Selon l’article des Echos publié il y a 48h, et qui va suivre après cet avant-propos, il y a pénurie de talents en Ai et les recruteurs se les arrachent.
Philippe Salle l’a-t-il prévu dans son plan « on fonce dans l’Ai, ça n’est pas trop tard ? ». À titre d’exemple, selon nos informations, l’équipe de direction de Nourdine Bihmane à Konecta aurait réussi à convaincre un Key Talent de l’Ai Atos, nous n’avons pas le nom du salarié, nous vous informerons dès que nous aurons l’information.
Toujours est-il qu’entre une société en décroissance de 15%, classé en Junk Bond, avec un PDG ambitieux à la Molière (je vous laisse devenir le titre auquel je pense) qui pense au CAC40 alors que l’enjeu va être de passer la mi-mai 2026 et de rester en 2025 au-dessus des 8Md€ de CA en 2025.
D’ailleurs aucun des analystes dans la salle du CMD ne croyait sérieusement au chiffre de 8.5Md€. Les questions étaient suffisamment taquines pour démontrer ce scepticisme général et surprise face à une ambition fantaisiste à ce point.
En fait ce délire psychadélique est lié au fait que depuis 6 ans Atos est dirigé par des financiers. Elie Girard ex-CFO de Atos, Meunier Banquier d’investissement, puis Mustier, puis Paul Saleh… Et là, le numéro 1 bis de Atos, celui sur lequel s’appuie Philippe Salle, et que nous avons surnommé « le chouchou », c’est Jacques François de Prest qui pense que la vrai vie c’est des tableaux Excel, alors que la vrai vie c’est l’hémorragie des forces vives d’Atos et un CA 2025 que nous estimons entre 7.75Md€ et 7.95Md€.
Le chouchou achète des 50 000€ d’actions Atos à 38€ pour montrer qu’il y a croit.
Je vous invite à relire l’article sur Astrid Stange de 2023, administratrice d’Atos et qui achetait aussi des 50 000€ d’action au plus haut :
Elle avait acheté exactement 54 000€ d’actions, au plus haut historique de 4 ans. Elles valent aujourd’hui 0.0039€. Lasse, elle rend son tablier à l’AG de demain et la perfide Liz Tinkham, elle, est poussée vers la sortie. Bon débarras.
Enfin je rappelle que Meunier investissait, jusqu’à 2022, 75% de son salaire en actions Atos et il a acheté début 2022 la bagatelle de 10 000 d’actions Atos à 30€ et elles ont fini l’année à 9€. Je ne me souviens plus si en 2023 il a remis ça. Mais allez, mettons qu’il ait acheté 30 000 actions à 10€, elles ont fini l’année à 5€…
Donc si les achat d’actions d’un dirigeant Atos étaient une boussole pour l’évolution futur du cours de l’action, ça se saurait 😀 😀 😀
=====
Le blog n’est pas contre un tableau Excel de temps en temps, mais ce que nous voyons c’est que toute la stratégie de Philippe Salle c’est LE RELAI DE CROISSANCE d’ATOS des prochains mois, c’est l’Ai . Or l’article des Echos ci-après nous explique qu’il y a pénurie dans le marché de l’Ai et en plus il y a des employés d’Ai sur le banc d’Atos en ce moment. Il faudrait déjà placer les cireurs de banc chez les clients Philou avant d’entrer au CAC40 !
Les Echos nous apprend que les recruteurs sont Microsoft, IBM, Meta, OpenAi, Google, enfin bref, des noms qui font plus rêver que Atos…
======
« Des salaires à 300.000 euros » : les profils qualifiés dans l’IA générative, « peu nombreux et courtisés »
A l’heure où les entreprises s’intéressent de près à l’IA générative, les salariés les plus qualifiés sur le sujet s’arrachent, explique Benoît Binachon, associé de Uman Partners, cabinet de chasse spécialisé dans les fonctions data et IA.
Par Chloé Marriault
Oui, en particulier ceux qui ont des connaissances pointues, scientifiques et techniques en IA générative, technologie encore récente. Ils sont peu nombreux, recherchés, courtisés et peuvent donc prétendre à des rémunérations particulièrement élevées. Ce sont des data scientists, très matheux, qui ont fait de la recherche et sont diplômés d’écoles prestigieuses : Polytechnique, Normale Sup’, Les Mines, CentraleSupélec…
Les entreprises leur demandent de créer des modèles dits « fondamentaux ». Finalement, d’effectuer des travaux de chercheurs. Ils ont un rôle de créateurs, d’inventeurs. S’ils sont aussi désirables, c’est parce qu’il n’existe pas encore suffisamment de librairies d’algorithmes packagés utilisables par des gens moins experts qu’eux.
Quelles sont les entreprises qui les recrutent ?
Les grandes entreprises de la tech comme Meta, OpenAI, IBM, Microsoft ou encore Google, les start-up et les scale-up comme Mistral. Celles qui ont fait de grosses levées de fonds sont parfois prêtes à offrir à des managers qui occupent ces postes des salaires à 200 ou 300.000 euros bruts annuels, assortis de stock-options.

Il n’y a quasiment que sur ces profils qu’elles sont d’accord pour mettre autant d’argent sur la table. Si elles le font, c’est souvent parce que l’IA générative fait partie de leur business model, que c’est au coeur même du produit qu’elles commercialisent, parce qu’elles ont besoin d’avoir leur propre IA spécialisée. Mais ces entreprises sont assez peu nombreuses en Europe.
Autre option pour ces profils qualifiés : travailler entièrement à distance pour des entreprises américaines de la tech, dans lesquelles ils peuvent empocher des rémunérations similaires à celles mentionnées plus haut. Pour les entreprises américaines, embaucher dans l’Hexagone et plus largement en Europe, c’est avoir de la main-d’oeuvre low cost, car ces profils sont deux fois moins payés que leurs collègues aux Etats-Unis.
L’âge d’or que rencontrent ces profils va-t-il se tasser ces prochaines années ?
Oui, ce phénomène se tassera un peu. Pas parce qu’il y aura plus de gens formés, mais parce que la technologie va devenir plus mature. Des solutions et produits bien packagés permettront à des équipes techniques moins qualifiées de construire des IA génératives plus facilement, en assemblant des briques préfabriquées.
Avec la démocratisation de l’IA générative, d’autres profils sont-ils actuellement recherchés ?
Beaucoup d’entreprises « traditionnelles », quand elles ont une initiative de transformation data/IA, recrutent aujourd’hui des profils capables de piloter ces changements. Des gens qui ont surtout des capacités de leadership, pas forcément des experts techniques de l’IA. Elles vont donc piocher chez des diplômés d’écoles d’ingénieurs, mais aussi de Sciences Po ou d’écoles de commerce.
Leur rôle : faire le lien entre les équipes techniques, qui fabriquent des produits, et les métiers qui vont être transformés en interne. Dans une usine d’assemblage de voitures, un employeur peut par exemple chercher quelqu’un pour piloter le passage d’un contrôle visuel et humain des pare-chocs à un contrôle automatisé.
La rémunération de ces professionnels est élevée par rapport à ceux qui n’exercent pas dans la data et l’IA. A titre d’exemple, un product manager solide dans le secteur peut empocher 100.000 euros bruts annuels à Paris. Mais leurs salaires n’augmentent pas comme ceux des data scientists experts en IA générative. Pourquoi ? Car ces derniers sont plus qualifiés techniquement et moins nombreux sur le marché.
Chloé Marriault.
https://www.lesechos.fr/travailler-mieux/recrutement/des-salaires-a-300000-euros-les-profils-qualifies-dans-lia-generative-peu-nombreux-et-courtises-2169708
=====
UN PROCÈS DE GROUPE EN RÉPARATION DE PERTES BOURSIÈRES VA DÉMARRER EN JUIN.
IL EST GRATUIT sur le principe « NO WIN, NO FEES ».
L’association UPRA [Union Pour la Réparation des Actionnaires] vient d’obtenir un financement très conséquent auprès d’un fond de contentieux, pour un procès gratuit pour les plaignants en vue d’assigner les auditeurs d’Atos afin de recouvrer vos pertes boursières sur l’action Atos.
Si vous avez subi des pertes en tant qu’ancien actionnaire d’Atos, ou en tant que porteur d’options donnant droit à des actions, sachez qu’une action en réparation auprès de la justice française est sur le point de démarrer. Elle est ouverte à tous les actionnaires ou ex-actionnaires français, étrangers, et membres du FCPE.
Il s’agit d’une chance énorme pour les plaignants, car ce procès fonctionne sur le mode « no win, no fees », les plaignants n’auront aucune avance de fonds à réaliser. Le financeur, « le funder » sera rémunéré par une commission uniquement en cas de victoire.
Des informations complémentaires sont disponibles sur le site www.upra.fr . Il s’agit d’une première en France dans un dossier où des manquements à la réglementation boursière et comptable sont suspectés.
Que vous soyez actionnaire ou porteur d’options donnant droit à des actions, vous pouvez espérer recouvrer une partie significative de vos pertes et vous joindre à la cause. Plus nous seront nombreux, plus la part des réparations accordées ira aux plaignants, car elle permettra une meilleure « digestion » des frais fixes avancés par le fonds de contentieux. Nous espérons un ratio 70% plaignants et 30% pour le fonds de contentieux.
Si vous n’êtes pas encore préinscrit sur le site de l’UPRA, il est encore temps de le faire. Vous pouvez visiter le site ou cliquer directement ici pour vous inscrire.
=====
Restez automatiquement averti à chaque nouvel article du blog, 2 à 3 fois par semaine. Inscrivez-vous à notre NEWSLETTER. Cliquez ici. Vous pourrez vous désinscrire à tout moment.
Pensez à inscrire notre domaine @bourse.blog en liste blanche, nous avons certains emails qui nous reviennent non-délivrés bloqués par les logiciels anti-spam.