Les Corses ont encore frappé ! (Article-blog)

Les voisins Corses, « Meunier & Mustier » ont encore frappé.

Ils ont réussi à brader EcoAct juste avant l’annonce d’un plan décarbonisation 2030 du gouvernement français. Je dis bradé car de toute évidence, si c’était bien vendu, tout fiers ils en auraient annoncé le prix ce qui n’est pas le cas. Et ils ont réussi à faire ça 10 jours avant l’annonce d’un projet de loi, dite « loi 2030 » sur la décarbonisation avec objectif -50% de CO2 et dont les contours seront précisés en septembre mais qui selon l’éxecutif s’annonce comme une prioriété de la rentrée gouvernementale.

Je vous laisse d’abord prendre connaissance de l’article de l’usine nouvelle et nous commenterons les agissements sidérants des M&M’s en postface.

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Energies renouvelables, voitures, rénovations… Le tableau de bord du gouvernement pour décarboner la France d’ici 2030

Quel futur pour le biogaz, le solaire, les voitures électriques, le fioul, la culture du bio ou encore les forêts en France ? Le Secrétariat général à la planification écologique (SGPE), organisme rattaché à Matignon, a publié le 19 juillet un tableau de bord présentant des trajectoires à suivre pour plusieurs secteurs d’activités, dans le but de réduire les émissions françaises de 50% d’ici 2030 par rapport à 1990.

Le Secrétariat général à la planification écologique (SGPE), organisme interministériel placé sous l’autorité d’Elisabeth Borne, a publié le 19 juillet son tableau de bord présentant les grandes trajectoires à suivre dans plusieurs secteurs pour que la France réalise son objectif de réduire de 50% ses émissions d’ici à 2030 par rapport à 1990. Le document est illustré par de grands leviers d’action : rénovations des logements, déploiement des voitures électriques, reboisement du territoire, etc. Les premiers indicateurs seront complétés courant 2023 avec notamment l’ajout d’enjeux encore non couverts (biodiversité, ressources naturelles…). D’autres chiffres manquent car ils soulèvent encore des débats de société, tels que la consommation de viande ou les chaudières à gaz dans le résidentiel. L’Usine Nouvelle résume ci-dessous les grandes lignes de ces projections.

L’énergie, le nerf de la guerre

Réindustrialiser la France, oui, mais de manière vertueuse. D’après le tableau de bord, les 50 sites industriels les plus émetteurs hors raffinage devront passer de 43 millions de tonnes équivalent CO2 (MteqCO2e) émis en 2022 à 25 MteqCO2e en 2030. Pour les autres sites industriels hors raffinage, la baisse sur la même période est censée passer de 33 à 20 MteqCO2e. Pour y parvenir, les sites devront réduire fortement leurs émissions, mais également investir dans le captage de CO2 en sortie d’usine. Le gouvernement mise d’ailleurs sur un fort déploiement de cette filière encore naissante pour réussir à capter et stocker 2,5 MteqCO2e en 2030, avec un premier seuil de 0,3 MteqCO2 en 2026.

En ce qui concerne les énergies renouvelables, le SGPE vise une augmentation de la puissance cumulée installée, particulièrement forte pour le solaire qui devrait plus que tripler, passant de 14 000 mégawatts (MW) en 2022 à 48 100 MW en 2030. L’éolien offshore, inexistant en 2022, devrait produire 3 600 MW en 2030. Le biogaz a également le vent en poupe, et devrait produire 50 térawattheures (TWh) d’électricité en 2030, contre 13 TWh en 2022. La production d’électricité d’origine nucléaire, après une nette diminution en 2022, devrait produire 362 TWh en 2030, retrouvant son équilibre de 2021.

Dans le tertiaire, la consommation de fioul va presque disparaitre, passant en théorie de 16 à 3 TWh de 2022 à 2030. Sur la même période, la consommation en gaz devrait baisse de 63 à 38 TWh.

Augmentation du trafic intérieur aérien

Le tableau de bord du SGPE prédit une véritable envolée des voitures électriques, avec 66% de parts de marché en 2030, contre 13% en 2022 et seulement 1% en 2018. Le covoiturage devrait également connaitre une forte croissance, passant de 8 000 voyages par jour organisés via une plateforme de covoiturage en 2022, à 196 000 voyages en 2030. Les infrastructures cyclistes s’adapteront quant à elles à la renaissance du vélo, avec 150 000 kilomètres de pistes cyclables prévus pour 2030, contre 57 000 kms en 2022.

La part du trafic global des passagers dans le train et les transports en commun urbains doit augmenter de 20 milliards de kilomètres-voyageurs pour le premier et de 15 milliards pour le second, entre 2022 et 2030. Malgré ces évolutions en ligne avec le plan de décarbonation, le SGPE prévoit une augmentation du trafic intérieur aérien en métropole, passant de 237 milliards de kilomètres-voyageurs transportés en 2022 à 265 milliards en 2030.

En ce qui concerne le secteur résidentiel, le secrétariat prévoit une baisse de la consommation totale d’énergie, à 394 TWh en 2030 contre 47 TWh en 2022 . Ce déclin s’explique notamment par le boom prévu des rénovations globales de logements via MaPrimeRenov, passant de 66 000 à 900 000 entre 2022 et 2030, mais aussi par la réduction continuelle du chauffage au fioul des résidences principales, passant sur la même période de 9,5% des habitations à seulement 3,6%. Quant aux prédictions concernant la consommation de gaz pour le résidentiel, elles brillent par leur absence.

Plus de bio, de prairies et de forêts

Pour le secteur agricole, le tableau de bord du SGPE prévoit une augmentation significative de la part de la surface en bio, grimpant de 11% en 2022 à 21% en 2030, avec un impact direct sur les volumes des engrais azotés, passant sur la même période d’environ 1 750 à 1 400 milliers de tonnes d’azote utilisées. Le SGPE table également sur le doublement de la surface de cultures en légumineuses entre 2020 et 2030, et une diminution – bien que légère – des émissions de méthane, passant de 36,9 MteqCO2e en 2022 à 32,5 millions en 2030. Les estimations sur d’éventuelles baisses de la consommation de viande ne sont quant à elles pas encore réalisées.

Le SGPE anticipe également une hausse constante de la surface de prairies permanentes (espace en herbes en place depuis cinq années révolues, ndlr), du nombre de kilomètres de haies présentes sur le sol métropolitain (+40 000 kms entre 2022 et 2030). Les arbres plantés avec des financements publics devraient passer quant à eux de 58 millions en 2022 à 766 millions cumulés en 2030.

Les mesures détaillées du plan français de décarbonation 2030 seront annoncées en septembre 2023. Emmanuel Macron a profité du premier Conseil des ministres du nouveau gouvernement, vendredi 21 juillet, pour s’exprimer sur le sujet : «A la fin de l’été, nous présenterons dans sa complétude la planification écologique pour le pays, qui touchera tous les secteurs et qui donnera de la visibilité en termes de changements, en termes d’investissements, et qui a été le fruit d’un très gros travail des derniers mois.»

https://www.usinenouvelle.com/article/un-tableau-de-bord-de-la-planification-ecologique-apercu-du-plan-decarbonation-2030.N2155752#xtor=EPR-169

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POSTFACE

Pour rappel, Atos jusqu’à il y a 15 jours était le leader français et Européen de la décarbonisation, ayant créé une division interne d’une douzaine d’ingénieur ZeroCarbone et racheté il y a 3 ans la société EcoAct qui avait enregistré une croissance annuelle France de 50% avec 70 employés dédiés décarbonisation et promettait un chiffre d’affaire de 400M€ à l’échéance 2030 porté par une croissance du secteur de 26% par an et une croissance de la filiale EcoAct supérieure au secteur.

Au vu des différents interviews, communiqués, et surtout des expressions faciales entre les deux hommes, ce serait un euphémisme de dire que Nourdine Bihmane a très peu gouté à la plaisanterie, lui qui pour des raisons personnelles à la fibre écolo et est très sensible à la décarbonation en particulier, il a animé plusieurs conférences à ce sujet. D’après des infos interne, l’inimitié entre les deux hommes est désormais notoire, Oliva était clairement affiché comme le nouveau chouchou. Bertrand Meunier n’aiment pas ses DG qui attirent la lumière, or le capital sympathie  de Nourdine Bihmane auprès des actionnaires est proche de celui de l’abbé Pierre et celà irrite profondément à n’en fort douter Bertrand Meunier.

Nourdine Bihmane reste en sécurité pour de nombreux mois, car pour le coup, le marché gouterait fort peu la plaisanterie d’un nouveau changement de DG, ceci mettrant en avant un comportement névrotique de Bertrand Meunier d’une incapacité à partager le pouvoir et se contenter de fonction opérationnelles. Car sans faire de la Mme Irma, à n’en pas douter et comme à son habitude, Bertrand Meunier empiète bien au delà de ses fonctions qui sont je le rappelle des fonctions non-opérationnelles

Est-ce que le choix de la vente de TFCo est aussi motivé par des motifs politiques à savoir faire d’une pierre deux coups, se débarasser d’un DG trop populaire et trop encombrant.

Nourdine Bihmane était responsable groupe de la décarbonisation au moment de l’achat de EcoAct et j’ose imaginé qu’il a du prendre cela comme un coup de poignard dans le dos. Je vous invite d’ailleurs à revoir cet extrait de 18 secondes assez descriptif de la situation

 

Je vous laisse également regarder le regard aimable de Bertrand Meunier en direction de Nourdine Bihmane, et la difficulté avec laquelle ce dernier (il bafouille presque) a du mal à prononcer les mots qui semblent même lui écorcher la langue : « Monsieur le président ».

 

 

> Pour revenir à mon titre, pourquoi emploi-je ce titre de « mafia corse? » Ne prenez pas cette expression au delà du deuxième degré, même si le comportement du CA je le dis et je l’affirme est mafieu.

Tout simplement arce que les M&Ms ont tous les deux une maison en Corse, dans le même village dont nous tairons la location et sont donc voisin et que la nouvelle gouvernance c’est désormais M&M’s & Co. et ils essaient de se mettre dans la poche Philippe Oliva.

Malheureusement Nourdine Bihmane semble un peu isolé, à l’instar de sa divisionTFCo dont Atos veut se débarasser.

Cela étant, nous allons prochainement faire un article assez dithyrambique sur la rapidité à laquelle Philippe Oliva talent déniché je le rappelle par Rodolphe BELMER et absolument pas par Bertrand Meunier (de même que Nourdine Bihmane nommé CEO de TFCo en février 2022) et dont l’opinion que j’avais était que on ne nomme pas en période de crise, une personne dont le profil est de DC, même s’il a pu donner satisfaction durant quelques mois à ce poste au titre de DG en pleine période de crise. Eviden de ce fait a eun un peu d’inertie au T3/2022, mais le pari de piocher dans les hommes dénichés par Belmer a été gagnant puisque Oliva s’est adapté plus rapidement que prévu à la fonction.

> Parce que les M&M’s ont eu un comportement mafieu lors de l’AG en passant sous silence le deal déjà accepté entre les parties et en cachant cette information aux actionnaires dans le seul but pour Mustier de se faire élire et pour Meunier de se faire réélire.

Parce que les M&M’s ont saboté l’entreprise qui aurait pu devenir avec la division existante depuis 2019, EcoAct et l’expertise de Nourdine Bihmane, le leader mondial de la décarbonisation, là où les américains peu concernés ne sont pas encore actifs.

Que penser de tout ça. Qu’il y a de grosses zones d’ombres dans le dossier EcoAct ou alors des comportements d’incompétents notoire qui au lieu de vendre une division de Cyber à la croissance de 7/8% (données Gartner rapportées par Atos) ont préféré saboter la division décarbonation de Atos en prétextant, comme à son habitude bonimenteur, des partenariats avec Schneider tout comme les fameux partenariats pipots avec Airbus dans le but de masquer l’échet total de l’opération Airbus.