L’UPRA a passé la barre des 1170 plaignants préinscrits et vous présente l’équipe qui va défendre vos intérêts dans le procès contre les auditeurs d’ATOS, qui est sur le point de démarrer [Article-UPRA]

Preview de la plateforme d’inscription.  

Chers actionnaires, chers ex-actionnaires d’Atos,

En plus d’animer ce blog au ton volontairement disruptif et « taquin », je suis aussi « le très formel » président de l’UPRA, l’Union Pour la Réparation des Actionnaires d’Atos.

Ce n’est pas sans une certaine satisfaction que je vous annonce aujourd’hui que l’UPRA a passé le seuil de 1170 plaignants pré-inscrits à l’action que le blog a initié il y a 15 mois en créant le collectif UPRA (www.upra.fr) et que je peux vous annoncer, malgré mon devoir de confidentialité, que l’assignation se rapproche de plus en plus des mains de l’huissier qui va la délivrer à Grant Thorton et Deloitte, respectivement le commissaire aux comptes d’Atos et l’ex-commissaire aux comptes d’Atos (« auditors » en anglais), remplacé depuis par le cabinet d’auditeurs Mazars. Allez, un petit secret indice. Ce sera avant l’automne 😀 😀

Aussi l’équipe qui travaille sur cette action en justice, a décidé en même temps que l’ouverture de la plateforme informatique dédiée d’ici une dizaine de jours, de formellement nommer ce procès :

« ACTION AGAINST ATOS AUDITORS »,

avec un petit logo qui va bien,

même si dans le présent article, pour éviter de répéter ce nom à 4 mots, nous le replacerons par le « nom de code » 4A en rapport au logo.

Procès de groupe, qui au risque de me répéter et à l’intention des lecteurs qui en prendraient connaissance pour la première fois, est un procès sans aucune avance de fonds pour les plaignants. Les avocats depuis 3 mois sont d’ores et déjà rémunérés par un partenaire financier, appelé « fonds de litige ».

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Pourquoi un nouveau nom, après l’UPRA ?

1/ Parce que l’UPRA désigne un collectif de plaignants préinscrits et que l’action 4A (Action Against Atos Auditors) désigne le procès de groupe en lui-même.

2/ Parce que : ce procès de groupe 4A c’est une action plus large que celle du collectif UPRA, qui pourra accueillir des plaignants non sympathisants du collectif UPRA et notamment des institutionnels ou très gros investisseurs privés qui par discrétion n’ont pas forcément envie de se faire « remarquer » dans un collectif de petits porteurs.

En effet, on a tous le même réflexe. On préfère mettre en avant les actions performantes que l’on a en portefeuille plutôt que les canards boiteux; même si je ne connais pas un actionnaire qui n’a jamais eu une ligne perdante. Même Warren Buffet il y a 3 ans a fait une grosse moins-value sur IBM acheté à 190$ et revendu à $160.

Récupérer ses pertes, c’est aussi avoir l’impudeur de déclarer ses pertes, passage parfois douloureux que j’ai ressenti au téléphone avec certains plaignants qui pensaient être ceux qui avaient le plus perdu sur Atos. Soyez rassurés, vous êtes tous dans la même situation, vous avez cru en la sincérité de la comptabilité d’Atos et vous avez investi une partie importante de votre portefeuille, 20 à 30% parfois pour certains, parce que vous aviez l’impression que les liquidités étaient là.

Vous avez cru aux mensonges de Meunier et de Mustier qui ont travesti la situation autant l’un que l’autre. Au final, un nombre important d’entre vous se sont retrouvés « à poil ».

N’ayez pas de honte à déclarer vos pertes, 22 banques prestigieuses avec des analystes chevronnés ont aussi cru aux « bobards » de Meunier en Juillet 2022 sur sa scission et ont lui prêté sans sécurisation 2.9Md€ et sont aussi « à poil » sur Atos si cela peut vous rassurer et au final, même si par l’opération de l’Esprit Saint, il y avait une recovery sur Atos, ils y laisseront au minimum 50% de leur mise.

Certains d’entre vous me disent parfois « c’est un montant avec 6 zéros ». Vous êtes presque 20 avec des montants de pertes proches ou supérieurs à 6 zéros. Aucun d’entre vous n’est un cas isolé. Allez outre votre pudeur pour qu’il n’y ait plus d’impunités pour les compta créatives ou frauduleuses.

C’est donc un passage obligé, mais qui se fait dans la confidentialité absolue. Cela fait 15 mois que le collectif a démarré et aucun nom de membre et encore moins le montant de ses pertes n’a été communiqué par l’UPRA ni par ce blog.

La plateforme d’inscription définitive répondra aux normes plus strictes normes françaises et européennes sur le respect de la vie privé et ainsi qu’aux normes de l’AMF.

Cette plateforme informatique spéciale actions de groupe, fournie par la branche service IT d’un des leaders du litigation funding, a déjà été éprouvée avec succès dans plus de 50 procès !

Nous sommes vraiment dans les starting-blocks et nous avons donc désormais :

  • Une assignation à un stade avancé
  • Un nom et un logo dédié à l’action de groupe
  • Une plateforme informatique ultra-performante qui est prête
  • et vous aurez d’ici une dizaine de jours, une nouvelle URL dédiée pour le site dit « landing website » des inscriptions définitives, URL qui sera transmise par email aux membres préinscrits de l’UPRA, et par voie de presse pour les autres candidats plaignants.

La version béta de la page d’accueil de la plateforme d’inscription que nous avons mis en preview, en introduction de l’article, est là pour vous montrer que l’action est tout près du « coup de feu » du départ, même s’il nous reste encore une grosse semaine de travail.

À l’ouverture de la plateforme, la relation avec les plaignants sera effectuée par des intervenants du cabinet Vermeille. L’adresse mail de l’UPRA reste le moyen de communication privilégié jusqu’à l’ouverture de la plateforme d’inscription définitive.

Merci par avance de votre compréhension qu’une fois les inscriptions ouvertes, je souhaite vraiment me reconcentrer sur la rédaction d’articles et Mohamed Fahrat est aussi très pris. De nombreux lecteurs, y compris des salariés nous ont fait part de leurs déceptions de voir si peu d’articles depuis 2 mois. La réponse aux emails est très chronophage et surtout avec le nombre actuels de plaignants préinscrits, sachant que vous êtes tous assez pressés régler vos comptes avec les auditeurs d’Atos 😀

Par ailleurs, nous vous remercions par avance de ne pas écrire directement à Me Vermeille, même si son adresse figure sur le site web de son cabinet. Me Vermeille est dorénavant que chef de projet d’un procès contre le n°1 mondial de l’audit, manager d’une équipe de 6 personnes, et chargée de la relation avec un fonds de litige qui investit une somme très importante et qui est donc nécessairement exigeant.

Aussi Me Verment ne peut vraiment pas gérer la relation individuelle avec 2000 plaignants, sauf dans l’unique cas où vous êtes un institutionnel de taille significative, avec des pertes supérieures à 3M€, et que dans ce cas seulement, pour des raisons de confidentialité liés aux montants, vous souhaitiez avoir Me Vermeille comme unique interlocutrice.

Ce nouveau site, destiné aux inscriptions définitives, sera aussi et nous le disons sans gêne aucune, l’occasion d’accueillir des plaignants qui n’apprécient pas le présent blog et qui ne souhaitaient pas pré-adhérer à un collectif dont j’étais le président, même si le présent blog et l’UPRA sont deux entités totalement différentes et indépendantes l’une de l’autre. L’un est un blog localisé en Thaïlande, l’autre une association 1901 immatriculée en préfecture de Paris 12.

Personne ne fait l’unanimité et je n’ai jamais prétendu la faire. Ce blog est volontairement disruptif et comme il est critique face aux mensonges de la gouvernance d’Atos, il ne plait pas à une toute petite minorité très bruyante, qui est persuadé qu’Atos est le nouvel NVIDIA de 2025 🙂

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OBJECTIF 2000

Une fois l’assignation lancée, l’UPRA se mettra donc en standby, c’est ce qui a toujours été prévu et d’ailleurs au final, il devrait y avoir un nombre très important de plaignants non-membres de l’UPRA, car, une fois l’action 4A médiatisée, nous pensons que le nombre de plaignants dépassera très certainement 2000 personnes.

En effet, les membres du collectif UPRA sont à majorité des lecteurs du blog Atos.Bourse et je pense que 90% des actionnaires Atos n’ont jamais lu le blog Atos.Bourse. Il reste donc un potentiel énorme de plaignants à venir.

Sachez qu’il est encore largement temps de vous préinscrire à notre collectif UPRA, les inscriptions définitives avec signatures des mandats sont prévues fin mai pour les membres pré-inscrits sur le site de l’UPRA et première quinzaine de juin pour les membres qui ne souhaitent pas se préinscrire sur le site de l’UPRA. Mais dans ce cas, il vous faudra attentivement suivre la presse nationale pour être informé.

Les actionnaires de toutes les nationalités seront acceptés comme plaignants.

Les inscriptions resteront ouvertes jusqu’à fin juillet, mais cela passe vite et il est facile d’oublier de s’inscrire en période estivale. Se préinscrire sur le site de l’UPRA c’est la garantie d’avoir un suivi; et nous vérifierons que tous les membres pré-inscrits n’ont pas oublié de passer à la phase d’inscription définitive avec une relance par emailing si besoin.

Enfin, je rappelle à toutes fins utiles pour participer à l’action :

1/ qu’il n’y a pas besoin d’avoir vendu vos actions,

2/ ni d’avoir fait un minimum de pertes

En revanche il faudra des justificatifs de vos pertes. Ce sera votre seul vrai travail.

Mais soyez rassurés, vous serez guidés dans cette démarche avec des courriers types et cette démarche n’est pas indispensable au moment de l’inscription car une bonne nouvelle qui vient d’arriver, et sauf changement de dernière minute, les justificatifs de pertes ne seront pas obligatoires pour l’inscription définitive et la signature des mandats.

Ils vous seront demandés uniquement dans les semaines qui suivront. Vous recevrez dans le mois qui suivra votre inscription, un modèle de courrier/courriel type à envoyer à votre établissement financier.

Mon enthousiasme en tant que président de l’UPRA à continuer vous inciter à vous inscrire en tant que plaignant à ce procès de groupe pour recouvrer une partie de vos pertes est est motivé par deux raisons très simples :

A/ Mettre fin au sentiment d’impunités des fraudes commises par les entreprises cotées et mettre fin au sentiment d’impunités des commissaires aux comptes desdites entreprises cotées. Et plus on sera nombreux, plus l’attention sera attirée sur les dérives comptables de certaines sociétés cotées.

B/ L’optimisation de la part des plaignants sur les réparations obtenues dans leur propre intérêt.

En effet, d’un côté, on a pour ce procès des sommes fixes déjà connues, à savoir le coût du procès : avocats, experts, dépenses informatiques et logistiques… et tous les coûts déjà engagés par le fonds de litige depuis un an pour estimer la probabilité de gagner le procès, ainsi qu’une part de leur commission d’ores et déjà fixée.

Et en face, pour les réparations, c’est une équation à 2 inconnues :

1/ Inconnue A : les pertes totales cumulées de tous les plaignants qui seront connus environ dans 2 mois, les 1170 préinscrits ne représentant qu’environ la moitié environ des plaignants finaux.

2/ Inconnue B : Le % de réparation qui sera accordée par le juge et qui sera connue le jour du verdict.

Le résultat de cette équation est donc ultra-simple : plus il y aura de plaignants, plus leur % de la réparation accordée par le juge sera élevé.

Donc le but de l’UPRA, en vous présentant cette action, n’est absolument pas un démarchage, mais simplement de vous inciter à être nombreux à devenir plaignants dans votre propre intérêt pour la répartition des gains en cas de victoire à cause des sommes fixes déjà connues. À toutes fins utiles, nous précisons bien-entendu que ni l’UPRA ni aucun des membres de l’UPRA n’est intéressé financièrement quant au nombre de plaignants.

À noter, puisque nous parlons rémunérations, et ce sera une bonne transition, que nous souhaitons évoquer le mode de rémunération des diligences effectuées par le cabinet d’avocats qui va vous défendre. Comme c’est souvent le cas dans ce type de procès, le cabinet perçoit, en complément d’une rémunération fixe, un honoraire de résultat correspond à un pourcentage des gains obtenus par les demandeurs. Nous souhaitions vous informer que le cabinet d’avocats percevra une rémunération variable en cas de victoire, qui sera prévu dans la partie « convention d’honoraires », du mandat que vous allez signer.

L’action de l’UPRA prenant donc fin très bientôt, il nous apparaissait important avant de passer le relais, de vous présenter cette équipe qui va vous défendre une fois les inscriptions définitives démarrées et dont le travail est d’ailleurs déjà très avancé.

Pourquoi « passer le relais » ?

Simplement parce que notre mission d’informer est presque terminée et nous avons très largement dépassé notre objectif fixé, qui était d’atteindre 500 plaignants préinscrits et nous remercions tous les plaignants qui ont cru à ce procès et se sont préinscrits. Quant aux Cassandres, je vous laisse imaginer nos pensées.

Aussi je m’effacerai dès l’ouverture de la plateforme d’inscription et l’UPRA ne réapparaitrait que si nous décidions dans un deuxième temps, et ce ne serait bien entendu qu’au 2ème semestre 2025; pour proposer au cabinet Vermeille d’attaquer aussi Atos et ses dirigeants dans le cas où Atos ne coopèrerait pas avec le cabinet d’avocat à propos des manquements des gouvernances précédentes vis-à-vis de leurs relations avec les auditeurs.

En effet, puisque la gouvernance actuelle n’est pas redevable des erreurs de la gouvernance passée, empêcher les actionnaires et salariés de recouvrer une partie de leurs pertes par la rétention d’information utiles à vos avocats, serait considéré comme franchir le Rubicon.

L’UPRA ne souhaite pas freiner Atos dans sa restructuration via un procès contre la société elle-même, mais uniquement contre ses auditeurs, car un procès contre Atos serait forcément ultra-médiatisé et pourrait pénaliser la « recovery » à venir, d’ailleurs présenté avec un fort optimisme le 14 mai dernier, qu’ils en ont oublié de préciser l’objectif de réintégration au CAC40 😀

Mais si la gouvernance actuelle tentait de protéger la gouvernance passée, l’UPRA n’aurait pas d’autre choix que de demander à ses conseils d’assigner Atos et ses dirigeants et ex-dirigeants et de vous contacter de nouveau pour ce faire.

Il en va de même si Atos faisait obstacle à ce que le FCPE Atos (Fond commun de placement d’entreprise) soit plaignant et empêche les salariés Atos de récupérer une partie de leur épargne, en voulant préserver un de ceux qui est toujours leur commissaire aux comptes, Grant Thorton. Les salariés actionnaires sont vraiment les dindons de la farce, car non seulement ils sont les forces vives de l’entreprise, non seulement ils ont mis une partie de leur épargne dans leur entreprise via des mini AK réservées à chaque souscription, mais le système du FCPE les obligeaient à garder leurs actions au minimum 5 ans, et donc ceux qui ont souscrit en 2019, 2020 et 2021 n’ont pas eu la possibilité de sortir, si ce n’est de regarder l’action descendre, descendre… et s’effondrer.

Membres du FCPE, vous êtes bienvenus, pour vous inscrire aussi, mettez simplement dans la rubrique « remarque » la mention « Membre FCPE ».

Si je disparais de l’action en justice à venir, c’est justement parce que je souhaitais que ce procès ait lieu et qu’il va donc désormais avoir lieu et dès l’ouverture de la plateforme informatique dédiée, je vais vaquer à mes occupations qui sont d’écrire des articles sur le présent blog, car je ne suis ni juriste ni avocat, juste un bagage universitaire un peu supérieur à la moyenne dans le domaine… et surtout, je ne voulais pas que ma liberté éditoriale ne soit freinée par ma double casquette. Blogueur financier, je suis, blogueur financier je reste et le blog va prochainement s’ouvrir à d’autres actions. Nous en reparlerons dans un article spécifique.

La seule raison pour que le procès n’ait pas lieu serait que les parties adverses approchent vos avocats pour une démarche transactionnelle, démarche que le cabinet Vermeille & Co étudierait avec attention, mais ce n’est pas le scénario le plus probable selon l’UPRA. Aussi, ne vous faites pas de faux espoirs. Un procès c’est minimum 2 ans.

Nous souhaitons donc être très clairs et très précis : l’UPRA ne fait pas partie de l’action 4A à titre d’association. Elle a juste servi à l’initier.

Cette action collective en justice implique exclusivement trois intervenants :

1/ VOUS, les plaignants,

2/ Vos conseils [le cabinet d’avocats Vermeille & Co] à qui vous aller donner mandat pour défendre vos intérêts,

3/ et le fonds de litiges qui va financer cette action, en contrepartie d’une commission, tout cela vous sera précisé dans le contrat que vous pourrez signer prochainement.

Nous avons créé l’UPRA, dans le but que le procès ait lieu. Le procès va avoir lieu, c’est désormais certain, mais ce n’est PAS le procès de l’UPRA.

C’est le procès de tous les actionnaires et investisseurs d’Atos ayant subi des pertes, sympathisant de l’UPRA ou non, préinscrits ou non, petits porteurs ou institutionnels,…  L’UPRA a juste eu le mérite de lancer une dynamique et si le procès a lieu c’est en grande partie grâce à la ténacité et l’abnégation de Me Vermeille à trouver un financement.

L’URL de la plateforme d’inscription définitive, avec la signature en ligne des mandats, ne sera donc pas celle de l’UPRA, elle vous sera communiquée par email pour les préinscrits et par voie de presse pour les autres. En cas de doute, vous pouvez consulter le site de l’UPRA à partir du 1er juin.

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Qui va vous défendre ?

1/ Le cabinet Vermeille & Co, à qui j’ai proposé en tant que président du collectif UPRA en janvier 2024 de rechercher un fonds de contentieux pour défendre les membres de l’UPRA et qui a mené avec succès cette mission quasi-impossible en France, mais pourtant très fréquente chez nos voisins européens.

A cette époque, d’autres associations que je ne citeraient pas voulaient tenter de convaincre la gouvernance d’Atos de vendre Syntel 2.5Md€ pour sauver Atos… No comments…

En plus de vous défendre avec brio, nous devons déjà au Cabinet Vermeille, le succès d’avoir obtenu le moyen de financer ce procès. L’UPRA n’ayant été que l’allumette 🙂

2/ Une équipe talentueuse au sein de ce cabinet.

Un des buts de cet article était de préciser que le cabinet Vermeille & Co, ça n’est pas uniquement Me Sophie Vermeille, mais une équipe que voici :

 

1/ Sophie Vermeille

Fondatrice du cabinet en 2017, Me Sophie Vermeille a auparavant travaillé pendant presque dix ans pour de nombreux cabinets d’affaires internationaux, et en particulier DLA Piper, Freshfields, Weil Gotshal & Manges et Clifford Chance.

Sophie Vermeille intervient dans des domaines variés, notamment le droit boursier, la gouvernance d’entreprise et le droit des entreprises en difficulté, conseillant régulièrement sur des affaires à forte dimension transfrontalière.

Issue du conseil, elle a développé une expertise transversale en droit des sociétés, droit boursier, marchés de capitaux, financement et restructuration d’entreprises au sein de plusieurs cabinets internationaux de premier plan.

Elle a progressivement élargi sa pratique au contentieux, intervenant sur des dossiers complexes avec la technicité acquise au cours de la première partie de sa carrière. Elle intervient également, ponctuellement, en droit pénal.

Grâce à cette approche, elle dépasse la tendance à l’hyperspécialisation du droit des affaires et met à profit sa capacité naturelle à appréhender des problématiques pluridisciplinaires. Formée au contact des Hedge Funds, elle a su intégrer une dimension financière et stratégique à son expertise juridique, développant une compétence en analyse financière et en comptabilité appliquée, en particulier aux contentieux financiers.

Elle est connue notamment pour avoir assisté le fond américain Muddie Waters dans son attaque contre Casino et Jean-Charles Naouri pour comptabilité opaque.

2/ Jens Waldner (à droite de Sophie Vermeille sur la photo)

Il est un avocat expérimenté en fusions-acquisitions privées et publiques et en contentieux corporate couvrant notamment la responsabilité civile des mandataires sociaux et des commissaires aux comptes ainsi que les litiges post acquisition (earn out, appels en garantie, etc.). Titulaire d’un DESS en droit des affaires et du DJCE de l’Université Panthéon-Assas, il combine une approche stratégique du droit avec une maîtrise des enjeux financiers et règlementaires.

Avant de rejoindre Vermeille & Co, Jens a exercé pendant 18 ans au sein de cabinets d’avocats internationaux où il a développé une expertise approfondie dans les domaines précités, en particulier dans les secteurs de la finance et de l’assurance. Il a notamment été impliqué dans des litiges judiciaires complexes ainsi que dans des enquêtes administratives menées par l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) et l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR).

Jens intervient régulièrement sur des sujets relevant de sa pratique dans le cadre de conférences en France et à l’étranger. Il est également membre du Conseil d’administration de l’Association des Avocats en Droit Boursier (ADB).

3/ Guillaume Moulema-Epee (à gauche de Sophie Vermeille sur la photo)

Avocat au barreau de Paris, il exerce en contentieux des affaires et arbitrage international. Diplômé du Magistère Juriste d’Affaires et du DJCE de l’Université Paris II Panthéon-Assas, il accompagne entreprises et dirigeants dans la gestion de litiges complexes en droit des contrats, droit des sociétés et responsabilité civile et commerciale.

Après plusieurs expériences en cabinets internationaux, il a rejoint le cabinet Vermeille & Co

4/ Arthur Huiban (à gauche sur la photo)

L’équipe du cabinet a en outre été assistée sur le dossier par un consultant externe régulier : Arthur Huiban.

Après une carrière académique en tant qu’assistant, postdoc et collaborateur scientifique (Université de Genève / Université Paris 1-Panthéon Sorbonne, PhD), Arthur Huiban s’est spécialisé dans l’analyse juridique et financière des sociétés cotées.

Son expertise juridique couvre l’ensemble des aspects du droit financier au niveau français et européen (droit des sociétés, réglementations AMF et réglementations européenne MAR…), concernant les questions d’audit et de comptabilité, de gouvernance d’entreprise, d’opérations de capital et de communication financière, en particulier dans les situations de restructuration de la dette, de scission ou de fusions-acquisitions, avec un intérêt particulier pour la défense des droits des actionnaires minoritaires.

Ce profil juridique est complété par une solide expertise financière et une connaissance approfondie du référentiel comptable IFRS et des normes d’audit ISA.

[Note-blog: Méfiez-vous de l’eau qui dort. Caché dans son coin à gauche par l’imposante stature de Me Epee-Moulema, il pourrait presque paraitre inoffensif. C’est au contraire un rouleau compresseur en termes d’analyse financière et en particulier dans l’imbrication de la finance et du droit. Moi qui ait eu l’opportunité de lire les 356 pages de l’assignation déjà terminée contre Atos et ses dirigeants, assignation pour l’instant en standby, et dont il est le principal contributeur, je peux vous annoncer qu’il va faire consommer des palettes de Doliprane aux avocats de Deloitte!]

5/ Les experts :

5.1/ L’expert judiciaire près la cour d’appel de Paris, choisi par le cabinet Vermeille avec qui de nombreuses réunions de travail ont déjà eu lieu.

5.2/ La société HKA spécialisée en évaluation des dommages, appelée aussi « expert en évaluation des pertes ». L’expert en évaluation des pertes est capital pour la « causalité ». C’est-à-dire permettre d’argumenter auprès du juge sur le fait que la faute entraine une perte boursière et comment l’évaluer.

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Qui va financer l’action A4 ?

Le fonds de litige qui intervient dans ce dossier figure parmi les 6 plus gros fonds de contentieux européens. Il gère au total 1.5 milliard d’euros d’actifs. Il est une garantie du sérieux de l’action. En effet, l’activité de ces fonds étant lucrative, ils évaluent les probabilités de gains du procès avant de le financer.

Pour ceux qui seraient défaitistes sur la chance de recouvrer une partie de leurs pertes et qui manquent d’énergie pour se joindre à l’action, il faut que vous compreniez qu’une étape essentielle est passée et ce fut celle de convaincre un fonds de litige de financer une action atypique. Or, le simple fait que ce procès soit financé est un gage du caractère ultra-sérieux de cette action.

L’UPRA s’est enthousiasmée lorsque l’accord du financement a été donné et espérait que les inscriptions démarreraient mi-avril. Il a d’abord fallu rédiger un contrat lourd et complexe avant que les premiers financements soient débloqués, cela a pris plusieurs semaines et donc l’ouverture de la plateforme d’inscription a été décalée d’un mois et demi, de mi-avril à début juin.

Il est important que les novices en droit comprennent que le temps de la justice n’est pas basé sur l’ouverture d’une plateforme purement informatique destinée à gérer plus de 2000 plaignants en même temps, mais qu’il est basé sur l’assignation, document qui va être remis aux parties adverses pour les attraire en justice.

Or sur ce point précis, le cabinet Vermeille est légèrement en avance sur son timing.

Plusieurs réunions de travail ont déjà eu lieu avec les experts choisis par le cabinet. Si de l’extérieur certains d’entre vous ont peut-être une impression d’inertie et de non communication, c’est uniquement parce qu’une telle action ne peut se faire que dans la plus grande confidentialité et que nous ne pouvons malheureusement rien partager des avancées du cabinet avec avec vous.

Moi-même président de l’UPRA, n’étant pas avocat, et donc pas asermenté, je n’ai que très peu d’informations stratégiques, si ce n’est des points d’étapes. J’ai néanmoins pu avoir accès à quelques documents qui me rendent assez optimiste tant sur nos chances de gagner, que sur la très proche ouverture de la plateforme puisqu’en l’occurrence, j’ai été un des bêta testeurs.

Est-ce que les membres du FCPE Atos vont pouvoir participer au procès ?

A priori oui, mais ce ne sera pas une participation individuelle, mais une participation collective du FCPE à titre de plaignant unique.

À ce sujet, l’UPRA vous demande d’être patient. Membres du FCPE Atos, nous vous avions annoncé revenir vers vous courant avril. Remarque Idem que pour la plateforme d’inscription, ce sera plutôt début juin, mais le cabinet travaille activement sur le dossier de la participation du FCPE et l’UPRA qui, par souci de confidentialité, n’a pas 100% des informations, reste optimiste.

Si vous avez des questions à ce sujet, merci par avance de revenir vers nous plutôt mi-juin et à l’adresse mail qui figura sur la plateforme 4A.

Epilogue

Jusque-là l’UPRA vous a informés sur l’avancée de l’action et les préinscriptions, et vous incite à continuer à vous préinscrire si ce n’est pas encore fait.

La prochaine étape, celle de la signature des mandats avec le cabinet d’avocats et le fonds de litiges, vous appartiendra et à vous uniquement.

Vous serez libre d’ici peu de temps, de lire, relire et signer les mandats, en prenant le temps de la  réflexion nécessaire. Tout comme pour la déclaration d’impôts, vous pourrez interrompre l’inscription 24h le temps de la réflexion et la reprendre le lendemain.

L’opinion de l’UPRA a toujours été que nous ne voyions pas de meilleur système que le financement par un tiers pour une action collective vu le coût requis pour payer les avocats, les experts judiciaires, les experts financiers, les frais informatiques et tous les frais inhérents à une action de 2000 plaignants.

Tout plaignant qui voudrait faire une action sérieuse et y aller seul devrait dépenser au minimum 500 à 600 000€ et juste pour la première instance.

Vous allez donc avoir la chance de participer à un procès historique, la première action de groupe en France contre des auditeurs, entièrement financée par un fonds spécialisé.

En vous préinscrivant sur le site upra.fr , vous êtes certains d’être averti dès l’ouverture des inscriptions définitives, et donc de ne pas louper l’inscription car nous relancerons tous les pré-inscrits pour être sûrs qu’aucun d’entre vous n’oublie l’inscription définitive et la signature des mandats via DocuSign.

Ceux qui ne souhaitent pas se préinscrire sur le site de l’UPRA seront informés par voie de Presse de l’ouverture de la plateforme d’inscription définitive.

Pour toute question : info@upra.fr jusqu’à l’ouverture de la plateforme d’inscription.

Pour vous rendre directement sur la page d’inscription : S’INCRIRE

Bonne nouvelle pour conclure :

En ce qui concerne les justificatifs de perte, vous n’aurez pas à les fournir immédiatement lors de l’inscription, mais seulement quelques semaines après, une fois que l’équipe Vermeille & Co et l’expert à l’évaluation des pertes auront réalisé un modèle de courrier, pour lequel des réunions de travail sont toujours en cours, sur la requête la plus pertinente à envoyer à votre institution financière.

Disclaimer : Cet article a été rédigé uniquement par le bureau de l’UPRA et n’engage pas les autres acteurs de l’action. Les délais ont été estimés par le bureau de l’UPRA en fonction des informations en notre possession au jour de rédaction de l’article, le 20 mai 2025.

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