Atos : les créanciers ouvrent la voie à un sauvetage [LA TRIBUNE]

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Alors que les candidats à la reprise groupe informatique français en grande difficulté financière avaient jusqu’à vendredi pour déposer leur offre, les créanciers, divisés jusqu’ici, ont trouvé un accord pour soutenir Atos en apportant des financements et en convertissant une partie de la dette en capital. Ceci aux côtés d’un actionnaire présentant un profil d’industriel.

Fabrice Gliszczynski
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Journée cruciale pour Atos. Alors que les candidats à la reprise groupe informatique français en grande difficulté financière avaient jusqu’à ce soir pour déposer leur offre, une autre partie, décisive pour le sauvetage d’Atos, se jouait également ce vendredi du côté des créanciers. Des acteurs clés dans la mesure où, dans le cas d’une entreprise en procédure de sauvegarde accélérée, ils disposent d’un droit de veto sur l’option retenue pour le sauvetage d’Atos. « Ce sont eux qui mènent la danse », confie un proche du dossier.

Atos sauvé ?

Et une bonne nouvelle se dessinait ce vendredi soir. Selon nos informations, les créanciers obligataires et les banques qui se partagent la dette de 5 milliards d’euros d’Atos, avaient trouvé un accord oral pour afficher une position commune. A savoir qu’ils apportent leur soutien à Atos en finançant l’entreprise avec de la « new money », idéalement avec un actionnaire industriel, mais aussi qu’ils sont prêts de convertir une partie de la dette en capital. Un accord dans la douleur qui pousse certains à affirmer qu’Atos est sauvé.

Les créanciers ont une idée très précise du profil de repreneur qu’ils souhaitent pour relancer Atos : « Ils souhaitent un industriel qui apporte son savoir-faire pour redresser rapidement Atos et redonner confiance aux clients, explique un connaisseur du dossier. Mais qui conserve aussi l’ensemble du périmètre du groupe à l’exception des activités souveraines que va reprendre l’Etat, car ils estiment que c’est le meilleur moyen de créer de la valeur ».

Négociations à venir avec les candidats

En ayant une position commune, les créanciers veulent obliger les candidats à s’aligner sur leur stratégie. Pas besoin de convaincre Onepoint. Dirigé par David Layani, la société déjà actionnaire d’Atos à hauteur de 11% correspond au profil recherché. Il s’est en effet engagé à conserver le périmètre du groupe.

Et, alors que sa surface financière est moins élevée que celle de Daniel Kretinsky, lequel devait déposer une offre selon BFM Business après avoir renoncé en début d’année à racheter la branche Techfoundations, le président de Onepoint a sécurisé les fonds qu’il entend investir dans Atos, et les a confirmés à l’Etat et aux créanciers. Sur le plan opérationnel, le dispositif à déployer dès la reprise est finalisé. Une troisième offre émanant cette fois de l’entreprise américaine Bain, actionnaire du groupe français de services informatiques Inetum (anciennement GFI Informatique), était sur le point d’être présentée, selon les Echos.

Des négociations vont débuter rapidement pour fixer les montants et les conditions de l’apport en capital à court et moyen terme, mais aussi sur la répartition de la dette qui sera convertie en actions et celle qui sera maintenue. Le tout définira la future structure actionnariale du groupe. Lundi, la direction d’Atos a revu à la hausse les besoins de liquidités et d’écrasement de la dette nécessaires à la relance du groupe, en espérant finaliser son plan de financement d’ici à juillet.

https://www.latribune.fr/technos-medias/informatique/atos-les-creanciers-ouvrent-la-voie-a-un-sauvetage-996830.html

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Commentaire Blog à propos de la réaction des créanciers

(pas de la Tribune bien-sûr)

BULLSHIT !

Les créanciers sont à la rue, ça va se finir en banqueroute et ils récupèreront 15% au lieu des 30% que leur propose Kretinsky.

ATOS, c’est ça : 

et il faut une chimiothérapie par des spécialistes des ESN,

on a déjà eux 3 banquiers à la tête d’Atos, il va en falloir combien pour l’achever?

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Si vous avez subi d’énormes pertes sur Atos, sachez qu’une action en réparation est en cours de constitution sur le site Upra.fr (l’Union Pour la Réparation des Actionnaires), pour recouvrer une partie de vos pertes par voie de justice. Cette action sera totalement gratuite pour les plaignants car nous la ferons financer auprès de fonds spécialisés qui prendront un pourcentage en rémunération et l’UPRA ne vous demandera aucun paiement ni cotisation ou autres. À ce jour, plusieurs fonds ont fait part de marques d’intérêts, mais nous n’avons pas encore de réponse définitive. La réponse dépendra du nombre de personnes pré-inscrits et des comptes audités 2023.

Afin de ne pas déstabiliser la société, cette action ne visera ni Atos, ni ses dirigeants ou ex-dirigeants, mais uniquement ses auditeurs (commissaires aux comptes) en particulier DELOITTE supposé être le n°1 mondial de l’audit, mais que l’UPRA soupçonne avoir été très complaisante vis-à-vis d’Atos avec les règles comptables en vigueur, et leur reproche d’avoir fait manquer une chance aux actionnaires de ne pas acheter l’action quand elle était surcotée vis-à-vis de sa réelle valeur et d’avoir fait manquer une chance d’avoir vendu, quand la société s’effondrait et que la comptabilité ne reflétait pas cet effondrement, en particulier une absence totale de dépréciation d’actifs en 2022.

Je rappelle qu’à la publication d’un jugement qui dirait le contraire, Deloitte est supposé avoir certifié les comptes d’Atos de manière totalement sincère, et l’avis exprimé ci-dessous est l’avis de l’UPRA uniquement et reste à l’état de soupçons tant que nos preuves n’auront été validé par un juge.

Pour des raisons de coûts de procédure, elle est réservée aux personnes ayant subi des pertes supérieures à 10 000€, sinon les coûts judiciaires, avocats, expertises, etc… en millions d’euros seraient supérieurs à la perte et ne seraient pas rentables pour le fonds qui financera ce recours. Soyez assuré qu’il ne s’agit pas de snobisme, mais réellement de contraintes financières.

www.upra.fr