RECOMAP du 16 avril 2025 : Changement de l’objectif court-terme et long terme sur Atos [Reco-blog]

RECOMAP du 16/04/2025.

Cours au moment de la reco : 0.0037€

Après être passé de « achat ultra spéculatif », puis à « achat spéculatif » et enfin récemment au sein d’un article sans que cela fasse l’objet d’un article RECOMAP à part entière à « achat prudent », nous avons décidé de tenir compte de la conjoncture actuelle, qui, quand bien même si Trump après négociations devait mettre de l’eau dans son vin sur certains Tariffs, aura affecté l’activité des services informatiques déjà ralentissante, à l’instar des profits Warning de Cap ou de Sopra, va forcément toucher aussi Atos, mais tout le secteur et donc Atos en particulier ne pourra pas être épargné par un ralentissement.

Enfin le regroupement d’action effectif le 24 avril à l’ouverture de la bourse avec un cours théorique à 37€ aura un impact très négatif sur le cours puisque la valeur apparaitra très chère. Même si on sait que le regroupement ne va pas changer un centime la capitalisation boursière, cela a un impact psychologique énorme et cette action est une action TRES psychologique.

Nous estimons donc que à 0.0037€ avec une capitalisation boursière donc de 745M€, Atos est à son prix. A savoir celui d’une société avec un dette nouvelle en B- (Junk bond) et une dette ancienne (la dette conservée) toujours en CCC, beaucoup l’ignore mais la note B- ne  concerne que la New Money et donc la New debt. La old debt dont la maturité va jusqu’à 8 ans, elle est toujours classée CCC.

Le problème reste le même que fin 2022, Atos peut rembourser les intérêts de la dette mais pas la dette elle-même. Et avec les intérêts de la dette, Atos est même en FCF négatif et ce jusqu’au minimum mi-2027.

Aussi nous passons de « achat prudent » à neutre et nous abaissons notre précédent objectif de cours de 46€ post regroupement du 24 avril à 42€ (soit 0.0042€ avec le nombre actuel d’actions).

Nous estimons que le chiffre d’affaires qui sera publié demain à comparable sera très résilient, voir en légère hausse de 1 à 3% mais en trichant sur le comparable à savoir que le périmètre comparable est d’enlever de la comparaison les filiales vendues et non les contrats perdues et nous prenons pour acquis à 85% qu’Atos va enlever du comparable, les JO, FedEX, une partie du périmètre de AMEX et J&J.

Si Atos ne triche pas, dans ce cas la baisse à périmètre comparable sera à minima de -3% et à maxima de 6-%.

En données réelles, c’est à dire en enlevant Worldgrid, tous les contrats perdus ou non renouvelés dont FedEx, AMEX partiel, J&J, Disney, Bayer, Ferris, Wilson Towers,… et tous ceux mentionnés par JP comme non renouvelés à cause du ranking :

 

Pour le long terme, nous estimons qu’il sera impossible si Atos ne veut pas faire de nouvelle conciliation d’éviter une AK dilutive. Du coup notre objectif 18 mois passe à 40€. Soit le prix de l’AK.

Nous estimons possible si le CMD du 14 mai avait des allures de feu d’artice que sur des rachats de short et un mini short squeeze l’action monte temporairement à 60€. Il s’agit non pas d’une prévision mais simplement d’un fait éventuellement envisagé qui a statistiquement autant de chance de se produire que de ne pas se produire. S’il se produisait alors Philippe Salle serait fou de ne pas immédiatement faire une AK autour de 42€. Qui pour réussir devrait forcément être au dessus de celle de 37€ mais très inférieure au cours au moment où elle serait annoncée. De mémoire la dernière AK connue, celle d’Alstom s’était faite à 12€ alors que l’action cotait 18€.

La conservation qui sera annoncée le 14 mai de l’intégralité de la Cyber y compris MCS est une bonne nouvelle pour le CA et surtout la MOP, mais une moins bonne nouvelle pour la réduction de la dette. Donc peu de risque de gros changement peut-être de passer de B- à B qui je crois est aussi junk bond. Il faut passer (à vérifier avec l’age ma mémoire me joue des tours) à BB pour sortir de junk bond.

C’est ce qu’explique JP dans le court extrait vidéo ci-desssus, le rating de Atos la prive de certains contrats et empêche le renouvellement d’autre.

A noter que la réunion annoncée par Challenges numéro d’il y a 15 jours le 8 avril entre Philippe Salle et le PDG de Atos n’a pas eu lieu. Il semble que Atos ne soit toujours pas en odeur de sainteté chez Siemens alors que durant la call Philippe Salle a dit qu’il allait rencontrer le PDG de Siemens, Challenges a donné une date et finalement un coup d’épée dans l’eau. Circulez y’a rien à voir chez Siemens. Atos est persona non grata en ce qui concerne les réunions.

Pour ceux qui voudraient parier sur Atos, nous recommandons d’attendre cette AK à venir et/ou le capital market day. Vous aurez notre conclusion d’ici 15 jours à la fin de notre Saga « La Remontada Atos » si nous estimons celle-ci possible, mais clairement Atos est et reste convalescent. Et le cash « Advis Eternam » de Philippe Salle à l’AG du 31/01/2025 c’est du bullshitage pur et dur !

Bien entendu, nous précisons à titre de disclaimer, que nous n’avons aucune position ni à la hausse ni à la baisse, ni à titre indirect, via des amis proches ou de la famille.

Enfin, même si vous le savez déjà, nous reprécisons que la Recomap est une recommandation amateur à caractère ludique depuis sa création le 28 juillet 2023.

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UN PROCÈS EN RÉPARATION DE PERTES BOURSIÈRES VA DÉMARRER EN AVRIL.

IL SERA GRATUIT sur le principe « NO WIN, NO FEES ».

L’association UPRA [Union Pour la Réparation des Actionnaires] vient d’obtenir un financement très conséquent auprès d’un fond de contentieux, pour un procès gratuit pour les plaignants en vue d’assigner les auditeurs d’Atos afin de recouvrer vos pertes boursières sur l’action Atos.

Si vous avez subi des pertes en tant qu’ancien actionnaire d’Atos, ou en tant que porteur d’options donnant droit à des actions, sachez qu’une action en réparation auprès de la justice française est sur le point de démarrer. Elle est ouverte à tous les actionnaires ou ex-actionnaires français, étrangers, et membres du FCPE.

Il s’agit d’une chance énorme pour les plaignants, car ce procès fonctionne sur le mode « no win, no fees », les plaignants n’auront aucune avance de fonds à réaliser. Le financeur, « le funder » sera rémunéré par une commission uniquement en cas de victoire.

Des informations complémentaires sont disponibles sur le site www.upra.fr . Il s’agit d’une première en France dans un dossier où des manquements à la réglementation boursière et comptable sont suspectés.

Que vous soyez actionnaire ou porteur d’options donnant droit à des actions, vous pouvez espérer recouvrer une partie significative de vos pertes et vous joindre à la cause. Plus nous seront nombreux, plus la part des réparations accordées ira aux plaignants, car elle permettra une meilleure « digestion » des frais fixes avancés par le fonds de contentieux. Nous espérons un ratio 70% plaignants et 30% pour le fonds de contentieux.

Si vous n’êtes pas encore préinscrit sur le site de l’UPRA, il est encore temps de le faire. Vous pouvez visiter le site ou cliquer directement ici pour vous inscrire.

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