Sous prétexte que c’est la norme dans le SBF120, le PDG d’Atos, alias :
nous expliqua lors de l’AG de vendredi, qu’une des résolutions, va augmenter de 40% la rémunération des pauvres administrateurs sous-payer et va consister à faire passer les jetons de présences des administrateurs de 2500€ par réunion, à 3500€ par réunion parce que c’est la condition pour attirer des bons administrateurs et la rémunération par réunion des présidents de comités de 2000€ à 5000€.
On parle de réunions de quelques heures, pas d’une journée de travail, je vous rassure.
3500€ c’est PAS DU TOUT monsieur Philippe Salle LA NORME du SBF120 contrairement à ce que vous dites, il suffit pour cela de prendre le plus comparable, SOPRA STERIA, qui à la fin 2025 aura presque la même taille qu’Atos, les jetons sont de 2500€ ou de 2800€ et les rémunérations des membres du board entre 30 000€ et 50 000€ en moyenne sur la totalité de l’année, contre 100 000€ pour Atos (voir graphiques plus loin).
Déjà que pour éviter d’augmenter les jetons de présences, vu que ça la foutait mal avec les 3Md€ de perte de 2021, Meunier avait organisé un système de gavage d’oie avec bon an mal an 21 à 22 réunions du board là où Sopra qui réalise pourtant plusieurs acquisitions par an en fait 7 à 8 et CapGemini en fait 7 à 10.
Meunier arrivait ainsi à payer ses administrateurs 2 à 2.5 fois ceux de Sopra Steria, société qui se porte très bien, beaucoup mieux que Atos, dette quasi zéro, marge à 9.1%, etc….
Maintenant les administrateurs Atos sont mieux payés que ceux de CapGemini et notamment mieux payés que Patrick Pouyanné membre du board CapGemini et je le rappelle PDG de TOTAL.
Pour Atos, le record fut 2024 : 51 réunions du board. Donc 20 000€ de fixe et 51 x 2500€ de variable, alors que c’est Bourbouloux, la DAF, Saleh et Mustier, le CIRI et les 300M€ de de rémunérations payés aux conseils et auditeurs qui ont fait le boulot de conciliation et pas le board. Le board c’était des petites réunions de 2/3h pour des décisions à la con comme choisir des fonds vautours à 13% d’intérêt au lieu de Kretinsky qui amenait 2Md€ de CA et des taux de 6%.
Allez, si sur les 51 réunions du board, y’en a 2 qui ont passé minuit, c’est le bout du monde.
Dans la présentation du DEU, cette année il y a tromperie sur les rémunérations versées (l’année dernière aussi).
D’habitude, il y a toujours marqué les sommes dues aux administrateurs et les sommes versées (vous le verrez dans le graphe Sopra et le graphe Atos 2022 ci-après), car les jetons sont généralement payés sur l’année écoulée et non sur l’année en cours, et il y a souvent un décalage entre le dû sur 2024 et le versé en 2024 au titre de l’exercice 2023. Cette année ne figure que le versé (à priori c’est Chouchou qui a instauré ça car le DEU 2023 présenté le 10 décembre 2024 a aussi cette tare), mais sur 2022/2021/2020/2019, etc… il y a toujours les deux chiffres. De là à imaginer qu’on a voulu cacher le dû en 2024, il n’y a qu’un pas que je franchis allègrement en disant que c’est volontaire. Sinon que Atos mette les sommes dues en 2024 sur son site ou fasse un avenant du DEU.
Voici l’ancienne présentation depuis une dizaine d’année. On voit que les rémunération étaient entre 66 000€ et 89 000€ en 2022, donc le double l’année de la faillite.
Celui qui a été de tous les mauvais coups, voté le deal Kretinsky, mis la société en conciliation, alias Papy Mougeot a touché 268 000€ et lui ne les a pas versé en Inde !!
Beaucoup d’administrateurs sont arrivés en cours d’année, donc on a pas l’impression que ça fait beaucoup, mais Astrid Stange a touché 145 000€. Pareil, elle a été de tous les mauvais coups, en plus d’avoir acheté 54 000€ d’actions Atos au plus haut de 3 ans en mars 2023 à 15.40€.
La perfide Liz Tinkham, ouf partie bon débarras, 152 000€. Pour vous donner un ordre d’idée, on est pas très loin du salaire de l’ex-DG France d’Atos qui répresente 22% du CA du groupe et environ 60h de travail par semaine.
Administrateur c’est la plupart des réunions en distanciel. On imagine bien que Liz n’allait pas prendre l’avion pour une réunion du board de 2h. L’avantage des réunions Teams, c’est que vous pouvez discuter sur Whatsapp avec vos potes si la réunion est chiante. Vous posez une ou deux question pour faire croire que vous suivez au moment opportun et après les 2 heures de réunions vous partez faire votre tennis.
Jean-Jacques Morin sombre inconnu, N+1 chez Accord, a touché 136 000€. Pas de charges sociales, en plus, que l’impôt sur le revenu (quand même!).
Monika Maurer arrivée en cours d’année avec aucune expérience sur la société a touché ses 100K€.
Et je rappelle qu’il s’agit que des sommes versées et non pas des sommes dues. Donc il leur reste beaucoup plus à percevoir cette année.
Ils sont commes ces politiques qui ne savent pas le prix d’un pain au chocolat (Coppé 25cts pour rappel, contre environ 90cts à 1.10 € dans la réalité à l’époque) ils sont complètement à coté des réalités.
Au lieu de se dire que c’est eux qui en ne démétant pas Meunier plus tôt, eux qui en choisissant le tocard de Mustier avec pour passif la perte de 5Md€ de Kerviel, l’échec de son Fonds Pegasus et s’être fait éjecté de Unicredit, sont responsables de la situation de la conciliation, que s’ils avaient proposé une AK quand l’action valait 25€, ils auraient pu sauver Atos et ils s’estiment qu’ils méritent leur 51 x 2500€ + les primes de comités d’audit et autres…
Nous estimons donc que la rémunération réelle due et non versée sur 2024 de Liz Tiknham devrait être entre 196 000€ et 202 000€ et non 152 000€ comme sur le tableau ci-dessus.
En effet elle touche 20 000€ de fixe + 20 000€ pour être administrateur référente + 51 x 2500 + environ 6 à 7 réunions en tant que présidente du comité de recrutement à 3500€ + d’autres réunions dans d’autres comités. On devrait être autour de 205 000€.
N’allez pas croire que elle a bossé jusqu’à 4h du mat pour ces réunions.
Ca c’était Mustier, Saleh, Bourbouloux, le CIRI les fonds vautours qui se font rémunérer ces nuits blanches à 13% !!
Non, le board au pire sur les 51 réunions, y’en a eu une dizaine qui ont duré la journée et une petite journée, car avec le décallage horaire, on pouvait pas demander à Liz Tikhma de se lever avant 7h du matin, soit 13h heures française, donc réunion de 13h à 19h. Ce que fait tous les jours le DG France et qui touche moins que ça en fixe.
Donc divisé par 12, ça fait : entre 4 et 5 matinées par mois pour 200 000€ Pour Lizette et 150 000€ pour les autres. Je ne parle pas des scéances de 30mn où il y avait un simple vote. Petit cappucino avant le vote, petit cappucino après le vote et puis shopping à 10h pour dépenser les 2500€ durement gagnés.
Quand à la lecture des rapports, chaque administrateur a une secrétaire fournie par Atos, qui lui fait des fiches de lecture, que les paresseux, lisent le matin, 20mn avant le démarrage du board en même temps que le cappuccino et les plus studieux à 21h la veille au soir à la place de NetFlix.
Mais vous connaissez l’expression « l’embourgoisement ».
On peut pas décemment justifier 51 réunions tous les ans. Donc le seul moyen en gardant 20 à 22 réunions par an, soit la jurisprudence Meunier (on verra à l’épreuve si Salle est un cost-killer aussi au board, mais vu que le budget Meunier était de 800 000€ et le budget Salle de 1M€, on peut déjà dire non), le seul moyen disais-je était d’augmenter les jetons de présence et tant qu’à faire allons y d’un coup sec, +40%
Raison : les comparables.
Bien-sûr aucun comparable cité, même pas 2 ou 3 histoire de faire bonne figure. Il faut le croire sur parole.
Le plus comparable c’est Sopra Steria et c’est pas du tout, du tout les mêmes chiffres !
Déjà on est sur un budget total de 664K€ contre 1M€
Certes, ne me croyez pas simplet, je sais qu’on est dans le symbolique et qu’un demi M€ ne va pas changer le destin de Atos, mais le symbolique c’est important. Vous réduisez les prestations de la mutuelle d’Atos France et au motif que ça ne concerne pas Atos Monde, vous dites en gros que c’est pas votre problème. Beaucoup de clients partners ont eux leur variables amputés de 30 à 40% il y a un an, mais au board, les responsables du naufrage, l’argent coule à flot.
Maintenant la cerise sur le gâteau, les 3500€, c’est pour le tout venant, l’administrateur de base.
A propos d’administrateur de base, je rappelle que en juin 2023, Cyril Charlot de Sycomore a présenté au board, à l’ancien salaire, le PDG de Nexans qui a multiplié le CA par 4 de Nexans et la DG France de Salesforces qui s’accomodaient très bien des 2500€ de jetons de présence. Donc style gros calibre, on a vu pire.
Et pourquoi ne sont-il pas au board ? Parce que la perfide Liz Tinkham, présidente du comité de recrutement du board les a refusé, donc il se seraient présentés avec un board hostile et il y avait un risque que ça nuise à l’image de leurs sociétés réciproques, donc ils se sont désistés. C’est une info tout à fait officielle. L’entretien a eu lieu avec Meunier, Tinkham et 2 membres du board et Reinhart l’avocat du board, et les deux intéressés et Cyril Charlot de Sycomore. Il y a suffisamment de témoins pour que ce ne soit pas un fake.
Donc de nous faire croire que Sopra qui a déjà la marge que Philippe Salle veut avoir en 2028 avec des administrateurs payés en moyenne 50 000€, fonctionne très mal et qu’il est impératif de monter les jetons à 3500€, c’est de l’ENFUMAGE.
Donc parenthèse sur l’administrateur « de base » terminé, passont aux administrateurs présidents d’un comité.
Avant pour une réunion de leur comité composé du président du comité et de 2 ou 3 administrateurs, il y avait 3000€ pour le présidente du comité des comptes, 2000€ pour les autres comités et 1000€ pour l’administrateur de base.
Là j’avoue que l’inégalité entre l’administrateur de base et le président était inéquitable et qu’on aurait pu leur mettre 2000€, même si c’est le présidents du comité qui fait le plus gros du boulot, mais surtout les auditeurs qui travaillent pour le président du comité. Car ne croyez pas que les président du comité font des tableaux Excels. Ils arbitrent juste les rapport de McKinsey et consorts et vérifient si…. non ils vérifient rien puisqu’ils ont fait couler la boite. Donc emploi fictif pourrait-on presque dire.
Et là en 2025 avec Philou et son tempérament de Cost-Killing : BINGO !
6000€ la réunion pour le président de comité des comptes
5000€ la réunion pour le président des autres comités
3000€ la réunion pour les administrateurs de base membre des comités.
Ainsi notre cher vice-président, qui doit être très très chargé puisqu’il a pris aussi la présidence d’un des comités et participe à 2 autres comités. Ca doit être très intense pour faire tout ça 75 ans cette année passe de 125 000€ à 100 000€ (pourquoi ??) va en fait juste devoir faire 5 réunions en tant que président de comité et il retombera sur ses pattes. Il est membre d’un autre comité, donc 5 réunions à 3000€, soit 15 000€ et en supposant que Notre Cost-Killer ramène le nombre de réunion à 16/17 x 3500€ ça lui fera donc :
100 000€ pour une fonction que Philippe Salle malgré la question d’un actionnaire a été incapable de décrire. Même pas capable de citer une ou deux missions sur lesquelles papy mougeot aurait été particulièrement actif. Ses contacts à la DGA (il est ex-DGA) n’ont pas empêché le prix des HPC d’être baissé de 200M€. Donc à quoi sert papy Mougeot, mystère… ?
allez ont va mettre 6 réunions, du comité, un mois sur 2 soit 30 000€,
6 réunions du comité dont il est membre soit 18 000€
17 réunions du board à 3500€ = 59500€
+ 100 000€ = 207 500€. Certainement plus que sa retraite de la DGA, ça c’est sûr !
D’ailleurs Edouard Philippe touchait 4800€ comme Maire du Havre et 6000€ par mois comme administrateur. Le board Atos c’est le job en or.
L’ex-ministre du numérique Crédit O était même allé jusqu’au conseil d’état pour y entrer. En vain. Lire article.
Dernière hypothèse. Allez soyons réglo et faisons thèse anti-thèse, Philippe Salle a décidé de faire à la Pierre Pasquier de Sopra et de nous faire 8 boards par an, et là les pauvres ça leur aurait fait pas beaucoup. Après j’ai jamais entendu de membre du board de Sopra se plaindre ou démissionner et même avec 8 board par an ils sont à 2500€ de jetons de présence.
Et toujours pour faire l’antithèse, je n’ai pas vérifié si les jetons de présence de Sopra avaient été augmenté cette année.
A noter que les administrateurs de CapGemini touchent un peu plus que Atos, mais qu’ils n’ont fait que 7 réunions du board. Chiche ?
Ainsi Patrick Pouyané PDG de TOTAL a touché Bien bien moins que la perfide Liz Tinkham ou que l’incompétente Astrid Stange.
Et même moins que Kit Kat ! (Kat Hopkins).
En résumé, le board Atos c’est un système mafieux de gavage d’oie par jetons de présences en se basant sur les performances hypotéthiques de 2028.
Philippe Salle aura-t-il les couilles de faire 7 réunions du board et de ramener les rémunérations à des comparables. Chiche Philou ?
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UN PROCÈS DE GROUPE EN RÉPARATION DE PERTES BOURSIÈRES VA DÉMARRER EN JUIN.
IL EST GRATUIT sur le principe « NO WIN, NO FEES ».
L’association UPRA [Union Pour la Réparation des Actionnaires] vient d’obtenir un financement très conséquent auprès d’un fond de contentieux, pour un procès gratuit pour les plaignants en vue d’assigner les auditeurs d’Atos afin de recouvrer vos pertes boursières sur l’action Atos.
Si vous avez subi des pertes en tant qu’ancien actionnaire d’Atos, ou en tant que porteur d’options donnant droit à des actions, sachez qu’une action en réparation auprès de la justice française est sur le point de démarrer. Elle est ouverte à tous les actionnaires ou ex-actionnaires français, étrangers, et membres du FCPE.
Il s’agit d’une chance énorme pour les plaignants, car ce procès fonctionne sur le mode « no win, no fees », les plaignants n’auront aucune avance de fonds à réaliser. Le financeur, « le funder » sera rémunéré par une commission uniquement en cas de victoire.
Des informations complémentaires sont disponibles sur le site www.upra.fr . Il s’agit d’une première en France dans un dossier où des manquements à la réglementation boursière et comptable sont suspectés.
Que vous soyez actionnaire ou porteur d’options donnant droit à des actions, vous pouvez espérer recouvrer une partie significative de vos pertes et vous joindre à la cause. Plus nous seront nombreux, plus la part des réparations accordées ira aux plaignants, car elle permettra une meilleure « digestion » des frais fixes avancés par le fonds de contentieux. Nous espérons un ratio 70% plaignants et 30% pour le fonds de contentieux.
Si vous n’êtes pas encore préinscrit sur le site de l’UPRA, il est encore temps de le faire. Vous pouvez visiter le site ou cliquer directement ici pour vous inscrire.
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