Atos : Daniel Kretinsky aurait mis une date limite de 10 jours ouvrés à son offre de reprise [Brève-blog]

 

Selon le blog, Daniel Kretinsky aurait mis une condition temporelle à l’acceptation de son offre qui serait de 10 jours ouvrés, soit jusqu’au vendredi 17 mai.

Passée cette date, si une décision n’était pas prise par la société, l’offre deviendrait caduque et Daniel Kretinsky pourrait se retirer du dossier, ou Daniel Kretinsky se réserverait le droit de l’amender si la situation de la société s’est dégradée et de refaire une offre plus restrictive sur la dette.

A l’inverse, les créanciers montrent les crocs et une méconnaissance totale du dossier. Si Daniel Kretinsky retirait son offre lié à la caducité du délai, la société irait immédiatement en sauvegarde, mais on ne peut pas exclure que cette case sauvegarde soit bypassée et qu’on aille directement en redressement judiciaire.

En soutenant l’offre Layani, les syndicats d’Atos sont en train de pousser leur société à la faillite.

Le blog répète que si une décision n’est pas prise au 15 mai on aura atteint le point de non retour vers le démantèlement et la marque Atos sera trop endommagée et S&P aura dégradé à CC+.

Enfin, les syndicats d’Atos sont d’une naïveté que je ne leur soupçonnais pas, d’être entré dans le brainwashing de David Layani sur le fait que Daniel Kretinsky voudrait vendre Eviden pour ne garder que TFCo. Je l’exprime haut et fort, si Daniel Kretinsky s’était battu pour n’avoir un lock-up anti-concurrence envers Eviden de seulement 3 ans là où c’est systématiquement 5 ans MINIMUM, c’est que Kretinsky avait prévu de reconstituer une offre digitale similaire à celle d’Eviden dès le milieu de la deuxième année afin d’avoir une structure concurrente dès la fin de l’expédition du délai de 3 ans.

Il faudrait justement être krétin pour penser que Kretinsky alors qu’il a presque eu TFCo pour zéro irait s’amuser à faire un montage complexe pour, derrière vendre TFCo, chose que les deux coordinatrices des deux plus gros syndicats étant coté Eviden ont plongé naïvement dans le piège. Et pourtant, Alia Iassamen, c’est tout sauf naïveté.

Ce qui est aussi amusant c’est que Alia Iassamen, la pire ennemie de Sycomore et Léo Apotheker, étant aller jusqu’à faire des vidéos pro-Meunier pour maintenir la scission, je rappelle que dans deux interviews, écrites Léo Apotheker s’était prononcé pour mettre fin à la scission. Cette même Alia Iassamen, pour paraphraser Brel dans la chanson les Flamingants, « nazi durant les guerres et catholiques entre elles, vous oscillez du fusil au missel », est aujourd’hui devenu anti-scission après avoir été pro-scission, et c’est « ça » qui est à la tête de la CFDT Atos.

Certes il n’y a pas eu de communication officielle de la CFDT Atos, mais des médias ont affirmé que le plan de David Layani avait l’entier soutien de la CDFT et de la CFE-CGC.

Est-ce que ce soutien aurait été le même si ces deux coordinatrices étaient dans TFCo, on peut être amené à avoir des gros doutes.

Quant à la CGC, tellement perdue, qu’elle en est réduite à faire des pétitions à défaut de proposer quoique ce soit.

Vous avez une chance inouï que Daniel Kretinsky dont le groupe dégage un FCF de 4 Md€ par an, c’est-à-dire très riche, continue à croire qu’il va redresser Atos, et le directeur général qu’il avait choisi pour réaliser cette mission a 23 ans d’ancienneté chez Atos et a montré qui pouvait redresser le côté TFCo dont la MOP a déjà dépassé celle d’Eviden.

Mettez un ultimatum aux créanciers, ayez des couilles, arrêtez vos vidéos à 500 vues, faites grève s’il le faut, mais demandez aux créanciers de baisser leur culotte et TOUT DE SUITE. Dans un mois il sera trop tard. C’est eux qui vont éventuellement détruire l’offre Kretinsky-Bain.

Je vous rappelle que les 700M€ de l’état vont tout juste couvrir le besoin en liquidités jusqu’à la fin de la sauvegarde accélérée. Après, ce sera la banqueroute.

Et avec Layani ce sera la banqueroute aussi, il a zéro cash, il va réduire un endettement en empruntant. C’est juste inouï…

 

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Si vous avez subi d’énormes pertes sur Atos, sachez qu’une action en réparation est en cours de constitution sur le site Upra.fr (l’Union Pour la Réparation des Actionnaires), pour recouvrer une partie de vos pertes par voie de justice. Cette action sera totalement gratuite pour les plaignants car nous la ferons financer auprès de fonds spécialisés qui prendront un pourcentage en rémunération et l’UPRA ne vous demandera aucun paiement ni cotisation ou autres. À ce jour, plusieurs fonds ont fait part de marques d’intérêts, mais nous n’avons pas encore de réponse définitive. La réponse dépendra du nombre de personnes pré-inscrits et des comptes audités 2023.

Afin de ne pas déstabiliser la société, cette action ne visera ni Atos, ni ses dirigeants ou ex-dirigeants, mais uniquement ses auditeurs (commissaires aux comptes) en particulier DELOITTE supposé être le n°1 mondial de l’audit, mais que l’UPRA soupçonne avoir été très complaisante vis-à-vis d’Atos avec les règles comptables en vigueur, et leur reproche d’avoir fait manquer une chance aux actionnaires de ne pas acheter l’action quand elle était surcotée vis-à-vis de sa réelle valeur et d’avoir fait manquer une chance d’avoir vendu, quand la société s’effondrait et que la comptabilité ne reflétait pas cet effondrement, en particulier une absence totale de dépréciation d’actifs en 2022.

Je rappelle qu’à la publication d’un jugement qui dirait le contraire, Deloitte est supposé avoir certifié les comptes d’Atos de manière totalement sincère, et l’avis exprimé ci-dessous est l’avis de l’UPRA uniquement et reste à l’état de soupçons tant que nos preuves n’auront été validé par un juge.

Pour des raisons de coûts de procédure, elle est réservée aux personnes ayant subi des pertes supérieures à 10 000€, sinon les coûts judiciaires, avocats, expertises, etc… en millions d’euros seraient supérieurs à la perte et ne seraient pas rentables pour le fonds qui financera ce recours. Soyez assuré qu’il ne s’agit pas de snobisme, mais réellement de contraintes financières.

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