L’image du « bord de la falaise » de Kretinsky n’est pas une vue de l’esprit. Atos demande 50M€ en urgence à l’État pour payer les salaires de mai [Brève-blog]

 

La lettre A vient de nous apprendre qu’Atos avait demandé une urgence, un nouveau prêt de 50M€, selon toute probabilité pour ne pas avoir de retard dans les salaires de mai et ne pas provoquer une hémorragie de départs, mais dont la raison officielle est de financer l’entité charger de superviser les JO de Paris … pour sauver la face, tout le monde l’aura compris…

Dans son édition d’aujourd’hui La LETTRE A explique que pour justifier ce versement additionnel, il devrait être utilisé pour l’entité responsable des JO.

En effet, selon les informations du blog durant la période pré-JO et JO ces employés commando dont certains ont déjà plusieurs olympiades d’expérience bénéficient d’incentives par rapport à la disponibilité requise tandis que la facturation, elle, est lissé durant les 12 mois précédant l’Olympiade et ne connait pas de pic au moment de l’événement, sauf prestations particulières additionnelles et hors contrat.

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En tout état de cause, le blog répète dans ses articles, dans ses thread du forum : forum/bourse.blog/atos que Atos ne tiendra pas jusqu’aux JO sans un prêt de l’état et des reports de charges URSSAFF qui peuvent se décider à l’amiable hors du cadre de la sauvegarde accélérée et dès à présent.

Atos a été très peu bavard sur les 300M€ manquant dans le package de 450M€ dont le blog confirme que 100M€ sont sur les comptes d’Atos depuis une douzaine de jours, les 50M€ de l’état depuis une huitaine de jours, mais les 300M€ de fonds de roulement étaient toujours portés disparu dans le dernier communiqué Atos et aucune communication n’a eu lieu à ce sujet.

Cette facilité de trésorerie ayant été négocié le 9 avril à 4h du matin, dixit Paul Saleh, et à l’époque on parlait d’un écrasement de la dette de 50%, il est possible que les banques aient peu gouté à la déclaration du 25 avril indiquant qu’un nouveau point serait fait le 29 avril et le décallage des offres repoussé au 3 mai du fait de ces nouvelles exigences de refinancement. De là à bloquer les 300M€, il n’y a qu’un pas à faire qui me semblerait pas illogique pour mettre la pression sur Atos.

Il manquerait donc toujours 300M€ de facilités d’affacturage.

Dans ces conditions, l’injection de 350M€ en cash dès qu’il serait choisi et sans attendre la sauvegarde accélérée de Daniel Kretinsky (chapitre 4.4 de la lettre d’intention, sera surement apprécié à sa juste valeur par Jacques François de Prest, qui lui devrait rester le départ de Paul Saleh au plus tard le jour de la signature par le TC de la conciliation soit entre le 22 et 26 juillet était selon les informations du blog une clause suspensive non négociable de l’offre engageante, ce qui fait enrager Jean-Pierre Mustier d’avoir durant 3 mois un émissaire de Kretinsky dans ses pattes, même si on peut supposer que comme lors d’un arbitrage les parties s’entendent sur un nom qui conviennent aux deux parties.

 

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Si vous avez subi d’énormes pertes sur Atos, sachez qu’une action en réparation est en cours de constitution sur le site Upra.fr (l’Union Pour la Réparation des Actionnaires), pour recouvrer une partie de vos pertes par voie de justice. Cette action sera totalement gratuite pour les plaignants car nous la ferons financer auprès de fonds spécialisés qui prendront un pourcentage en rémunération et l’UPRA ne vous demandera aucun paiement ni cotisation ou autres. À ce jour, plusieurs fonds ont fait part de marques d’intérêts, mais nous n’avons pas encore de réponse définitive. La réponse dépendra du nombre de personnes pré-inscrits et des comptes audités 2023.

Afin de ne pas déstabiliser la société, cette action ne visera ni Atos, ni ses dirigeants ou ex-dirigeants, mais uniquement ses auditeurs (commissaires aux comptes) en particulier DELOITTE supposé être le n°1 mondial de l’audit, mais que l’UPRA soupçonne avoir été très complaisante vis-à-vis d’Atos avec les règles comptables en vigueur, et leur reproche d’avoir fait manquer une chance aux actionnaires de ne pas acheter l’action quand elle était surcotée vis-à-vis de sa réelle valeur et d’avoir fait manquer une chance d’avoir vendu, quand la société s’effondrait et que la comptabilité ne reflétait pas cet effondrement, en particulier une absence totale de dépréciation d’actifs en 2022.

Je rappelle qu’à la publication d’un jugement qui dirait le contraire, Deloitte est supposé avoir certifié les comptes d’Atos de manière totalement sincère, et l’avis exprimé ci-dessous est l’avis de l’UPRA uniquement et reste à l’état de soupçons tant que nos preuves n’auront été validé par un juge.

Pour des raisons de coûts de procédure, elle est réservée aux personnes ayant subi des pertes supérieures à 10 000€, sinon les coûts judiciaires, avocats, expertises, etc… en millions d’euros seraient supérieurs à la perte et ne seraient pas rentables pour le fonds qui financera ce recours. Soyez assuré qu’il ne s’agit pas de snobisme, mais réellement de contraintes financières.

www.upra.fr