Article Le Parisien en deuxième partie.
Comme pour Areva, où il aura fallu attendre l’affaire UraMin et encore deux ans après, pour que Sarkozy se décide à dégager Anne Lauvergeon. L’état disposait de multiples moyens, en particulier la présence d’Edouard Philippe qui aurait pu provoquer une réunion du CA afin de démettre Bertrand Meunier et qui devra rendre des comptes pour sa passivité au sein du board.
Nous profitons de l’article du Parisien de ce jour pour un coup de gueule anti-Le Maire toujours là après 7 ans et de multiples dossiers très mal gérés. On peut dès lors penser, qu’il doit avoir une fidélité sans faille à Macron. Celui que l’on appelait « le professeur » durant les primaires de 2017 tant ses approches étaient théoriques et imbitables ne fait strictement rien sur le dossier Atos depuis 2 ans à part regarder les trains passer.
La solution qui aurait du être mise en place depuis plusieurs semaines aurait du être une nationalisation à la GM (General Motors) en 2019 où l’était américain avait pris 60% du capital via un apport massif de New Money, et demandés aux créanciers de prendre 30% et de mémoire (il faudrait vérifier) les actionnaires existants avaient gardé 10%.
Deux ans après, l’était avait reprivatisé GM et s’était gavé avec une grosse plus-value sur ses 60%. Toujours de mémoire c’était 17Md€ investits et 25Md€. récupéré.
On parle de « fleuron national » et Bruno Le Maire se chie dessus à l’idée de mettre un centime dans Atos. Pourtant il y a déjà pas mal de commandes fictives d’organismes liés à l’état auprès de la branche Big Data pour la permettre de ne pas être en pertes. Donc l’était préfère mettre de l’argent à fond perdu, que de jouer leur rôle d’investisseur avisé et il va probablement laisser Daniel Kretinsky jouer ce role après s’être assuré que les activités souveraient sont exfiltré.
Aussi entre LR et ex-LR, les magouilles ont déjà commencé et de nombreux salariés m’ont expliqué que David Layani pour compenser ses pertes et de s’être fait avoir dans l’affaire Karachi, pour laquelle il semble avoir été impliqué sans le savoir, se serait déjà vu promettre Digital France comme cadeau.
Pour le mot « cadeau » comprendre » à un prix inférieure à la vraie valeur, afin de compenser sa perte de 80M€. Le prétexte sera facile à trouver. Digital France héberge les données de Amélie, des impots, de l’Urssaff, etc… Donc Le Maire va tirer un drapeau rouge à une offre de Kretinsky sur le groupe au lieu que ce soit l’état qui en tire le bénéfice après avoir sorti BDS et Digital France. Il restera à Kretinsky un beau périmètre de 9Md€ pour lequel il pourra faire une offre à 50.05% du capital pour 700M€ à 800M€, + le petit geste qu’on demande à la fin, 100 à 150M€ de plus pour valider le deal.
Ca n’est pas une certitude, nous n’avons aucune info, mais ça s’impose comme une évidence. Macron est un mauvais président, mais au moins c’était un bon ministre de l’Économie et il avait de mémoire plutôt bien géré le dossier STX (ex chantiers de l’atlantique).
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