INETUM s’autorise à viser des acquisitions transformantes (Les Echos)

Inetum ex-GFI Informatique), via son actionnaire Bain Capital pourrait être un possible acquéreur de TFco. Aussi bien que cette article ait 4 mois, je trouvais intéressant de le remettre en première page. La raison qui m’a poussé à faire ceci est la phrase : « on ne s’interdit pas de regarder les cibles entre 300M€ et 2Md€ ». Je pense que tout le monde signerait de suite pour qu’ils fassent un chèque de 2Md€ pour TFco 🙂

==================================

Par Florian Dèbes .  Publié le 21 juil. 2022 à 8:30

Le nouvel actionnaire de l’entreprise de services numériques, Bain Capital, doit lui permettre de financer des opérations plus importantes que par le passé. Inetum vise entre 3 et 5 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2025.

Un actionnaire fait place au suivant chez Inetum. Le fonds d’investissement qatari Mannai vient de clôturer la transaction qui lui permet de céder l’entreprise française de services numériques (ESN) qu’il contrôlait à un autre fonds, l’américain Bain Capital.

A l’issue des négociations amorcées en janvier dernier, le directeur général de la quatrième ESN française par le chiffre d’affaires (2,2 milliards d’euros en 2021), Vincent Rouaix, se félicite de pouvoir « augmenter le potentiel » du groupe aux 27.000 salariés en Europe et en Amérique latine. « Sur le plan organique, nous serons dans la continuité des années passées mais nous pourrons être plus ambitieux en matière de croissance externe, y compris pour des acquisitions transformantes », souligne le dirigeant.

Des cibles entre 300 millions et 2 milliards d’euros

Concrètement, l’ex-GFI vise toujours les grands groupes et les entreprises de tailles intermédiaires, à qui il propose une offre de prise en main des technologies des grands fournisseurs de logiciels comme Google, Microsoft ou encore ServiceNow. Mais il n’est plus question de regarder les trains passer alors que des acquisitions lui ont échappé encore récemment.

« Typiquement, le rachat mi-juin de Do IT Wise en Bulgarie n’était plus d’actualité avec notre précédent actionnaire », relève le patron. Mannai était entré en 2015 au capital d’Inetum avant d’en prendre le contrôle trois ans plus tard. Avec Bain Capital, Vincent Rouaix sait qu’il pourra viser plus haut.

« On ne s’interdit pas de regarder les cibles comprises entre 300 millions et 2 milliards d’euros de valorisation », poursuit-il, tout en notant que plusieurs dossiers sont déjà ouverts sur son bureau. Puisqu’il n’est pas question de lancer de tels projets d’intégration à la fin de la période du plan stratégique Upscale 2025, une fenêtre de tir de deux ans est ouverte. Or, les rumeurs de ventes ne manquent pas dans le secteur – à commencer par le géant Atos, en pleine scission-restructuration.

Consolider l’entreprise sur ses acquis

Dans le détail, les acquisitions transformantes envisagées par la direction d’Inetum doivent permettre de consolider l’entreprise dans les métiers liés aux logiciels en ligne et sur les terrains de l’automatisation et de l’« offshoring » en Europe et en Amérique latine. En parallèle, Inetum n’exclut pas de se renforcer dans le conseil grâce à des rachats plus modestes qui lui permettront de mieux répondre aux besoins de ses clients, notamment en matière d’analyse de données.

Pour 2025, Inetum vise un chiffre d’affaires compris entre 3 et 5 milliards d’euros, selon l’ampleur des acquisitions à venir. Ses investissements devraient aller de pair avec une amélioration de la rentabilité avant impôt (Ebitda) dont le taux de marge pourrait passer de 9 à 10-11 % d’ici trois ans.

A moins qu’une conjoncture dégradée ne vienne s’en mêler. « Pour l’instant, on ne sent pas d’impact sur les besoins de nos clients en investissement numérique et notre problème est toujours d’accroître nos capacités avec de nouvelles recrues et des free-lances », se rassure Vincent Rouaix. Mais l’expérience lui intime de rester prudent.

Florian Dèbes

https://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/informatique-inetum-sautorise-a-viser-des-acquisitions-transformantes-1777797

1 Comment on "INETUM s’autorise à viser des acquisitions transformantes (Les Echos)"

  1. Un Salarié TFco | 14/11/2022 at 10:57 |

    Bonjour,
    Merci de ce partage. Etant jeune cadre au sein de TFco et étant entré dans l’actionnariat Atos depuis moins d’un an, je ne sais pas si ce type de rachat serait bénéfique pour la branche.
    Il y a tellement de points à prendre en compte dans notre activité…
    Mais bon, cet article est juste une information, il ne communique aucune modalité, attendons de voir à quelle sauce nous allons être mangés.

Comments are closed.