Depuis le départ de Jean-Pierre Mustier en 2020, Unicredit va de mieux en mieux [Brève-blog & AFP]

Titre du blog, d’après une dépêche AFP qui met en évidence que le remplaçant de Mustier à Unicredit est bien plus performant.

Et si Mustier avait fait son temps ??  « Moi aussi, je suis dur en affaires… » Pourtant un deal raté et l’autre très très loin d’être signé selon nos informations (EPEI/Airbus)

Echec de Pégasus, en deux an et malgré un budget de 700M€, zéro proie trouvé, argent stagné pour les investisseurs. Certes en 2016 à son arrivée Unicredit n’allait pas très bien, mais depuis son départ elle va beaucoup mieux. Et si Mustier n’était qu’un Meunier bis en plus classe ? Car au final, Atos est toujours dans la merde jusqu’au coup…

Après des résultats record en 2023, dépassant de loin les attentes, la deuxième banque italienne UniCredit a promis lundi de choyer encore davantage ses actionnaires, propulsant le titre à son plus haut niveau depuis 2015.

Depuis l’arrivée d’Andrea Orcel aux commandes de la banque en 2021, UniCredit a enchaîné les bénéfices, amplifiés ces deux dernières années par la manne des taux d’intérêt dont la hausse a gonflé ses revenus. Le cours de Bourse a augmenté de 250% en parallèle.

En 2023, la banque est allée au-delà de ses objectifs annuels. Elle a dégagé un bénéfice net de 9,5 milliards d’euros, en hausse de 47,2%, porté par le revenu net d’intérêts.

Ce résultat est largement supérieur au consensus des analystes fourni par la banque, qui tablait sur 7,9 milliards d’euros.

Le bénéfice net du quatrième trimestre a également dépassé les attentes, atteignant 2,81 milliards d’euros, soit une augmentation de 14,1%.

« Le quatrième trimestre a été le douzième trimestre consécutif de croissance rentable de qualité, preuve incontestable de notre stratégie unique et gagnante », a commenté M. Orcel.

Au titre de ses résultats de 2023, UniCredit compte redistribuer aux actionnaires 8,6 milliards d’euros, soit 100% du bénéfice net hors actifs d’impôts différés, donc 3,35 milliards d’euros de plus que l’an dernier, a-t-il annoncé.

Candidat à sa propre succession au bout de ses trois années de mandat en avril 2024, M. Orcel relève que « depuis 2021 », la banque aura « rendu 17,6 milliards d’euros à nos actionnaires ».

A son arrivée, il s’était engagé à leur verser « au moins 16 milliards d’euros », par le biais de dividendes et rachats d’actions, objectif qui a été dépassé.

– La Bourse enthousiaste –

Le bénéfice annuel a été également nettement supérieur à l’objectif fixé par M. Orcel, qui avait visé « au moins » 7,25 milliards d’euros pour 2023.

En dépit des tensions géopolitiques et d’une probable baisse des taux d’intérêt au cours de cette année, UniCredit prévoit de dégager en 2024 un bénéfice net comparable à celui enregistré l’an dernier.

Après l’exploit de 2023, « la meilleure année de tous les temps » d’UniCredit, « nous affrontons l’avenir avec optimisme », a assuré M. Orcel lors d’une conférence avec des analystes.

Ces annonces ont été accueillies avec enthousiasme à la Bourse de Milan, où le titre d’UniCredit a clôturé en hausse de 8,10%, à 28,82 euros, après s’être envolé de plus de 10% en séance.

Le revenu net d’intérêts a grimpé l’an dernier de 31,3%, à 14 milliards d’euros, porté par la hausse des taux sur les marchés.

A l’inverse, les commissions ont reculé de 2,1%, à 7,46 milliards d’euros.

Le chiffre d’affaires a progressé de 17,3%, à 23,84 milliards d’euros, conformément aux attentes des analystes.

Le ratio de fonds propres (CET1) de la banque, qui mesure sa capacité à faire face à des crises, est passé à 15,89%, contre 14,91% un an auparavant.

– Acquisitions en vue? –

Les spéculations vont bon train quant à d’éventuelles fusions-acquisitions menées par UniCredit.

Interrogé sur un intérêt pour Banca Popolare di Sondrio (BPS), M. Orcel avait déclaré à la mi-janvier: « Nous sommes intéressés par tout, au bon prix. » Mais il avait assuré qu’UniCredit n’était pas en train d’acheter des actions de cette banque régionale.

Le quotidien économique Il Sole 24 Ore avait rapporté auparavant qu’une banque d’investissement américaine était en train d’acquérir jusqu’à 10% des parts de BPS afin de permettre à une « grande banque italienne » de devenir son actionnaire, citant UniCredit comme candidat potentiel.

Après l’échec de ses négociations avec l’État italien concernant le rachat de la banque Monte dei Paschi di Siena, UniCredit avait indiqué en octobre 2021 vouloir se concentrer sur son plan stratégique.

Mais M. Orcel ne ferme pas la porte aux fusions-acquisitions: après l’assemblée générale des actionnaires en avril, « nous clarifierons ce que nous ferons du capital excédentaire », a-t-il dit.

Cet argent devrait être utilisé, selon lui, « soit pour une nouvelle distribution aux actionnaires, soit pour une acquisition » qui réponde aux « paramètres de création de valeur » d’UniCredit.

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