– EDITO –
Jean-Pierre Mustier doit regretter le temps où je faisais l’éloge de sa classe vestimentaire.
En effet, il a presque tout fait de travers. En comparaison avec Meunier il y aurait photo.
Déjà il a voté comme tout le monde sauf René Proglio le prix de cession spoliateur de TFCo, et réalisant trop tard son erreur et surtout son risque pénal, il a fait foirer le truc à un moment où le point de non-retour avait été atteint.
Il a fait une opération de charme auprès des actionnaires, les recevant les uns après les autres, empathique faisant croire à tout le monde que la situation était sous contrôle. Il n’avait même pas imaginé que son compère Meunier lui aurait laissé une compta vérolé et pleine d’irrégularités, empressé qu’il était de prendre le pouvoir. Pour s’attirer la sympathie de l’état il a pris un inutile vice-président sur lequel il n’était pas renseigné.
Je rappelle que Laurent Collet-Billon c’est le chat noir. Ceux qui ne croient pas aux phénomènes paranormaux me traiteront de fou, mais là où il passe les entreprises trépassent. Même si on ne croit pas aux phénomènes paranormaux on ne prendre pas un tel risque. -99.99% sur Europlasma, ça aurait du le calmer pourtant. Avec des expériences comme cela on ne met pas un vice-président à la tête d’Atos qui réduit les sociétés en bouillie.
Jean-Pierre Mustier est un hyper actif. Des membres de l’Udaac m’ont dit qu’il répondait aux emails dans les 3mn et à 1h du matin. Mais Jean-Pierre, à force de pas dormir, on fait des conneries.
Demander un mandat Ad Hoc là où il faudrait une conciliation urgente. Hélène Bourbouloux va probablement l’inciter d’ici une huitaine de jours à demander une conciliation.
Nommer un pure financier avec peu de connaissance dans les métiers d’Atos sous prétexte qu’il a dirigé durant 3 ans les finances de CSX puis de DXC, c’est céder à la facilité pure. Il reste que le CV de Paul Saleh reste très obscur. Il manque 8 années sur les 20 dernières années introuvables sur Google. Des gros trous dans son CV cela devrait inciter à un minimum de prudence.
Bilan, plus personnes dans les médias n’a de nouvelles de Jean-Pierre et fort logiquement il doit accuser un petit coup de fatigue, voir un burn-out. Il pensait que le problème de la société c’était la dette et maintenant ça devient le cash.
Et oui, cela devait arriver un jour, le cash vient à manquer. Et les salariés ne sont plus dupes, leurs notes de frais sont payées en retard, lorsqu’il faut faire valider une facture « bon à payer », on ne trouve personne, mais surtout, étant un pure financier avec zéro expérience industrielle, il avait complètement sous-estimé la psychologie des fournisseurs qui préfèrent perdre un marché que de ne pas être payés.
D’où le passage dans une phase d’accélération exponentielle, le manque de cash entraine le manque de cash, les fournisseurs veulent tous être payés comptant, cela fait des centaines de millions à sortir d’un coup et pour la première fois depuis 20 ans, le niveau de cash, devrait passer sous le milliard d’euros après la paie de février et désormais seule un paiement de BDS à l’achat, ce qui est rarissime, [car si entre la signature de l’achat et la livraison de BDS en octobre il manque des actifs ce serait un gros risque pour Airbus], donc cela devra peut-être passer par un prêt-relai de l’état. Et quelles contreparties va exiger l’était.
Cette vente de BDS qui devait permettre de restructurer TFCo va juste permettre de payer les salaires d’avril et de retrouver un niveau de cash, qui restera historiquement dans la fourchette basse des niveaux de cash historique d’Atos.
« Je sais être dur en affaire moi-aussi ».
On vous demandait juste d’être bon en affaires Jean-Pierre !
Aujourd’hui on ne sait plus où est le capitaine d’Atos, on sait juste qu’il navigue à vue…
Aujourd’hui, il n’y a plus qu’un vieux monsieur pour faire confiance à Jean-Pierre Mustier : « Mustier est gentil, il est à l’écoute… ». Oui, il est gentil avec les employés, les clients et les créanciers Monsieur Lecesne. Et vous n’en faites pas partie. Il serait temps de dissoudre l’Udaac. Plus personne ne vous fait confiance pour défendre les actionnaires.
Vous avez voulu renommer mon association, L’Udaac, Les actionnaires en colère, en Les actionnaires constructifs. Ridicule. Vous avez détruit l’Udaac et rien construit…
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