Cette attaque juridique inique de Philippe Salle contre la liberté d’expression de surcroit totalement inutile puisque d’un micro-média à micro-audience, montre aussi la « low-cost-isation » qui s’opère en ce moment chez Atos et va bientôt se répercuter à l’échelle des clients sans l’ombre d’un doute. On ne passe passe pas de 98 000 salariés à 58 000 salariés en 2 ans sans que la qualité du service en pâtisse. Cette pareil sur cet attaque, c’est un coup d’épée dans l’eau, car au lieu de prendre le prestigieux cabinet Novagraaf contre qui nous avions perdu la première manche, il a du prendre une petite cousine ou une amie de sa nièce, un micro cabinet inconnu mené par une avocate inconnue Olivia Roche du cabinet PHAOS. Si vous ne connaissez pas de bon avocat à Paris vous en connaissez désormais un mauvais.
Nous précisons si besoin est que cette attaque ultra-violente de Philippe contre notre blog n’est en rien à l’origine de nos vives critiques sur le Capital Market Day fantaisiste, puisqu’elle date du 2 avril et nous avions même au moment de l’attaque juridique de Philippe Salle gardé une ligne éditoriale positive à son égard.
C’est donc bien le CMD qui a tout changé et nous a fait comprendre que nous avions à faire à un CEO à coté de la plaque. Et si le marché n’a pas réagi aussi sévèrement que nous avec seulement -7% ce jour là, mais le marché n’a pas été dupe de cet optimiste irréaliste si on parlait en langage châtié.
Pour bien comprendre cette attaque aussi stupide, inique, que surréaliste contre la liberté d’expression, un micro-retour en arrière s’impose.
Il y a presque 3 ans, nous avions acheté le nom de domaine Atos.blog car Atos ne l’avait pas réservé et nous pensions que l’extension .blog était suffisamment explicite pour ne pas créer de confusion avec Atos.net le site corporate d’Atos SE.
Atos ne l’a pas entendu de la sorte et vexé qu’en tapant blog Atos sur Google, son propre blog que personne ne visite arrive en deuxième position, il a mandaté l’excellent cabinet parisien NOVAGRAAF, ce qui se fait de mieux en propriété intellectuelle et noms de domaines internets, et qui de manière très courtoise nous a contacté en nous disant que son client Atos SE était très attaché à la liberté d’expression, mais que son client Atos Se souhaitait récupérer le domaine Atos.blog s’estimant légitimement propriétaire de ce nom de domaine alors que juste en France il y a 17 sociétés portant le nom Atos.
Parallèlement à cette demande sur le nom de domaine, Novagraaf s’est plaint de similitudes graphiques et que la phrase rouge disant que notre blog n’a strictement rien à voir avec Atos SE n’était pas suffisant. Notre version béta du blog de l’époque avait été fait à l’économie sans vraiment brainstorming vu les audiences d’une vingtaine de vues par article. Il est vrai que sur cette version béta et en voulant couper les cheveux en quatre on pouvait voir quelques similitudes dans les couleurs utilisées. Aussi souhaitant prouver notre totale bonne foi, nous avons immédiatement modifié et très significativement la charte graphique via un énorme travail en 72h, créant notre propre logo et utilisant une police de caractère qui ne pouvait ni de près, ni de loin ni même de très très loin être assimilé à cette de Atos.net. Nous avons même repris le code couleur html d’un site boursier, lequotidiendelabourse.fr qui depuis a changé de couleur.
Novagraaf nous a en retour fait savoir que Atos était enchanté des changements et nous remerciait pour la promptitude avec laquelle ils avaient effectué, et qu’il n’avait plus de reproche à faire sur ce point, mais qu’ils souhaitaient toujours récupérer le nom de domaine Atos.blog.
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Email de Novavagraaf avocat d’Atos. Le 6 février 2023.
Monsieur,
Je reviens vers vous comme convenu concernant notre sujet.
Tout d’abord, notre client, ATOS SE, m’a indiqué avoir apprécié votre réactivité et vos démarches de modifications du contenu du site Internet <atos.blog> pour tenter de réduire le risque d’association et de confusion avec ses marques notamment.
Néanmoins, l’existence et l’exploitation du site Internet sous le nom de domaine <atos.blog> demeure toujours problématique pour ATOS SE.
J’attire votre attention que notre client ne remet pas en cause l’objet de ce blog et la liberté de parole, toujours dans son cadre légal, mais dénonce une atteinte à ses droits de propriété intellectuelle.
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Nous avons finalement eu recours à un arbitrage OMPI. Novagraaf a envoyé son mémo. On m’a laissé 20 jours pour y répondre. Sympa l’OMPI et Novagraaf m’ont laissé 10 jours de plus pour pbs de santé car infarctus 3 mois avant… J’envoie mon mémo, et là surprenant, alors que ça n’est pas prévu par la procédure OMPI et à priori rarissime, Novagraaf demande un droit de réponse, alors qu’à les lire tout était plié d’avance.
Malgré tout, l’OMPI a donné raison à Atos avec pour délibéré un simple copier-collé du mémo de Novagraaf. Nous avons à ce jour toujours des questionnements s’ils ont réellement lu notre mémo.
Bref, du coup, pour tourner la page « atos.blog », nous avons acheté le domaine Bourse.blog . Là zéro ambiguité, pas de « Atos » dans le nom de domaine, avec à terme l’objectif de suivre aussi d’autres actions.
Et comme tout possesseur de domaine peut créer une infinité de sous-domaines, comme avec le domaine « gouv.fr » par exemple, nous avons créé un sous-domaine atos.Bourse.blog pour que les lecteur comprennent que le blog Bourse.blog était à propos d’Atos.
Tout s’est bien passé durant 2 ans, jusqu’à l’arrivée de Philippe Salle en cowboy.
Il y a toujours eu une ligne de téléphone rouge entre Atos et le blog.
Une fois Nourdine Bihmane et Philippe Oliva nous ont écris en nous demandant de publier la lettre sur le blog dans le style « même pas cap ». Nous l’avons publié, elle est en une colonne de droit version PC.
Lors d’un article resté en ligne quelques heures sur une information erroné sur une convocation de Meunier et Nourdine Bihmane au PNF, Nourdine Bihmane nous a fait savoir, je ne me souviens plus si c’était par tel ou email que c’était une fausse information et nous avons retiré l’article immédiatement à la demande de Mr Bihmane. Henri Giraud, directeur juridique corporate qui a quitté le groupe il y a un an environ nous a demandé très courtoisement d’amender un article dans lequel il était cité. Nous avons accédé à sa requête et modifié l’article, car la demande était légitime et clairement et courtoisement expliquée.
Bref le blog a toujours accueilli avec écoute et courtoisie les demandes d’Atos à propos de ses articles, tout en manifestant le cas échéant son désaccord profond sur le fond, comme pour la lettre Bihmane/Oliva.
Enfin à l’automne dernier un membre du Comex nous a appelé pour nous demander courtoisement également si nous pouvions essayer de ne plus faire d’articles sur les contrats perdus par Atos type, ceux FedEx ou Disney et quelques autres cités. Aussi comme c’était durant la période de sauvegarde et demandé courtoisement et expliqué avec pédagogie (je ne souhaite pas entrer dans plus de détails), nous avons accepté la requête de ce membre du Comex et arrêté de parler des contrats perdus d’Atos.
Et soudain, le 2 avril, nous recevons un courrier totalement surréaliste d’une avocate de quartier inconnue, qui nous dit le contraire de ce qu’avait dit Novagraaf, à savoir que Atos était très satisfait de notre coopération sur la différentiation graphique du site et le sujet donc clos, commence à nous faire des captures d’écran, tout ça en nous expliquant que ci, ci et ça, doit être changé modifié, que rien ne vas…
Elle se présente comme mandaté par Atos, société de 98 000 personnes avec une image de marque respectée (wouarff !). Je rappelle que Hervé Lecesne plus gros actionnaire individuel a demandé dans les questions/réponses à l’AG de changer de nom de société, tellement la marque Atos était abimée. Au moment où elle nous écrit, Atos vennait de publier son chiffre de têtes de pipes se montant à 74 000 salariés. Chapeau l’avocate low cost. Elle est mandaté par Atos mais se trompe de 25 000 personnes sur son client…!!
Enfin le clou du spectacle, elle nous écrit le 2 avril en nous demandant d’obtempérer à ses demandes le 2 avril.
Toute sa lettre est axée autour de la propriété intellectuelle de la marque Atos, qu’elle nous reproche d’abuser au prétexte que notre pluggin price ticker comme de nombreux site de bourse affichait le logo Atos. Nous avons pour clôturer ce sujet sous 4/5h non seulement enlevé le logo Atos, bien que ce soit une pratique très usuelle d’afficher le logo dans le price ticker et en plus replacé Atos par son code mémnonique, ATO, le débat étant clos.
Nous lui avons demandé une preuve de mandat faute de quoi nous mettrions fins aux discussions car une avocate mandatée qui se trompe de 25 000 employés sur l’effectif de son mandant et qui enfreint tous les usages déontologiques qui sur les demandes que vous pourrez lire après l’article serait au strict minimum de 1 mois surtout sur la suppression d’articles datant de plus de 2 ans.
Nous n’avons pas reçu de preuve de mandat, donc nous avons cessé toutes discussions, nous avons juste envoyé plusieurs emails à cette effrontée en lui expliquant qu’elle confondait la droit de la propriété intellectuelle et le droit de la diffamation qui ne concernent pas les juridictions. Le cabinet JOFFRE et ASSOCIES nous a fait un mémo confirmant ces faits.
Nous avons demandé une lettre d’excuse pour harcèlement juridique en expliquant que si elle n’obtempérait pas nous serions contraints de rentre publique sa lettre pleine de bêtises et d’incohérences.
J’ai été très pris durant 2 mois sur des choses personnelles + santé, choses dont je ne souhaite pas disserter ici, en plus de fédérer un collectif de 1200 plaignants www.upra.fr qui va assigner les auditeurs d’Atos, ceci expliquant peut-être aussi cela.
Je lui ai écrit que j’étais en retard et qu’il était encore temps d’envoyer sa lettre d’excuse pour atteinte violente à la liberté de la presse et harcèlement judiciaire. Madame Olivia Roche a fait sa fière.
Au lieu d’obtempérer elle a envoyé une officine appelé CSC qui traite de sécurité de manière assez obscure, le tout sous-traité en inde avec que des noms indous. Ils ont harcelé notre hébergeur ICDSoft à qui tenez vous bien, Atos a carrément demandé de fermer le blog définitivement si nous n’obtempérions pas à leurs demandes. Dans leurs demandes, il y avait aussi le fait de fermer atoleaks.org, qui met en évidence le soutient de Atos au harcèlement moral de Alia Iassamen, coordinatrice CFDT Atos, prouvé par un audit indépendant commandé par la DRH de l’époque, Mr Mareine, suite à des dépressions nerveuses à répétitions à la CFDT et qui au lieu de répression s’est terminée par une augmentation de salaire presque x3 !
Zéro arguments. Que des faits récités stupidement et à charge. Nous avons expliqué à notre hébergeur qu’il s’agissait de harcèlement et qu’aucun juge n’avait validé les affirmations totalement infondées d’une société sous le coup d’enquête au PNF, à l’AMF avec plusieurs procès en cours au pénal et à venir dans quelques mois au civil.
Notre hébergeur a donc refusé de fermer notre site, mais après plusieurs semaines, usés ils nous ont fait comprendre que ça leur prenait trop de temps de lire les emails de l’officine d’Atos CSC et que ça n’avait plus de rentabilité pour eux de nous héberger et ils nous ont laissé jusqu’à fin juin pour trouver un nouvel hébergeur.
C’est fait. Le nouvel hébergement est dans une petite ile sur la planète terre, ile qui tolère la liberté d’expression hormis sur la pédophilie et la drogue et dit « fuck » aux tentatives de harcèlement judiciaire que font les sociétés comme Atos.
Nous avons donc compris la vrai nature de Philippe Salle. Un stalinien. La façon dont Raoul Roth a été viré pour 27 ans de boite est juste immonde. Depuis est arrivé le capital market day véritable farce et tartuferie avec des projections fantaisistes et totalement irréalisables. Là, nous avons compris que le mec était finalement un clown, limité aux boites de taille type Altran, ou Foncia, à savoir entre 1 et 2Md€. La seule grosse boite qu’il a géré, 4Md€ de CA, Elior, a été un lamentable échec et il n’a même pas tenu 2 ans.
Enfin, confier la mission de faire fermer le blog à un cabinet Low Cost à une jeunette de 35 ans strictement inconnu, c’était du suicide. La pauvre idiote a fait une lettre la plus ridicule que j’ai reçu d’un avocat et dont je vous laisse prendre connaissance en intégralité comme c’est l’usage.
Au moins si vous ne connaissez pas un bon avocat à Paris, vous connaitrez désormais une mauvaise avocate.
Mais pour Atos c’est vraiment la honte absolue ce virage de low cost et c’est à l’image de ce que l’ensemble du groupe va subir avec une dégradation hyper rapide de la qualité des services et simplet n’a pas compris que la clientèle d’une ESN n’était pas captive comme celle des copropriétaires…
TOUJOURS EST-IL QUE PHILIPPE SALLE VEUT FAIRE TAIRE LE BLOG ET S’ATTAQUE A LA LIBERTÉ D’EXPRESSION ET AU DROIT RECONNU PAR LA LOI FRANCAISE A LANCER DES ALERTES.
En résumé :
-Atteinte violente de Atos à la liberté d’expression
-Le cash d’Atos est si dégradé qu’ils engagent une avocate à chier.
-Cyber harcèlement de micro-blog, c’est du niveau caniveau pour une boite encore au CAC40 il y a 4 ans.
-Avocate avec un courrier effarant qui part sur la protection d’une marque déposée et fini par critiquer le blog pour dénigrement d’Atos deux choses qui n’ont strictement rien, mais rien à voir.
-Une Avocate qui ne connait pas son client et se trompe de 25 000 salariés pour évoquer la taille de son client.
-Une avocate qui enfreint toutes les règles déontologiques avec un délai de 12h. Après avoir appelé cette personne, effaré de sa boulette, elle bafouille et offre 10 jours de rabe. Amateurisme total.
-Elle ne connait absolument pas son dossier, n’était même pas au courant que Atos m’avait félicité de ma réactivité et ma dilligence via son premier conseil, Novagraaf.
-S’attaquer aux petits. L’odeur du Sapin des Echos ou l’erreur sur la perte du contrat AMEX annoncée par Médiapart, rien coté des gros… Articles toujours en ligne…
-Déni de réalité : si perdre 99.995% de son capital c’est pas une sodomie sans vaseline, qu’on m’explique ce que c’est. Je rappelle que Charlie Hebdo c’était quand même un dessin avec une étoile dans l’anus du prophète Mahomet.
-Bref Atos est en train de de venir une boite faciste.
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UN PROCÈS EN RÉPARATION DE PERTES BOURSIÈRES VA DÉMARRER EN JUIN.
IL EST GRATUIT sur le principe « NO WIN, NO FEES ».
L’association UPRA [Union Pour la Réparation des Actionnaires] vient d’obtenir un financement très conséquent auprès d’un fond de contentieux, pour un procès gratuit pour les plaignants en vue d’assigner les auditeurs d’Atos afin de recouvrer vos pertes boursières sur l’action Atos.
Si vous avez subi des pertes en tant qu’ancien actionnaire d’Atos, ou en tant que porteur d’options donnant droit à des actions, sachez qu’une action en réparation auprès de la justice française est sur le point de démarrer. Elle est ouverte à tous les actionnaires ou ex-actionnaires français, étrangers, et membres du FCPE.
Il s’agit d’une chance énorme pour les plaignants, car ce procès fonctionne sur le mode « no win, no fees », les plaignants n’auront aucune avance de fonds à réaliser. Le financeur, « le funder » sera rémunéré par une commission uniquement en cas de victoire.
Des informations complémentaires sont disponibles sur le site www.upra.fr . Il s’agit d’une première en France dans un dossier où des manquements à la réglementation boursière et comptable sont suspectés.
Que vous soyez actionnaire ou porteur d’options donnant droit à des actions, vous pouvez espérer recouvrer une partie significative de vos pertes et vous joindre à la cause. Plus nous seront nombreux, plus la part des réparations accordées ira aux plaignants, car elle permettra une meilleure « digestion » des frais fixes avancés par le fonds de contentieux. Nous espérons un ratio 70% plaignants et 30% pour le fonds de contentieux.
Si vous n’êtes pas encore préinscrit sur le site de l’UPRA, il est encore temps de le faire. Vous pouvez visiter le site ou cliquer directement ici pour vous inscrire.
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