Pourquoi cet article très instructif Des Echos sur le scandale de la faillite de la société Wirecard en Allemagne a un rapport avec le dossier Atos ?
Nous n’avons pas encore informé la presse et nous sommes déjà 214. Mais notre objectif minimal est de 500 plaignants. Rejoignez-nous après avoir lu l’article Wirecard Des Echos ci-après.
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Scandale Wirecard : EY accusé de s’être réorganisé pour échapper aux demandes de dommages-intérêts
D’anciens investisseurs de Wirecard accusent EY d’organiser l’insolvabilité de sa branche d’audit pour échapper aux demandes de dommages-intérêts liées à ses contrôles défectueux des comptes de la fintech. Le cabinet vient de mener une profonde réorganisation en isolant notamment son activité d’audit d’autres activités.
Par Rachel Cotte
EY fait face à une énième plainte d’investisseurs lésés de Wirecard. La branche allemande du cabinet d’audit est poursuivie par d’anciens actionnaires de l’ex-fintech pour « démembrement d’actifs », rapporte le « Financial Times ». La récente restructuration de la firme viserait, selon eux, à éviter le paiement des milliards d’euros de dommages-intérêts réclamés pour ses manquements lors de l’audit des comptes de Wirecard.
Pendant près de dix ans, EY a certifié les comptes de la star déchue du secteur des paiements. Celle-ci a finalement fait faillite en 2020, après que le cabinet a refusé de certifier ses états financiers pour l’année 2019. Il manquait alors 1,9 milliard d’euros dans les comptes de l’entreprise. EY avait évoqué des « indices clairs d’une fraude de grande envergure, impliquant plusieurs parties dans le monde et diverses institutions, avec une volonté de tromperie ». Mais son signalement s’est retourné contre lui. Selon les actionnaires de la firme, qui ont, depuis, multiplié les recours contre EY, le cabinet a trop longtemps fermé les yeux sur de nombreuses irrégularités.
Réorganisation interne
EY, qui a toujours rejeté les demandes de dédommagement, a procédé au début de l’année à une réorganisation interne complexe. Après avoir modifié la structure juridique du groupe, la société a découpé ses activités de conseil, de fiscalité et de conseil en fusions et acquisitions, en transférant certains actifs.
Ces unités, qui représentent environ 75 % de son chiffre d’affaires annuel, font désormais partie d’entités juridiques distinctes de l’activité d’audit, qui fait l’objet des poursuites. À travers cette opération, cette dernière a été « dépouillée d’actifs importants, qui auraient pu être utilisés pour couvrir les demandes de dommages-intérêts », estime auprès du « FT » l’avocat Joachim Lehnhardt, qui représente plusieurs actionnaires institutionnels dans cette affaire. Il risque d’être, selon lui, « beaucoup plus difficile » de faire valoir des réclamations concernant les audits de Wirecard.
L’entité faisant l’objet des poursuites pourrait même « être transformée en une coquille vide sans activité opérationnelle et sans actifs ». Dans leur plainte, les avocats des investisseurs demandent au tribunal de s’assurer que toutes les unités d’EY restent responsables des dommages potentiels.
Plainte du liquidateur de Wirecard
Dans un communiqué, EY assure que « les changements d’entité juridique n’ont aucune conséquence sur le risque de responsabilité des mandats actuels ou anciens, ou sur les procès en cours ». La firme précise que cette réorganisation vise à mieux aligner sa structure juridique en Allemagne sur les règles en vigueur dans les autres pays européens.
L’an dernier, le cabinet d’audit s’est vu infliger une amende de 500.000 euros pour violation de ses obligations professionnelles, ainsi qu’une interdiction de contracter avec de nouveaux clients cotés en Bourse en Allemagne pendant deux ans. Il fait aussi l’objet d’une plainte du liquidateur de Wirecard, Michael Jaffé, déposée en décembre dernier, lui réclamant 1,5 milliard d’euros de dédommagement.
Le procès pour fraude des dirigeants de l’ex-fintech, qui s’est ouvert en décembre 2022, est quant à lui toujours en cours. Jan Marsalek, désigné comme « l’homme clé » de la falsification des comptes de l’entreprise, s’est volatilisé après l’éclatement du scandale. Toujours en cavale, il fait aussi l’objet de graves accusations d’espionnage pour le compte de la Russie.
Rachel Cotte
https://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/scandale-wirecard-ey-accuse-de-setre-reorganise-pour-echapper-aux-demandes-de-dommages-interets-2087558
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Si vous avez subi d’énormes pertes sur Atos, sachez qu’une action en réparation est en cours de constitution sur le site Upra.fr (l’Union Pour la Réparation des Actionnaires), pour recouvrer une partie de vos pertes par voie de justice. Cette action sera totalement gratuite pour les plaignants car nous la ferons financer auprès de fonds spécialisés qui prendront un pourcentage en rémunération et l’UPRA ne vous demandera aucun paiement ni cotisation ou autres. À ce jour, plusieurs fonds ont fait part de marques d’intérêts, mais nous n’avons pas encore de réponse définitive. La réponse dépendra du nombre de personnes pré-inscrits et des comptes audités 2023.
Afin de ne pas déstabiliser la société, cette action ne visera ni Atos, ni ses dirigeants ou ex-dirigeants, mais uniquement ses auditeurs (commissaires aux comptes) en particulier DELOITTE supposé être le n°1 mondial de l’audit, mais que l’UPRA soupçonne avoir été très complaisante vis-à-vis d’Atos avec les règles comptables en vigueur, et leur reproche d’avoir fait manquer une chance aux actionnaires de ne pas acheter l’action quand elle était surcotée vis-à-vis de sa réelle valeur et d’avoir fait manquer une chance d’avoir vendu, quand la société s’effondrait et que la comptabilité ne reflétait pas cet effondrement, en particulier une absence totale de dépréciation d’actifs en 2022.
Je rappelle qu’à la publication d’un jugement qui dirait le contraire, Deloitte est supposé avoir certifié les comptes d’Atos de manière totalement sincère, et l’avis exprimé ci-dessous est l’avis de l’UPRA uniquement et reste à l’état de soupçons tant que nos preuves n’auront été validé par un juge.
Pour des raisons de coûts de procédure, elle est réservée aux personnes ayant subi des pertes supérieures à 10 000€, sinon les coûts judiciaires, avocats, expertises, etc… en millions d’euros seraient supérieurs à la perte et ne seraient pas rentables pour le fonds qui financera ce recours. Soyez assuré qu’il ne s’agit pas de snobisme, mais réellement de contraintes financières.