ATOS : Charles Dehelly fait valoir ses droits à la retraite

(AOF) – Atos a annoncé que Charles Dehelly, Senior Executive Vice President, Responsable de la Coordination des opérations du groupe et du programme de performance opérationnelle TOP, a demandé, à bientôt 67 ans, de faire valoir ses droits à la retraite après plus de 8 années chez Atos. Désormais, il continuera de contribuer au développement de la SSII en tant que Conseiller spécial auprès du Président-directeur général, notamment sur les questions de fusions-acquisitions et les projets stratégiques du groupe.

Le groupe a annoncé plusieurs évolutions de son organisation, planifiées et préparées de longue date par Thierry Breton, PDG, avec Charles Dehelly. Eric Grall, Responsable de la division  » Infrastructure and Data Management  » (IDM) succède à Charles Dehelly en tant que Responsable de la coordination des opérations du groupe et du programme de performance opérationnelle TOP. Il rapporte à Thierry Breton. Peter Pluim, actuellement Responsable des opérations de la division  » Infrastructure and Data Management  » (IDM), est nommé responsable d’IDM, en remplacement d’Eric Grall. À ce titre, Peter Pluim rejoint le Comité exécutif d’Atos.

 

AOF – EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

– Huitième mondial et deuxième européen des prestataires de services informatiques ;
– Portefeuille d’activités équilibré entre les services pour 57 % du chiffre d’affaires dans les services, le consulting et l’intégration de systèmes pour 28 %, les paiements sécurisés avec Worldline pour 12 % et le Big data et la cybersécurité pour 5 % ;
– Positions fortes aux Etats-Unis (29 % des facturations), au Royaume-Uni et Irlande (22 %), en Allemagne pour 19 %, au Bénélux et Scandinavie pour 9 % ;
– Qualité du management dans la gestion des acquisitions : les américains Xerox ITO puis Anthelio Healthcare qui font des Etats-Unis le premier marché du groupe; le spécialiste du traitement des transactions de paiement Equens, dont l’acquisition donne la taille critique à la filiale Worldline; ou encore Unity, 3
.sup ème mondial des logiciels de communication intégrée, dont le rachat s’accompagne d’un renforcement de l’alliance stratégique avec Siemens ;
– Bonne visibilité avec un carnet de commandes supérieur au chiffre d’affaires annuel ;
– Renforcement de la présence offshore, qui représente plus de 40 % des effectifs ;
– Situation financière renforcée par des cessions et l’introduction en Bourse de 30,6 % du capital de la filiale Wordline.

Les points faibles de la valeur

– Encore trop de différences dans la rentabilité des différentes divisions ;
– Peu d’avantages compétitifs sur les activités Consulting et Intégration de systèmes ;
– Poids trop important des activités de services, confrontées aux pressions tarifaires ;
– Doute des investisseurs sur la validité de la montée en puissance des activités traditionnelles (gestion d’infrastructures) ainsi que la capacité de croissance organique du chiffre d’affaires ;
– Valeur chère à ses plus hauts depuis 2014.

Comment suivre la valeur

– Sensibilité aux conjonctures britannique et nord-américaine ;
– Confirmation du redressement de l’Allemagne et spéculations sur la poursuite des acquisitions aux Etats-Unis ;
– Attente d’un nouveau plan stratégique, le programme Ambition se terminant en 2016, avec des objectifs largement dépassés ;
– Anticipations 2016 d’une croissance des revenus proche de 2 % à 11 Mds€, d’une marge opérationnelle entre 9,2 et 9,5 % et d’un autofinancement supérieur à 550 M€ ;
– Caractère spéculatif renforcé par la sortie totale de PAI Partners, bien que Siemens conserve près de 13 % du capital, avec un engagement de durée jusqu’en 2020.

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