Le grand argument dans le call de Paul du 1er juillet en réponse à une question où il est apparu fortement embarrassé sur les taux d’intérêts élevés, ça a été de dire qu’une partie seulement de ces taux d’intérêts étaient payé cash et que l’autre partie était payé en PIK (payment in kind) ou en français « paiement en nature », ce qui dans la pratique peut être payé en actions, mais dans ce cas cela aurait été précisé dans le protocole transactionnel en cours de délibération avec les créanciers ou rajouté sur la dette.
Le deuxième type de paiement en nature, c’est que l’intérêt au lieu d’être payé en cash, se rajoute à la dette existante en l’augmentant, par relation de cause à effet augmente aussi les intérêts de l’année N+1 qui voit une base de calcul de l’intérêt (cash et PIK) augmenté et le chiffre d’intérêts en cash que je vais publier est pour l’année 1 et donc pour l’année N+1 il sera déjà supérieur.
La dette se voit année après année augmentée par les intérêts PIK et ce système est souvent utilisé pour des startups ou des sociétés comme Onepoint qui s’imaginent toujours avec un CA multiplié par 10 tous les 10 ans en se disant que dans 8 ans (maturité utilisée souvent par Onepoint) vu le CA escompté, le remboursement de la dette sera anecdotique.
Mais Atos n’est pas une start-up et c’est une hérésie pour Atos d’avoir choisi un système mixte cash + PIK car ça va ramener la dette d’ici à quelques années à un niveau supérieur à celui du 31/12/2023.
Comme Paul Saleh a essayé de minimiser les taux d’intérêts en différenciant la partie cash à payer chaque année et la partie PIK à payer à terme via augmentation de la dette à rembourser, et que Paul Saleh s’est bien entendu abstenu de communiquer le coût annuel, nous vous donnons en exclu, vu que les journalistes des mass médias sont apparemment pas très motivés pour faire ces calculs, le montant exact selon les chiffres Atos SE des intérêts à payer en cash à partir du 1er jour post-closing.
Ces chiffres sont issus du document formel téléchargeable sur le site Atos.net
Résultat : on est à x 2.5 le coût actuel de la dette et cela représente 95% de la MOP 2023
Résultats, ce plan décale simplement la dette de 5 ans, mais à quelques millions près elle est entièrement conservée et coute le triple Chapeau l’artiste !
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Si vous avez subi d’énormes pertes sur Atos, sachez qu’une action en réparation est en cours de constitution sur le site Upra.fr (l’Union Pour la Réparation des Actionnaires), pour recouvrer une partie de vos pertes par voie de justice. Cette action sera totalement gratuite pour les plaignants car nous la ferons financer auprès de fonds spécialisés qui prendront un pourcentage en rémunération et l’UPRA ne vous demandera aucun paiement ni cotisation ou autres. À ce jour, plusieurs fonds ont fait part de marques d’intérêts, mais nous n’avons pas encore de réponse définitive. La réponse dépendra du nombre de personnes pré-inscrits et des comptes audités 2023.
Afin de ne pas déstabiliser la société, cette action ne visera ni Atos, ni ses dirigeants ou ex-dirigeants, mais uniquement ses auditeurs (commissaires aux comptes) en particulier DELOITTE supposé être le n°1 mondial de l’audit, mais que l’UPRA soupçonne avoir été très complaisante vis-à-vis d’Atos avec les règles comptables en vigueur, et leur reproche d’avoir fait manquer une chance aux actionnaires de ne pas acheter l’action quand elle était surcotée vis-à-vis de sa réelle valeur et d’avoir fait manquer une chance d’avoir vendu, quand la société s’effondrait et que la comptabilité ne reflétait pas cet effondrement, en particulier une absence totale de dépréciation d’actifs en 2022.
Je rappelle qu’à la publication d’un jugement qui dirait le contraire, Deloitte est supposé avoir certifié les comptes d’Atos de manière totalement sincère, et l’avis exprimé ci-dessous est l’avis de l’UPRA uniquement et reste à l’état de soupçons tant que nos preuves n’auront été validées par un juge.
Pour des raisons de coûts de procédure, elle est réservée aux personnes ayant subi des pertes supérieures à 15 000€ minimum, sinon les coûts judiciaires, avocats, expertises, etc… en millions d’euros seraient supérieurs à la perte et ne seraient pas rentables pour le fonds qui financera ce recours. Soyez assuré qu’il ne s’agit pas de snobisme, mais réellement de contraintes financières.