Atos : Décryptage des deux offres et ce fut du boulot ! [article-blog]

 

Des lettres d’intention particulièrement indigestes et ultra-techniques.

Après deux lectures, celle de Kretinsky est apparu complexe, mais assez lisible en se concentrant et bien rédigée et  bien cadrée

Mais celle de Layani est vraiment moche, prise de tête même après plusieurs lectures, du travail baclé fait à la va-vite certaines pages dupliquées 3 fois, scannées de travers… UNE CATA. Ou alors l’assistante de direction de Mustier veut Kretinsky et c’est elle qui a scanné exprès de travers l’offre Layani 😀

 

Espérons juste que ce sont pas les mêmes équipes qui envoient les devis aux clients Onepoint que celles qui ont fait la lettre 😀 😀

 

Principales différences notables :

1/ENGAGEMENT

-L’offre de Kretinsky est engageante, avec quelques réserves, que le chapitre 4 de l’IBR de ACCURACY toujours pas terminée, soit en ligne avec les prévision de Atos [IBR = Industrial Business Review]

-L’offre Layani + créanciers, selon ma compréhension, est non engageante.

 

2/ VALIDITÉ DES OFFRES

-Comme le blog l’avait annoncé en exclu, pour Kretinsky validité maximale de 10 jours ouvrés, soit jusqu’au 15 juin. Au stade où Atos en est, chaque jour compte et j’ai la quasi-certitude selon certaines infos que Kretinsky se retirerait si le délai n’était pas respecté.

-L’offre Layani n’étant pas engageante, il n’y a pas de validité.

 

3/ FINANCEMENT DES DEUX PROJETS 

-L’offre de Kretinsky est entièrement financée

-L’offre de Layani n’est pas financée ou pour être précis, financée qu’à 30%, représentant les 30% des obligataires.

 

4/ CAPITAUX PROPRES APPORTÉS EN NEW MONEY

-Layani a réduit son apport de 350M€ à 175M€.

A priori 150M€ pour Onepoint, 20M€ pour Walter Butler et 5M€ pour Econocom (et encore, même pas sûr).

David Layani personne physique et les dirigeants de Onepoint ne font plus partie du consortium.

-Kretinsky a réduit son apport de 100M€, mais en parallèle se déclare prêt si les besoins au closing le nécessitaient, à les augmenter de 200M pour passer à 700M€. Il n’est pas précisé quels critères déclencheraient cette augmentation. Ce sera probablement fait dans le plan de conciliation qui aura environ 200 pages. Ca ne peut pas être une promesse en l’air, cet apport dépendra forcément de la situation au closing.

[Qu’est-ce que le « closing » ? C’est l’arrêté comptable à la fin de la sauvegarde accélérée où les comptes sont clôturés et démarrent sur un nouvel exercice où le repreneur par sur une feuille vierge, comme au 1er janvier de chaque année, avec bien-sûr les report à nouveaux. Par exemple, si le transfert des clefs se fait le 1 décembre, il y aura un bilan 2024 du 1er janvier au 30 novembre et un deuxième bilan du 1er décembre au 31 décembre. Le closing est au 30 novembre].

 

5/ INJECTION DE FINANCEMENT INTERMÉDIAIRE (les 350M€ réclamés par Mustier le 26 avril)

Layani se déclare prêt à la signature de la conciliation à amener un financement intérimaire de 350M€, mais c’est exprimé de manière très confuse. En effet 200M€ seraient apportés par les obligataires et 150M€ par l’État ce qui me semble à ce stade de la pure spéculation entre copains LR.

Kretinsky était déjà prêt à injecter 350M€ il a amélioré son offre à 500M€. Donc si la conciliation est ratifiée par les parties et le juge du TC le 26 juillet, il mettra 500M€ de cash à disposition d’Atos (sous forme de prêt temporaire super seniorisé), car il peut se passer 5 mois entre la conciliation et la fin de la sauvegarde accélérée. Cela coupe court à tout manque de cash durant la sauvegarde accélérée et montre l’opinion de Kretinsky sur le besoin de « seulement » 350M€.

Pourquoi ce financement intérimaire est très important ?

Car les caisses sont vides et OR tous les apports de capitaux et New Money se font uniquement au closing, donc au 1er décembre si on prend pour hypothèse que le closing est au 30 novembre.

Cette période de sauvegarde accélérée va être très consommatrice de cash avec le mois d’octobre ou la delivery commencera à faiblir et surtout en novembre ou la facturation va commencer à décliner.

Pour rappel, la sauvegarde accélérée de Casino a duré 5 mois et demi, mais avec une structure de holding bien plus complexe.

Cependant, avec le mois d’aout au milieu, on peut néanmoins être sceptique sur une durée inférieure à 4 mois pour Atos.

Hypothèse optimiste : Conciliation signée le 26 juillet. Sauvegarde accélérée avec closing au 31 octobre.

Hypothèse pessimiste : Conciliation signée le 26 aout. Sauvegarde accélérée avec closing au 31 décembre.

Entre les deux, la sauvegarde accélérée, avec un closing au 30 novembre, paraitrait une hypothèse pragmatique.

 

6/ APPORT DE CLIENTÈLE

Layani peut apporter environ 200M€ de CA de sa clientèle existante pour des contrats d’infogérance.

Kretinsky amène une consommation de services informatique de 2Md€ par an de son groupe, soit un chiffre d’affaires supplémentaire à Atos de 2Md€ et probablement plus après les acquisitions de Royal Mail et de Thyssen. Rien que Royal mail c’est probablement 100M€ de CA par an.

De la même manière que l’ensemble du groupe Siemens quand ils avaient leur division IT se fournissait uniquement auprès de Siemens IT, on imagine bien qu’à l’expiration des contrats en cours Kretinsky fera de même pour toutes ses sociétés et se fournira entièrement chez Atos.

 

7/ LES TAUX D’INTÉRÊT DES LIQUIDITÉS

Taux usurier de 13% pour Layani, taux raisonnable de 5% pour Kretinsky

Le taux négocié avec ses copains obligataires pour 750M€ équivaut à 2000M€ d’emprunts au niveau des frais financiers.

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Analyse de chaque offre :

1/ OFFRE KRETINSKY

1.1/ Conservation de dette en cash

-Kretinsky conserve 500M€ de dette en cash inconditionnelle à se répartir entre tous les créanciers. À noter et sauf mauvaise compréhension de ma part que cette somme est versé cash en une fois, au closing et non à l’expiration des échéances.

Pour ceux qui ont des souches 2028 et 2029, avoir un paiement immédiat en 2025 ce n’est pas rien.

-Kretinsky conserve 550M€ de dette en cash conditionnel, réservé pour les créanciers qui participent à la New Money (mais en cas de non participation elle est backstoppée par le consortium, donc reste financée). C’est donc 550M€ de dette supplémentaire conservée avec un ratio (à priori) de 1:1. Les premiers à souscrire se voient réservés 50M€ sans passi paru, à savoir premier arrivé premier servi, probablement la BNP 🙂

Total : 1050M€ de dette conservée dont 500M€ inconditionnelle

1.2/ Bonus sur les cessions et minimum garanti.

Par rapport à la première offre, Kretinsky offre deux bonus

A/ Bonus si le total des cessions des activités souveraine et de Wordgrid dépasse 1Md€, sur la partie au dessus de 1Md€ les créanciers toucheront immédiatement et en cash 50% de la différence.

Par exemple si la vente rapporte 1150M€, alors les créanciers toucheront (1150-1000 x 0.50) = 75M€ en bonus et en sus du minimum garantie de 375M€ qui concernent les cessions au-delà de 1250M€.

Imaginions que l’état soit très généreux et donne 950M€ pour le souverain et 300M€ pour Worldgrid, ça ferait 1250M, don là le bonus serait de 125M€, donc 2.6% de dette conservée en plus.

C’est un peu l’originalité de son offre qui complique quand même pas mal la compréhension. Les cessions sous 1Md€ servent à rembourser le financement intérimaire de 800M€ à 1000M€ entre maintenant et le closing (les 450M€ d’avril déjà encaissés et les 350M€ réclamés pour juillet).

B/Bonus pour cessions du périmètre « Digital ».

 

Kretinsky a dit qu’il gardait la cyber services et le cloud et à priori « transformation » (8% de Eviden), mais qu’il n’excluait pas de vendre une partie de Digital, appelé Digital bonus :

Au-delà de 1.250Md€ de cessions, en incluant les actifs souverain et Worldgrid,

il donne 50% aux créanciers, puis 60% à partir de 1.7Md€ puis  70% à partir de 2.25Md€ puis 80% à partir de 2.75Md€.

Mon point de vue sur cette spécificité du bonus « à la sauce Kretinsky » :

Beaucoup de gens, soupçonnent Kretinsky de vouloir rapidement vendre des actifs, quitte être un peu caricatural et prêter la volonté à Kretinsky de ne vouloir garder que TFCo et vendre Eviden « pour rembourser immédiatement son investissement » (phrase utilisée par Olivier Pinaud du Monde). Je pense plus que c’est un peu caricatural, car c’est plus complexe en réalité. Derrière les besoins en liquidité pour l’EXPLOITATION, il y a toujours un milliard à dépenser pour la RESTRUCTURATION de TFCo).

La part des cessions qui reviendraient aux créanciers au-delà de 2 Md€ est telle, que c’est ici un moyen de sécuriser les créanciers sur le fait que Kretinsky ne va pas immédiatement vendre Digital pour ne garder que TFCo et juste le cloud et la Cyber, crainte de nombreux créanciers, qu’il fasse une bonne affaire sur leur dos et qu’il se rembourse immédiatement par des cessions. Je pense qu’il veut ici montrer sa bonne volonté et que s’il faisait en effet des cessions rapides pour se rembourser, le plus gros irait aux créanciers. Pour l’instant seul Syntel serait vendue.

À l’inverse pour sécuriser les créanciers, au cas où il ferait zéro cession, quoi qu’il arrive, et donc même avec zéro cessions, il versera 375M€ minimum aux créanciers sous forme d’obligation échéance à 2 ans et si la cession se faisait plus tôt, elle sera versée cash au moment de la cession.

Pour les créanciers qui ne voudraient pas participer à la New Money c’est 875M€ EN CASH soit 18% de dette remboursée en cash et 1Md€ et 22% si Syntel est vendu et je peux vous dire que c’est sûr à 90% que Syntel sera. Donc à priori 1000M€ en cash quoi qu’il arrive pour ceux qui ne veulent pas de participation à la New Money soit 22%.

1.3/ Dette supplémentaire conservée si participation à la New Money (fond de roulement)

Enfin si les créanciers participent à la New Money il y a 550M€ conservé et remboursé en cash et surtout cette partie est séniorisée (adossé à un actif en nantissement)

Donc pour ceux qui veulent participer à la New Money, c’est donc au total 500 + 375 + 550 = 1425M€ de dette récupérée soit 29.7%, soit proche des 1600M€ demandés par Mustier et si et juste si Syntel est vendue (quasi-sûr) cela fait 1600M€ de dette récupérée soit 33.3%, ce qui fait pile la conservation demandée par Mustier.

D’où la phrase « les deux parties répondent aux conditions ».

1.4/ Apports en New Money : 1900M€

Dont : 1.2.1/ Fonds Propres : 500M€ garantis et selon la situation au closing + 200M€ soit 700M

Dont : 1.2.2/ Liquidités : 1200M€ de fonds de roulement en RCF, factoring et garanties bancaires. Entièrement backstoppé (financé), mais ouvert aux créanciers voir ci-dessus

1.5/ CONVERSION EN CAPITAL

Pour une raison que j’ignore, les créanciers en plus du cash récupèrent 1% du capital post dilution, soit 70M€ donc en fait 1495€ et 1670M€.

La non-conversion de capital proposée par Kretinsky peut être vu comme un avantage ou un inconvénient. Avoir du capital, si l’affaire se redresse, c’est la possibilité récupérer 70 à 80% de sa mise.

Si l’affaire périclite, on aura perdu 100% de la Old Debt. Le problème, c’est que les obligataires d’un côté n’ont aucune idée des réels problèmes d’Atos et voient Layani comme le Messie puisque les comptes de Onepoint sont classifiés secret-défense et comme ils n’ont pas lu notre saga La vérité si je mens, ils sont persuadés que Onepoint est une machine à cash, probablement et j’y pense à l’instant, c’est aussi la raison pour laquelle David Layani qui est plutôt simple, montre des signes extérieurs de richesse. D’ailleurs son classement de 165è fortune de France est à mon avis totalement galvaudé par la valeur de Onepoint totalement surestimée vu que personne ne connait son endettement qui est avant l’achat d’Atos de 0.9 x le CA, ce qui est énorme… Je pense que la valeur de Onepoint est de 200M€ et qu’elle est estimée à 800M€…

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2/ OFFRE LAYANI 

1.1/ Conservation de dette

Pour ceux qui ne souhaitent pas participer à la New Money ni à la conversion en capital, Layani ne conserve que 20% de la dette, soit moins que Kretinsky, mais sur un montant très limité. A priori 500M€ de dette en nominal si j’ai bien compris. Soit 100M€ de dette conservées sans conditions, Là où Kretinsky conserve 1000M€ de dette sans conditions. Ça n’est pas assez pour les banques dont certaines vont opter pour cette option.

Pour récupérer leur dette les créanciers doivent soit la convertir en capital soit financier la new money. Ce sont des conditions totalement inacceptables pour des banques, raison pour laquelle la Commerzbank supposée favorable à Layani selon la presse n’a pas signé la lettre. Sachant qu’aucune banque ne signera le deal, la probabilité qu’il soit accepté est de 0%. Kretinsky a gagné.

C’est une des grosses régressions de l’offre précédente où il conservait 1300M€ de dette en cash avec un ratio 30:100 et qui va faire à mon avis qu’aucune banque ne va suivre.

Les créanciers ont le choix entre

2900M€ converti en 70% du capital, sur une capi théorique de 1Md€, soit un ratio de  34%

1500M€ de liquidités sous forme de New Money avec un ratio de 1:1 à se répartir entre tous les créanciers.

1.2/ Apports en New Money : 1850M€

Dont 1.2.1/Fonds Propres : 250M€ AU TOTAL, dont 150M€ pour OnePoint, 25M€ pour Butler Capital et 75M€ pour des créanciers, mais qui ne sont pas cités.

Dont 1.2.2/ Liquidités : 1500M€ de fonds de roulement en RCF, bonds et et garanties bancaires. Pas encore financé. Financé à 30% environ à date.

 

1.3/ Conversion en capital

C’est le gros sacrifice de Layani. Pour garder une dette raisonnable tout en écrasant pas trop les créanciers, il offre la plus grosse partie du capital aux créanciers, d’où le fait que c’est une offre des créanciers avec Layani comme partenaire industriel.

2900M€ converti en 70% du capital, sur une capi théorique de 1Md€, soit un ratio de  34%

La dette conservée est donc modérée du fait que le capital est dispersé. Pas d’actionnaire majoritaire, des compromis en permanence…

Mauvaise surprises pour les convertis 🙂  Lock-up de 2 ans. Si Atos partait de nouveaux en couille, ils ne pourront pas sauver leur créance convertie…

1.4 //DES TAUX D’INTÉRÊTS USURIERS//

Nous l’avons vu, dans notre Saga la vérité si je mens, Layani « aime » la dette. Il a financé sa croissance comme cela. Quitte à avoir des gros taux d’intérêt.

Déjà Layani paie les taux d’intérêt pour partie en cash et pour partie en PIK (payment in Kind) ou pairement en nature, ça veut dire qu’on paie les intérêts de la dette sont payés par augmentation la dette et qu’on rembourse les intérêts à la fin du crédit, à la maturité en même temps que le principal. Assez dangereux…

Prêt obligataire de 5 ans : 13% dont 9% en cash et 4% en PIK. Vous comprenez pourquoi les obligataires le soutiennent. C’est quasi les mêmes taux que Cetelem. Vous comprenez aussi pourquoi Kretinsky a dit que la dette de Layani serait immédiatement classée en Junk bond…

 

En conclusion le plan LAYANI qui a sa lecture apparait comme une évidence être le mélange de plusieurs origines (créancier A, B, C, Onepoint…) et de plusieurs dates différentes avec des montants différents selon les pages et selon les dates.

De nombreux (supposés) compromis présentent une forte disharmonie et apparaissent par avance comme très long à mettre en œuvre, tant sur la rédaction de la conciliation, que sur la mise en œuvre du consortium dans la pratique. Ce plan ira au mur. J’ai dit que je ne critiquerai pas le plan qui sera choisi, mais une fois qu’il sera choisi seulement. 🙂

Tout cela par amour-propre parce qu’une dizaine de connards ne connaissant strictement rien au dossier, ne veulent juste pas se faire baiser par Attestor une deuxième fois… Car ces connards, s’ils connaissaient le dossier Atos, ils seraient sortis le 3 janvier quand l’obligation se traitait encore de gré à gré à 75% du nominal. Donc pour avoir gardé leurs obligations jusqu’à la fin, ce sont vraiment de sacrés branlots. Et il faudrait leur confier les rennes d’Atos… Et en plus quand je vois qu’il y a Blackrock parmi eux, ça me troue le cul, si vous me pardonnez. On dirait des Boursonautes qui ont attendu que l’action passe sous les 1€ pour vendre. On se demande pour faire quoi ils sont payés.

C’est un peu comme si on demandait à Lecesne de gérer Atos…

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Commentaires en fin d’article rétablis.

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Si vous avez subi d’énormes pertes sur Atos, sachez qu’une action en réparation est en cours de constitution sur le site Upra.fr (l’Union Pour la Réparation des Actionnaires), pour recouvrer une partie de vos pertes par voie de justice. Cette action sera totalement gratuite pour les plaignants car nous la ferons financer auprès de fonds spécialisés qui prendront un pourcentage en rémunération et l’UPRA ne vous demandera aucun paiement ni cotisation ou autres. À ce jour, plusieurs fonds ont fait part de marques d’intérêts, mais nous n’avons pas encore de réponse définitive. La réponse dépendra du nombre de personnes pré-inscrits et des comptes audités 2023.

Afin de ne pas déstabiliser la société, cette action ne visera ni Atos, ni ses dirigeants ou ex-dirigeants, mais uniquement ses auditeurs (commissaires aux comptes) en particulier DELOITTE supposé être le n°1 mondial de l’audit, mais que l’UPRA soupçonne avoir été très complaisante vis-à-vis d’Atos avec les règles comptables en vigueur, et leur reproche d’avoir fait manquer une chance aux actionnaires de ne pas acheter l’action quand elle était surcotée vis-à-vis de sa réelle valeur et d’avoir fait manquer une chance d’avoir vendu, quand la société s’effondrait et que la comptabilité ne reflétait pas cet effondrement, en particulier une absence totale de dépréciation d’actifs en 2022.

Je rappelle qu’à la publication d’un jugement qui dirait le contraire, Deloitte est supposé avoir certifié les comptes d’Atos de manière totalement sincère, et l’avis exprimé ci-dessous est l’avis de l’UPRA uniquement et reste à l’état de soupçons tant que nos preuves n’auront été validé par un juge.

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