tribunal et les redresser, il faut un profil bien particulier : décryptage des « vrais » chiffres, pragmatisme, flair, rapidité et vision à long terme. Walter Butler coche toutes ces cases. Loin de le décourager, la complexité l’excite. « Un problème compliqué, c’est un problème simple qu’il faut savoir dénouer », dit celui qui s’efforce toujours de « chercher un angle que d’autres ne voient pas. » L’administratrice judiciaire Hélène Bourbouloux apprécie, elle, « une très grande intelligence des situations et un sens aigu du timing ». En 2011, dans le dossier Anovo, une entreprise de reconditionnement de téléphones mobiles, il est le seul candidat à la reprise à lui signer sans broncher un chèque de 2 millions d’euros, pour payer les salaires du mois. Un acte fort qui achève de convaincre le tribunal de lui confier l’entreprise. Son irréductible optimisme a joué aussi. « Personne dans l’équipe ne voulait y aller, il a beaucoup poussé », se souvient Frédéric Favereau, dans son équipe depuis treize ans.

Endurci par son enfance

Restructurer des entreprises demande des nerfs d’acier et du courage physique. Dans la reprise des ferries corses de la SNCM (où il empoche 5,5 fois sa mise), il accepte, à contre-coeur, une protection policière après avoir reçu des menaces de mort. Il y a des réussites spectaculaires mais aussi des échecs, inévitables. Pas évident d’assumer la mauvaise publicité autour de son nom, lorsque Virgin est liquidé, première victime d’Amazon et de loyers trop chers. Ni d’abandonner des combats. « Se résoudre à l’échec du transporteur Sernam a dû être très dur, estime un protagoniste du dossier. Il avait essayé toutes les solutions, par tous les bouts. » Cet homme secret, qui n’emploie presque jamais le pronom « je », lui préférant un « on » impersonnel, en garde-t-il une amertume, des cicatrices ? Il semble peu sujet à l’angoisse et inquiet du qu’en-dira-t-on. Son enfance – dont on devine les blessures – l’a probablement cuirassé. Très jeune, il a dû surmonter l’épreuve d’un brutal arrachement à son pays natal. Né au Brésil, le petit Walter quitte Rio de Janeiro en 1963, à 7 ans, « dans les bagages de sa mère ». Audace rare pour le Brésil conservateur de l’époque, cette aristocrate a quitté le père de ses enfants, avant de s’installer en France pour suivre son troisième mari, un Français. L’enfant qui allait à la plage tous les jours après l’école ne parle pas un mot de français. Il découvre le froid, la grisaille, la rigueur des Frères des écoles chrétiennes bordelaises. Et l’absence du père.

Ethique des affaires

Fin stratège, rude négociateur, mauvais perdant, Butler n’a pas peur de casser la vaisselle. Mais le microcosme du retournement d’entreprise s’accorde à lui reconnaître une impeccable éthique des affaires. « C’est un monsieur super-correct, je ne l’ai jamais vu faire la moindre saleté », confie un vétéran du secteur. Rompu au dialogue avec les syndicats, il est très attentif à la question sociale. En 2011, il reprend Anovo avec un plan préservant 85 % des emplois et la totalité des usines, quand ses concurrents ne proposent de garder que 300 salariés sur 1 000. Un sauvetage réussi qui lui vaut le Prix Ulysse du retournement d’entreprise en 2015. Et lorsqu’il doit se résoudre à jeter l’éponge, il a des gestes discrets que d’autres n’ont pas. Il ajoute ainsi plusieurs millions de sa poche pour améliorer le plan de départ des salariés de Virgin puis de ceux de la Sernam. Et, en 2015, lorsqu’il rachète NextiraOne et ses 1 400 emplois, il obtient l’accord unanime du comité d’entreprise. « C’est la seule fois de ma vie où j’ai pu voir un syndicaliste, les larmes aux yeux, se lancer dans un vibrant plaidoyer en faveur d’un repreneur », n’en revient pas son avocat, Philippe Druon.

Fortune faite – il est classé au 190e rang du palmarès de Challenges -, Walter Butler n’a plus rien à prouver. En 2013, il a décidé d’abandonner le modèle du private equity, qui impose de lever des fonds tous les cinq ou six ans et de rendre des comptes à des investisseurs. Et il risque ses propres deniers. Une liberté qui lui permet d’investir au gré des occasions. Ainsi, en 2010, lorsque le crédit bancaire se raréfie, il pressent que la dette d’entreprise devient une belle opportunité. Associé à un ancien de la Société générale, il lance un fond de dettes à Londres. Autre filon, les fonds immobiliers : en 2011, il prend 37 % du capital à la création de Corum, un gestionnaire d’actifs immobiliers. Bien vu : la start-up, installée dans sept pays, gère aujourd’hui 1,7 milliard d’euros. Réunis fin 2017, dette et immobilier prospèrent sous la marque Butler Corum.

Financier solitaire

Pour trouver des dossiers, cet électron libre ne compte que sur lui-même. Certes, il connaît tous ceux qui comptent dans les affaires et la politique – de son ami Dominique de Villepin au président de la République en passant par le patron du renseignement. Cela n’en fait pas pour autant un homme de réseaux. Armé d’un humour ravageur, « il porte un regard balzacien sur les affaires françaises », estime un patron qui le connaît bien. Une indépendance qui peut déplaire : « Il est vu comme extrêmement égocentrique, tacle une vieille relation. Les autres entrepreneurs n’ont pas envie de travailler avec lui car il ne renvoie pas les ascenseurs. » Plusieurs associés l’ont quitté, frustrés de rester dans son ombre. « Je ne chasse jamais en meute », observe simplement Butler.

Souvent, le financier entrepreneur se laisse guider par la curiosité ou ses passions. Ainsi, en 1999, quand on lui présente Pauline d’Orgeval, fondatrice de 1001 listes, il investit 2 millions d’euros, curieux de participer à la nouvelle folie Internet. Il pratique intensivement le sport – yoga, boxe thaï, kite surf – et voue une passion au foot. Ce qui le poussera à financer ESP Consulting, la société d’un autre fan, Jean-Bernard Fabre, jeune docteur en biomécanique, qui étudie le couple machine-performance sportive.

Peu intéressé par le management, Walter Butler n’a pas cherché à construire un grand groupe intégré. « Il aurait pu aller plus loin, c’est un peu du gâchis », juge, vachard, un observateur parisien. Un autre le défend : « Il est jaloux de sa liberté. » Il gère ses affaires en plaçant des patrons très autonomes à leur tête. Présent dans la durée – dix-neuf ans pour Osiatis -, il joue un rôle d’actionnaire actif, capable d’aller très loin dans les détails. « Son expérience du retournement lui permet d’analyser les situations avec beaucoup de recul et de sang-froid », apprécie Christophe Cermolacce, le responsable des activités en Asie. Très utile pour avancer dans le Far West chinois.

DE L’OUEST A L’EST

1956 Naît à Rio de Janeiro.

1963 Arrive en France.

1981 Entre à l’ENA.

1986 Conseiller de François Léotard.

1991 Crée Butler Capital Partners.

2005 Reprend la SNCM.

2006 Rachète le PSG avec Colony.

2010 Investit dans Corum.

2011 Rachète Anovo.

2015 Reprend NextiraOne.

2016 Crée Noerden en Chine.

Ce qu’ils disent de lui

Hélène Bourbouloux, administratrice judiciaire : « Il est très reconnaissant à la France. Il a cet engagement de sauvetage et d’ancrage des emplois en France. »

Jean-Louis Bouchard, fondateur du groupe Econocom, ayant acquis Osiatis : « Tout en étant très agréable et très bien élevé, il nous challenge sur tous les sujets. Il est le premier contestataire du conseil d’administration. »

Antoine Flamarion, fondateur de Tikehau : « C’est un haut fonctionnaire qui a fait une très belle reconversion dans les affaires, un homme de coups. »

Fanny Letier, ancienne secrétaire générale du Comité interministériel de restructuration industrielle (Ciri), directrice exécutive à Bpifrance : « Il n’y a pas assez de repreneurs en France, probablement parce que peu de gens assument d’avoir une image liée à des plans sociaux, des échecs. Il faudrait d’autres Walter Butler en France. »

Philippe Druon, avocat associé chez Weil, Gotshal & Manges LLP : « C’est un homme extrêmement humain, empreint de valeurs chrétiennes même s’il est agnostique en matière d’affaires. Il entretient des relations de confiance avec les syndicats. Comme les patrons chrétiens du XIXe siècle, il essaie de faire les choses bien. »

IL AIME

Le football. La photo. L’art contemporain.

IL N’AIME PAS

Perdre. La chasse. L’intolérance. Les approximations. Les réunions inutiles. Ceux qui ne doutent jamais.

ENA /agence Emcé

En 1983, promotion Solidarité de l’ENA. Classé quatrième, il opte pour l’inspection des Finances.

Colelction personnelle

En 1992, avec son équipe de Butler Capital Partners. Un an plus tôt, il démarrait, à partir d’une « simple feuille blanche ».

Benoit Tessier/Reuters

En 2008, lors d’un match du PSG, au Parc des Princes. Dix ans après avoir revendu le club, ce fou de foot ne manque aucun match de son club préféré.

Nicolas Tavernier/Rea

En 2013, avec les représentants syndicaux de Virgin. Le repreneur est très soucieux du dialogue social, même lorsque les choses tournent mal.

Collection personnelle

En 2017, à Bali. Ce natif de Rio de Janeiro surfe dès qu’il le peut, en Indonésie, au Brésil ou au Sri Lanka.

Collection personnelle

En 2017, à Shanghai, avec l’équipe de Noerden. Ce fabricant d’objets connectés chinois qu’il a créé en 2016 emploie 40 salariés.

https://www.challenges.fr/finance-et-marche/sncm-flo-psg-virgin-walter-butler-le-franc-tireur-du-sauvetage-d-entreprise_580594

 

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