Atos : Philippe Salle s’attaque à la liberté d’expression et tente de faire fermer le blog, tout en passant de la crème des avocats parisiens à une officine low cost [Article-blog]

 

Cette attaque juridique inique de Philippe Salle contre la liberté d’expression de surcroit totalement inutile puisque d’un micro-média à micro-audience, montre aussi la « low-cost-isation » qui s’opère en ce moment chez Atos et va bientôt se répercuter à l’échelle des clients sans l’ombre d’un doute. On ne passe pas de 98 000 salariés à 58 000 salariés en 2 ans sans que la qualité du service en pâtisse. C’est pareil sur cette attaque, c’est un coup d’épée dans l’eau, car au lieu de prendre le prestigieux cabinet Novagraaf contre qui nous avions perdu la première manche, il a du prendre une petite cousine ou une amie de sa nièce, un micro cabinet inconnu mené par une avocate inconnue Olivia Roche du cabinet PHAOS. Si vous ne connaissez pas de bon avocat à Paris vous en connaissez désormais un mauvais.

Nous précisons si besoin est que cette attaque ultra-violente de Philippe contre notre blog n’est en rien à l’origine de nos vives critiques sur le Capital Market Day fantaisiste, puisqu’elle date du 2 avril et nous avions même au moment de l’attaque juridique de Philippe Salle gardé une ligne éditoriale positive à son égard.

C’est donc bien le CMD qui a tout changé et nous a fait comprendre que nous avions à faire à un CEO à coté de la plaque. Et si le marché n’a pas réagi aussi sévèrement que nous avec seulement -7% ce jour là, mais le marché n’a pas été dupe de cet optimiste irréaliste si on parlait en langage châtié.

Pour bien comprendre cette attaque aussi stupide, inique, que surréaliste contre la liberté d’expression, un micro-retour en arrière s’impose.

Il y a presque 3 ans, nous avions acheté le nom de domaine Atos.blog car Atos ne l’avait pas réservé et nous pensions que l’extension .blog était suffisamment explicite pour ne pas créer de confusion avec Atos.net le site corporate d’Atos SE.

Atos ne l’a pas entendu de la sorte et vexé qu’en tapant blog Atos sur Google, son propre blog que personne ne visite arrive en deuxième position, il a mandaté l’excellent cabinet parisien NOVAGRAAF, ce qui se fait de mieux en propriété intellectuelle et noms de domaines internets, et qui de manière très courtoise nous a contacté en nous disant que son client Atos SE était très attaché à la liberté d’expression, mais que son client Atos Se souhaitait récupérer le domaine Atos.blog s’estimant légitimement propriétaire de ce nom de domaine alors que juste en France il y a 17 sociétés portant le nom Atos.

Parallèlement à cette demande sur le nom de domaine, Novagraaf s’est plaint de similitudes graphiques et que la phrase rouge disant que notre blog n’a strictement rien à voir avec Atos SE n’était pas suffisant. Notre version béta du blog de l’époque avait été fait à l’économie sans vraiment brainstorming vu les audiences d’une vingtaine de vues par article. Il est vrai que sur cette version béta et en voulant couper les cheveux en quatre on pouvait voir quelques similitudes dans les couleurs utilisées. Aussi souhaitant prouver notre totale bonne foi, nous avons immédiatement modifié et très significativement la charte graphique via un énorme travail en 72h, créant notre propre logo et utilisant une police de caractère qui ne pouvait ni de près, ni de loin ni même de très très loin être assimilé à cette de Atos.net. Nous avons même repris le code couleur html d’un site boursier, lequotidiendelabourse.fr qui depuis a changé de couleur.

Novagraaf nous a en retour fait savoir que Atos était enchanté des changements et nous remerciait pour la promptitude avec laquelle ils avaient effectué, et qu’il n’avait plus de reproche à faire sur ce point, mais qu’ils souhaitaient toujours récupérer le nom de domaine Atos.blog.

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Email de Novavagraaf avocat d’Atos. Le 6 février 2023.

Monsieur,

Je reviens vers vous comme convenu concernant notre sujet.

Tout d’abord, notre client, ATOS SE, m’a indiqué avoir apprécié votre réactivité et vos démarches de modifications du contenu du site Internet <atos.blog> pour tenter de réduire le risque d’association et de confusion avec ses marques notamment.

Néanmoins, l’existence et l’exploitation du site Internet sous le nom de domaine <atos.blog> demeure toujours problématique pour ATOS SE.

J’attire votre attention que notre client ne remet pas en cause l’objet de ce blog et la liberté de parole, toujours dans son cadre légal, mais dénonce une atteinte à ses droits de propriété intellectuelle.

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Nous avons finalement eu recours à un arbitrage OMPI. Novagraaf a envoyé son mémo. On m’a laissé 20 jours pour y répondre. Sympa l’OMPI et Novagraaf m’ont laissé 10 jours de plus pour pbs de santé car infarctus 3 mois avant… J’envoie mon mémo, et là surprenant, alors que ça n’est pas prévu par la procédure OMPI et à priori rarissime, Novagraaf demande un droit de réponse, alors qu’à les lire tout était plié d’avance.

Malgré tout, l’OMPI a donné raison à Atos avec pour délibéré un simple copier-collé du mémo de Novagraaf. Nous avons à ce jour toujours des questionnements s’ils ont réellement lu notre mémo.

Bref, du coup, pour tourner la page « atos.blog », nous avons acheté le domaine Bourse.blog . Là zéro ambiguité, pas de « Atos » dans le nom de domaine, avec à terme l’objectif de suivre aussi d’autres actions.

Et comme tout possesseur de domaine peut créer une infinité de sous-domaines, comme avec le domaine « gouv.fr » par exemple, nous avons créé un sous-domaine atos.Bourse.blog pour que les lecteur comprennent que le blog Bourse.blog était à propos d’Atos.

Tout s’est bien passé durant 2 ans, jusqu’à l’arrivée de Philippe Salle en cowboy.

Il y a toujours eu une ligne de téléphone rouge entre Atos et le blog.

Une fois Nourdine Bihmane et Philippe Oliva nous ont écris en nous demandant de publier la lettre sur le blog dans le style « même pas cap ». Nous l’avons publié, elle est en une colonne de droit version PC.

Lors d’un article resté en ligne quelques heures sur une information erroné sur une convocation de Meunier et Nourdine Bihmane au PNF, Nourdine Bihmane nous a fait savoir, je ne me souviens plus si c’était par tel ou email que c’était une fausse information et nous avons retiré l’article immédiatement à la demande de Mr Bihmane. Henri Giraud, directeur juridique corporate qui a quitté le groupe il y a un an environ nous a demandé très courtoisement d’amender un article dans lequel il était cité. Nous avons accédé à sa requête et modifié l’article, car la demande était légitime et clairement et courtoisement expliquée.

Bref le blog a toujours accueilli avec écoute et courtoisie les demandes d’Atos à propos de ses articles, tout en manifestant le cas échéant son désaccord profond sur le fond, comme pour la lettre Bihmane/Oliva.

Enfin à l’automne dernier un membre du Comex nous a appelé pour nous demander courtoisement également si nous pouvions essayer de ne plus faire d’articles sur les contrats perdus par Atos type, ceux FedEx ou Disney et quelques autres cités. Aussi comme c’était durant la période de sauvegarde et demandé courtoisement et expliqué avec pédagogie (je ne souhaite pas entrer dans plus de détails), nous avons accepté la requête de ce membre du Comex et arrêté de parler des contrats perdus d’Atos.

Et soudain, le 2 avril, nous recevons un courrier totalement surréaliste d’une avocate de quartier inconnue, qui nous dit le contraire de ce qu’avait dit Novagraaf, à savoir que Atos était très satisfait de notre coopération sur la différentiation graphique du site et le sujet donc clos, commence à nous faire des captures d’écran, tout ça en nous expliquant que ci, ci et ça, doit être changé modifié, que rien ne vas…

Elle se présente comme mandaté par Atos, société de 98 000 personnes avec une image de marque respectée (wouarff !). Je rappelle que Hervé Lecesne plus gros actionnaire individuel a demandé dans les questions/réponses à l’AG de changer de nom de société, tellement la marque Atos était abimée. Au moment où elle nous écrit, Atos vennait de publier son chiffre de têtes de pipes se montant à 74 000 salariés. Chapeau l’avocate low cost. Elle est mandaté par Atos mais se trompe de 25 000 personnes sur son client…!!

Enfin le clou du spectacle, elle nous écrit le 2 avril en nous demandant d’obtempérer à ses demandes le 2 avril.

Toute sa lettre est axée autour de la propriété intellectuelle de la marque Atos, qu’elle nous reproche d’abuser au prétexte que notre pluggin price ticker comme de nombreux site de bourse affichait le logo Atos. Nous avons pour clôturer ce sujet sous 4/5h non seulement enlevé le logo Atos, bien que ce soit une pratique très usuelle d’afficher le logo dans le price ticker et en plus replacé Atos par son code mémnonique, ATO, le débat étant clos.

Nous lui avons demandé une preuve de mandat faute de quoi nous mettrions fins aux discussions car une avocate mandatée qui se trompe de 25 000 employés sur l’effectif de son mandant et qui enfreint tous les usages déontologiques qui sur les demandes que vous pourrez lire après l’article serait au strict minimum de 1 mois surtout sur la suppression d’articles datant de plus de 2 ans.

Nous n’avons pas reçu de preuve de mandat, donc nous avons cessé toutes discussions, nous avons juste envoyé plusieurs emails à cette effrontée en lui expliquant qu’elle confondait la droit de la propriété intellectuelle et le droit de la diffamation qui ne concernent pas les juridictions. Le cabinet JOFFRE et ASSOCIES nous a fait un mémo confirmant ces faits.

Nous avons demandé une lettre d’excuse pour harcèlement juridique en expliquant que si elle n’obtempérait pas nous serions contraints de rentre publique sa lettre pleine de bêtises et d’incohérences.

J’ai été très pris durant 2 mois sur des choses personnelles + santé, choses dont je ne souhaite pas disserter ici, en plus de fédérer un collectif de 1200 plaignants www.upra.fr qui va assigner les auditeurs d’Atos, ceci expliquant peut-être aussi cela.

Je lui ai écrit que j’étais en retard et qu’il était encore temps d’envoyer sa lettre d’excuse pour atteinte violente à la liberté de la presse et harcèlement judiciaire. Madame Olivia Roche a fait sa fière.

Au lieu d’obtempérer elle a envoyé une officine appelé CSC qui traite de sécurité de manière assez obscure, le tout sous-traité en inde avec que des noms indous. Ils ont harcelé notre hébergeur ICDSoft à qui tenez vous bien, Atos a carrément demandé de fermer le blog définitivement si nous n’obtempérions pas à leurs demandes. Dans leurs demandes, il y avait aussi le fait de fermer  atoleaks.org, qui met en évidence le soutient de Atos au harcèlement moral de Alia Iassamen, coordinatrice CFDT Atos, prouvé par un audit indépendant commandé par la DRH de l’époque, Mr Mareine, suite à des dépressions nerveuses à répétitions à la CFDT et qui au lieu de répression s’est terminée par une augmentation de salaire presque x3 !

Zéro arguments. Que des faits récités stupidement et à charge. Nous avons expliqué à notre hébergeur qu’il s’agissait de harcèlement et qu’aucun juge n’avait validé les affirmations totalement infondées d’une société sous le coup d’enquête au PNF, à l’AMF avec plusieurs procès en cours au pénal et à venir dans quelques mois au civil.

Notre hébergeur a donc refusé de fermer notre site, mais après plusieurs semaines, usés ils nous ont fait comprendre que ça leur prenait trop de temps de lire les emails de l’officine d’Atos CSC et que ça n’avait plus de rentabilité pour eux de nous héberger et ils nous ont laissé jusqu’à fin juin pour trouver un nouvel hébergeur.

C’est fait. Le nouvel hébergement est dans une petite ile sur la planète terre, ile qui tolère la liberté d’expression hormis sur la pédophilie et la drogue et dit « fuck » aux tentatives de harcèlement judiciaire que font les sociétés comme Atos.

Nous avons donc compris la vrai nature de Philippe Salle. Un stalinien. La façon dont Raoul Roth a été viré pour 27 ans de boite est juste immonde. Depuis est arrivé le capital market day véritable farce et tartuferie avec des projections fantaisistes et totalement irréalisables. Là, nous avons compris que le mec était finalement un clown, limité aux boites de taille type Altran, ou Foncia, à savoir entre 1 et 2Md€. La seule grosse boite qu’il a géré, 4Md€ de CA, Elior, a été un lamentable échec et il n’a même pas tenu 2 ans.

Enfin, confier la mission de faire fermer le blog à un cabinet Low Cost à une jeunette de 35 ans strictement  inconnu, c’était du suicide. La pauvre idiote a fait une lettre la plus ridicule que j’ai reçu d’un avocat et dont je vous laisse prendre connaissance en intégralité comme c’est l’usage.

Au moins si vous ne connaissez pas un bon avocat à Paris, vous connaitrez désormais une mauvaise avocate.

Mais pour Atos c’est vraiment la honte absolue ce virage de low cost et c’est à l’image de ce que l’ensemble du groupe va subir avec une dégradation hyper rapide de la qualité des services et simplet n’a pas compris que la clientèle d’une ESN n’était pas captive comme celle des copropriétaires…

TOUJOURS EST-IL QUE PHILIPPE SALLE VEUT FAIRE TAIRE LE BLOG ET S’ATTAQUE A LA LIBERTÉ D’EXPRESSION ET AU DROIT RECONNU PAR LA LOI FRANCAISE A LANCER DES ALERTES.

 

 

En résumé :

-Atteinte violente de Atos à la liberté d’expression

-Le cash d’Atos est si dégradé qu’ils engagent une avocate à chier.

-Cyber harcèlement de micro-blog, c’est du niveau caniveau pour une boite encore au CAC40 il y a 4 ans.

-Avocate avec un courrier effarant qui part sur la protection d’une marque déposée et fini par critiquer le blog pour dénigrement d’Atos deux choses qui n’ont strictement rien, mais rien à voir.

-Une Avocate qui ne connait pas son client et se trompe de 25 000 salariés pour évoquer la taille de son client.

-Une avocate qui enfreint toutes les règles déontologiques avec un délai de 12h. Après avoir appelé cette personne, effaré de sa boulette, elle bafouille et offre 10 jours de rabe. Amateurisme total.

-Elle ne connait absolument pas son dossier, n’était même pas au courant que Atos m’avait félicité de ma réactivité et ma dilligence via son premier conseil, Novagraaf.

-S’attaquer aux petits. L’odeur du Sapin des Echos ou l’erreur sur la perte du contrat AMEX annoncée par Médiapart, rien coté des gros… Articles toujours en ligne…

-Déni de réalité : si perdre 99.995% de son capital c’est pas une sodomie sans vaseline, qu’on m’explique ce que c’est. Je rappelle que Charlie Hebdo c’était quand même un dessin avec une étoile dans l’anus du prophète Mahomet.

-Bref Atos est en train de de venir une boite faciste à l’instar des USA et de son président.

Voici un extrait d’un rapport demandé à un cabinet sérieux, lui, JOFFRE & Associés

  1. Sur les demandes d’Atos relatives au retrait des contenus

(i)                  Sur les atteintes au droit de la propriété intellectuelle

 Dans sa lettre de mise en demeure en date du 2 avril 2025, Atos identifie trois supposées violations de ses droits de propriété intellectuelle sur les marques dont il est titulaire :

  • la reprise de la marque verbale « Atos » dans le nom de domaine du Blog ;
  • la reprise de la marque verbale « Atos » dans l’en-tête du Blog ;
  • la reprise de la marque semi-figurative « Atos » sur les pages du Blog. S’agissant de cette dernière revendication, nous comprenons qu’elle n’a plus lieu d’être dès lors que vous avez modifié la reprise de la marque par l’acronyme « ATO ».

 L’article L713-3 du code de la propriété intellectuelle introduit un monopole des titulaires de marques sur l’utilisation de leur marques dans la vie des affaires. L’utilisation d’une marque qui ne se fait pas dans la vie des affaires est licite.

 « Est interdit, sauf autorisation du titulaire de la marque, l’usage dans la vie des affaires, pour des produits ou des services, d’un signe identique ou similaire à la marque jouissant d’une renommée et utilisé pour des produits ou des services identiques, similaires ou non similaires à ceux pour lesquels la marque est enregistrée, si cet usage du signe, sans juste motif, tire indûment profit du caractère distinctif ou de la renommée de la marque, ou leur porte préjudice. »

 L’article L713-6(I)(3) du code de la propriété intellectuelle prévoit une exception à ce monopole lorsque l’utilisation de la marque dans la vie des affaires par un tiers est nécessaire pour indiquer la destination d’un produit ou d’un service.

 « Une marque ne permet pas à son titulaire d’interdire à un tiers l’usage, dans la vie des affaires, conformément aux usages loyaux du commerce, de la marque pour désigner ou mentionner des produits ou des services comme étant ceux du titulaire de cette marque, en particulier lorsque cet usage est nécessaire pour indiquer la destination d’un produit ou d’un service, notamment en tant qu’accessoire ou pièce détachée ».

 La cour de justice de l’union européenne (CJUE) a jugé que la notion d’ « usage dans la vie des affaires » « implique que les droits exclusifs conférés par une marque ne peuvent en principe être invoqués par le titulaire de cette marque que vis-à-vis des opérateurs économiques et, en conséquence, que dans le contexte d’une activité commerciale » mais que « si les opérations effectuées dépassent, en raison de leur volume, de leur fréquence ou d’autres caractéristiques, la sphère d’une activité privée, celui qui les accomplit se place dans le cadre de la vie des affaires » (CJUE, 30 avril 2020, aff. C-772/18). 

 En l’espèce, l’OMPI a retenu dans sa décision, qui vous opposait à Atos et concernait un nom de domaine renvoyant vers la même page objet du présent litige, que vous vous livriez à une exploitation non commerciale légitime du nom de domaine en relation avec un forum de discussion relatif aux activités d’Atos. Dès lors, si vous n’utilisiez pas les marques d’Atos dans la vie des affaires, leur utilisation est licite.

 En tout état de cause, s’il était considéré que l’ampleur de votre Blog dépassait la sphère d’une activité privée, plaçant sont exploitation dans la vie des affaires, vous pourriez néanmoins invoquer l’exception au monopole du titulaire de marque et opposer à Atos la nécessité de faire référence au nom de la société Atos pour identifier la page qui concerne directement ses activités. Il est impossible d’identifier une société sans la nommer.

 Enfin, même si cette exception ne trouvait pas application au cas d’espèce, vous pourriez encore opposer à Atos que votre utilisation de ses marques ne constitue pas une contrefaçon ou un acte de concurrence déloyal (article 1240 du code civil) puisqu’elle ne crée pas de confusion dans l’esprit du public : 

  • s’agissant du nom de domaine : la marque « Atos » n’est reprise que dans le nom du sous-domaine <atos.bourse.blog> du domaine principal <bourse.blog>. Il n’y a donc pas d’identité entre le nom de domaine <bourse.blog> et le nom de domaine d’Atos <atos.net>. Le sous-domaine <atos.bourse.blog> n’est d’ailleurs accessible qu’après avoir cliqué une première fois sur l’onglet « Forum » du domaine <bourse.blog>, qui renvoie vers un sous-domaine <forum.bourse.blog>, et une seconde fois sur l’onglet « Le BLOG Atos », qui renvoie vers le nom du sous-domaine litigieux. De plus, à la suite d’une requête Google, le résultat de recherche renvoyant vers le Blog apparaît après le résultat renvoyant vers le site Internet d’Atos. Enfin, le nom du sous-domaine <atos.bourse.blog> correspond au nom du Blog : « Atos.Bourse ».
  • s’agissant de l’en-tête : il est clairement indiqué, en rouge et en haut de la page, que « Ce blog n’a aucun lien juridique avec la société Atos SE ». En outre, l’en-tête comprend également les termes « Blog & Forum Indépendant », placés juste en dessous de la marque et dans la même police.

(ii)                Sur les autres atteintes 

Si Atos entame une action en justice afin de demander le retrait des contenus de votre Blog qu’elle estime enfreindre ses droits, elle devra identifier spécifiquement chaque contenu et justifier de manière spécifique leur caractère illicite. Si elle ne le fait pas dans sa plainte adressée à votre hébergeur – certains hyperliens listés renvoient en effet vers des index listant divers articles – elle le fait pour les contenus identifiés dans la lettre de mise en demeure qui vous a été adressée. 

Il nous semble qu’Atos n’a pas d’intérêt à agir (c’est-à-dire un intérêt personnel, direct, né et actuel à voir reconnaître par le juge le bien-fondé de sa prétention) s’agissant de ses prétentions relatives aux contenus étant identifiés comme contraire :

  • à l’article R.625-8-3 du code pénal, visant le fait d’imposer à une personne tout propos ou comportement à connotation sexuelle ou sexiste qui soit porte atteinte à sa dignité en raison de son caractère dégradant ou humiliant, soit créé à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante (point 5.2 de la lettre de mise en demeure) ; et
  • aux articles 9 du code civil, 226-22 du code pénal et 8 de la convention européenne des droits de l’homme, visant l’atteinte à la vie privée des personnes (point 5.5 de la lettre de mise en demeure).

[Ndrl-blog : pour ceux qui ne comprendraient pas les subtilités du jargon juridique, l’objet social d’Atos est l’informatique, pas la défense du sexisme. C’est d’ailleurs en aucun cas du sexisme, mais une petite déviance misogyne lié à mon admiration de Brel, icone de la chanson et de la langue française, grand misogyne revendiqué devant l’éternel [je ne crois pas comme le dis Aragon que la femme sera l’avenir de l’homme…  Je suis au passage un fanatique du Général de Gaulle et la seule et plus grave erreur que je lui reconnais est d’avoir donné le droit de vote aux femmes en 1944 (premier degré ou second degré ?? Mystère… 😀 ]

Vous pourrez alors soulever une fin de non-recevoir qui, si le juge l’admet, rendra Atos irrecevable en sa demande. 

Il nous semble en revanche qu’Atos a un intérêt à agir s’agissant de ses prétentions relatives aux contenus étant identifiés comme contraire :

  • à l’article 1240 du code civil, en ce qu’ils dénigreraient la société Atos et constitueraient donc un acte de concurrence déloyale (point 5.3 de la lettre de mise en demeure) ;
  • à l’article 226-15 du code pénal, visant l’atteinte au secret des correspondances (point 5.4 de la lettre de mise en demeure) ; et
  • à l’article L151-1 du code de commerce, visant l’atteinte au secret des affaires (point 5.4 de la lettre de mise en demeure).

Sur ces dernières demandes, il nous semble que le caractère illicite sera difficile à rapporter par Atos dans le cadre d’une simple demande adressée à votre hébergeur et qu’Atos devra saisir le juge.

NOTE DE CONCLUSION :

Dans un précédent courrier Bihmane-Oliva, ainsi que dans un communiqué de la rubrique New, Atos SE disait que le blog ne disait que des informations erronées. Et maintenant il dit que nous dévoilons des informations secrètes. Mais secrètes ou pas secrète, si elle sont erronées, ou est le problème?? Il suffit de continuer dire qu’elles sont erronées, ou d’exercer votre droit de réponse ce que vous vous obstinez à ne JAMAIS faire, tout en le faisant dans vos calls Mr Salle, car je vous signale qu’aucun média hormis le blog a cité un Welcome Bonus. AUCUN. Donc vous faite en public des droits de réponse au blog, mais vous ne le faite de manière détournée pour ensuite lâcher comme des clébards vos avocates demeurées.

Comme ça elle pourra replacer la misogynie dans son prochain courrier 😀 😀

Par contre le blog et le blog seul a parlé de Welcome Bonus pour votre achat de 9M€ d’actions, et le blog a reconnu son erreur sur la formulation dudit bonus, mais que vous aviez eu des actionnaires créanciers un outil de couverture en titre de Welcome Bonus et non, en effet, la somme versée en cash (méa culpa et compte tenu de la micro-audience du blog on se passera d’un procès en diffamation, ça fera gagner du temps à tous deux, c’est vous qui avez médiatisé ça dans vos call, vu que la presse n’en a, elle, jamais parlé), ce qui fait que vous ne pouvez pas, sauf dans un cas très précis (revendre pile à 37€) perdre de l’argent sur vos actions à 9M€ et que ce ne sont dans la pratique pas des actions mais plus apparenté et dans les faits à des stock-options. Mais ça vous l’avez JAMAIS, AU GRAND JAMAIS DÉMENTI. Donc vous ne démentissez que ce qui vous arrange. Tiens, tiens…

Puisque vous avez démenti le Welcome Bonus en cash à l’AG du 31 janvier, démentez l’outil de couverture dans l’AG du 18 juin prochain. Au moins le dossier sera bouclé ! Sauf s’il ne vous reste plus personne à la dircom pour vous résumer cet article, mais vous seriez un grand lecteur du blog paraitrait-il 😀

DONC je vous demande Monsieur le président, de démentir que vous n’avez jamais eu même payé avec vos sous un outil de couverture sur vos actions Atos. Car quand bien même vous auriez payé cet outil de couverture avec vos sous, CAR AUCUNE BANQUE ne fait un outil de couverture pour un gusse qui veut couvrir 9M€. Ca démarre dans des petites officines à 30M€, mais plus à partir de 50M€ pour avoir des outils de couverture Ad Hoc (voir le fim The Big Short).

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UN PROCÈS EN RÉPARATION DE PERTES BOURSIÈRES VA DÉMARRER EN JUIN.

IL EST GRATUIT sur le principe « NO WIN, NO FEES ».

L’association UPRA [Union Pour la Réparation des Actionnaires] vient d’obtenir un financement très conséquent auprès d’un fond de contentieux, pour un procès gratuit pour les plaignants en vue d’assigner les auditeurs d’Atos afin de recouvrer vos pertes boursières sur l’action Atos.

Si vous avez subi des pertes en tant qu’ancien actionnaire d’Atos, ou en tant que porteur d’options donnant droit à des actions, sachez qu’une action en réparation auprès de la justice française est sur le point de démarrer. Elle est ouverte à tous les actionnaires ou ex-actionnaires français, étrangers, et membres du FCPE.

Il s’agit d’une chance énorme pour les plaignants, car ce procès fonctionne sur le mode « no win, no fees », les plaignants n’auront aucune avance de fonds à réaliser. Le financeur, « le funder » sera rémunéré par une commission uniquement en cas de victoire.

Des informations complémentaires sont disponibles sur le site www.upra.fr . Il s’agit d’une première en France dans un dossier où des manquements à la réglementation boursière et comptable sont suspectés.

Que vous soyez actionnaire ou porteur d’options donnant droit à des actions, vous pouvez espérer recouvrer une partie significative de vos pertes et vous joindre à la cause. Plus nous seront nombreux, plus la part des réparations accordées ira aux plaignants, car elle permettra une meilleure « digestion » des frais fixes avancés par le fonds de contentieux. Nous espérons un ratio 70% plaignants et 30% pour le fonds de contentieux.

Si vous n’êtes pas encore préinscrit sur le site de l’UPRA, il est encore temps de le faire. Vous pouvez visiter le site ou cliquer directement ici pour vous inscrire.

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