Il est de tradition après un match de football de donner une note sur 10 aux joueurs et aussi à l’arbitre. Les plus mauvaises notes sont généralement de 2.
Bon, pour moi c’est vite compris, Hélène Bourbouloux a très bien compris les affres de la communication, fait chaque année son article dans Les Echos, dans Challenges, dans Le Monde, et bien-sûr son passage à BFM et s’est faite surnommer La Madone des mandataires. De grasses affaires assurées.
Est-ce qu’on a comparé avec d’autres mandataires. Si elle est la seule mandataire à passer sur BFM, c’est facile de se stariser.
Je suis passé par plusieurs états d’âme à son égard. Vive déception avec son démarrage mode diesel, elle a ensuite tout de suite réagit après le départ d’Airbus, puis elle a reproché à Paul Saleh d’avoir perdu 2 mois, cette attente de la réponse d’Airbus, alors que le CCC étant acté, Airbus ou pas Airbus ça ne changeait rien. Quand bien même ça se serait fait, à 1.2Md€ au lieu des 700M€, 500M€ d’écart… c’est ce que brule Atos en 3 mois en ce moment.
Donc Hélène Bourbouloux s’est faite rouler dans la farine par Paul Saleh et surement par plein d’autre. Par contre, elle, ne se remet jamais en cause. Pour moi c’est une mandataire on ne peut plus ordinaire qui communique à mort se se scénarise en star. Et aussi un mandataire, c’est connu, ça copine à mort.
Hélène Bourbouloux a défendu corps et âme Boussard & Gauvadan contre la CDC dans le dossier Orpéa et là comme par hasard, on la retrouve à soutenir de nouveau Boussard & Gauvadan.
Elle a accepté sans rechigner des taux d’intérêt d’une offre qui mettaient mathématiquement Atos en dépot de bilan dans 15 mois, donc ça veut dire que les fonds spéculatifs qui restent à bord vont démanteler Atos et ça Hélène le sait très bien. Des petits fonds spéculatifs franco-français qui redressent des boites de 10Md€ ça n’existe pas. Orpéa c’était 4.2Md€ de CA et une clientèle plutôt patiente au contraire de cette d’Atos
Elle a traité avec une partialité totale son ami Butler qui a fait la Une des Echos en titrant « l’offre de Kretinsky n’est pas recevable », sans dire un mot.
Quand au contraire Kretinsky se défend et dit que Onepoint/Butler vend du rêve et que la situation d’Atos est celle d’une société au bord de la falaise, image assez logique pour une société qui a brulé 1.2Md€ de cash juste sur janvier et février, elle sort de ses gongs.
Elle a fait preuve d’un anti-krétinskyisme de base très troublant.
Une membre du forum a soumis à une classe de 25 élèves en économie le problème suivant :
La société ATOS est une entreprise de services numériques (ESN) française. Comptant plus de 100’000 salariés et cotée sur l’indice CAC40 jusqu’en décembre 2021, elle subit depuis quelques années une véritable déconfiture, dont les principales étapes sont les suivantes :
•Année 2021 : résultat net négatif, – 3 milliards €
•Année 2022 : résultat net négatif, – 1 milliard €
•Année 2023 : résultat net négatif, – 3.5 milliards €
•Janvier 2024 : échec de la vente de la division « TFCO » à EPEI
•Mars 2024 : échec de la vente de la division « Big Data » à Airbus
•2024 : la dette financière brute atteint 5.4 milliards €, et se trouve insoutenable.
Alors que la société se trouve désormais au bord de la faillite, le conseil d’administration décide d’organiser un sévère plan de refinancement pour sauver la société. Le 29/04/2024, la société présente les paramètres de ce plan de financement ainsi que suit :
•ATOS a besoin de 1,1 milliard d’euros de liquidités pour financer l’activité de la société (= new money). Les fonds sont à fournir sous la forme de dette et/ou de capitaux propres.
•300 millions d’euros de nouvelles lignes de crédit renouvelables et 300 millions d’euros de lignes de garanties bancaires additionnelles sont nécessaires ;
•Réduction de la dette brute de 3,2 milliards d’euros ;
•Extension de 5 ans des échéances de la dette résiduelle.
Le 06 mai 2024, la société ATOS communique au marché avoir reçu 4 offres de refinancement. Les principaux paramètres de ces offres sont les suivants :
1. Offre « ONE POINT – David Layani »
•350 millions d’€ en fonds propres sont apportés par la société ONE POINT et ses alliés, en échange de 35% du capital de la société ;
•150 millions d’€ d’autres fonds propres, et une nouvelle dette de 1.3 milliard d’€ sont prévus, mais non financés, la société ONE POINT propose aux créanciers actuels de les financer en échange d’un meilleur traitement de leur créance existante ;
•De la même façon 300 millions d’€ de garanties autonomes sont prévues mais non encore financées ;
•1.9 milliard € de dette existante convertie en capital, le restant des dettes doit être abandonné ou renégocié selon divers mécanismes, aboutissant à une réduction de dette totale de 3.2 milliards d’€ ;
•Le sort des actionnaires actuel n’est pas précisé avec clarté.
•La société ONE POINT est une ESN française elle ne publie pas ses comptes et ne réalise pas plus de 500 millions de chiffre d’affaires.
2. Offre des créanciers
Les créanciers déjà existants de la société ATOS ont décidé de formuler une offre de reprise. Les paramètres de leur proposition sont les suivants :
•1.2 milliard € de liquidités (new money) proposés sous la forme de : 600 millions d’€ d’emprunt obligataire, 600 millions d’€ d’affacturage et de garanties autonomes.
•1.8 milliard € de dette existante convertie en actions ;
•Le restant de la dette est conservé ;
•Les actionnaires existants sont massivement dilués (99.99%).
3. Offre « EPEI – Daniel KRETINSKY »
•1.4 milliard d’€ de liquidités (new money) sous la forme de : 600 millions d’€ de capitaux propres, 500 millions d’€ de nouvelle dette (crédit), 300 millions € d’affacturage ;
•500 millions d’€ de garanties autonomes.
•Aucun report des dettes existantes qui seront payées en cash, mais environ 75% de la dette sera écrasée pour un total de 4 milliards d’€ environ.
•Les actionnaires existants sont massivement dilués (99%)
•La société EPEI est spécialisée dans le rachat d’entreprises en difficulté et réalise un chiffre d’affaires d’environ 50 milliards d’€, et 8 milliards d’€ d’excédent brut d’exploitation ;
4. Offre BAIN CAPITAL
Ce fonds d’investissement formule une contre-offre en ne proposant que de racheter une division de la société ATOS, appelée « Digital ». Le fonds n’est pas en mesure de chiffrer son offre pour l’instant.
Questions :
1. Du point de vue de la société ATOS, quelle offre vous parait être la meilleure ? Classez ces offres de la meilleure à la moins bonne. Expliquez brièvement les forces et les faiblesses de chaque offre.
2. Du point de vue des créanciers, quelle offre vous parait être la meilleure ? Classez également les offres.
3. Vous êtes actionnaire d’ATOS. Quelle est votre réaction à la lecture des offres ?
RÉSULATS :
23 élèves ont choisi l’offre EPEI, comme la plus sécurisante financièrement pour le devenir de Atos
2 élèves ont choisi l’offre Onepoint parce que c’était une ESN.
En conclusion, de jeunes élèves comprennent immédiatement que l’offre de Kretinsky est celle qui va dans l’intérêt sociale de la société, sauf Me Hélène qui fait comme dans d’autres dossier jouer le copinage.
Maintenant je vais être très franc et direct.
Me Bourbouloux est déontologiquement en faute en ne demandant pas à Atos de faire figurer sur son site en téléchargement l’offre définitive des créanciers avant le retrait de Layani. Elle est déontologiquement en faute en ne demandant pas à Atos de faire figurer l’offre de ce jour des créanciers sans Layani.
Atos dit avoir reçu une offre post Audit ACCURACY qui compense le cash, mais avec seulement 75M€ de New Money en capitaux propres.
Si une soi-disant conciliatrice star, ne comprend pas que c’est impossible de faire vivre une entreprise en lui amenant de la New Money que sous forme de crédit et seulement 75M€ en capitaux propres, c’est soit qu’elle est notoirement incompétence, soit mafieuse. Bien-sûr cette remarque ne s’appliquerait que dans le cas où elle n’inciterait pas immédiatement Atos à abandonner cette offre et se tourner vers Kretinsky. Si le board n’entre pas immédiatement en négociations exclusives avec Kretinsky, Atos dépose le bilan bien avant la fin de la sauvegarde accéléré. Atos n’ira même pas au closing. Car Paul Saleh est un mythomane incompétent, totalement sur le retour et hors service.
Mais j’insiste, quand je dis Mythomane c’est ni une insulte ni une vue de l’esprit. C’est factuel. Renseignez-vous chez Gainwell technologie. Ce mec ment comme il respire.
Malgré mon estime pour David Layani que j’ai « combattu » comme dans une campagne électorale, parce que je trouvais que la solidité d’EPEI était majeure pour la confiance des clients. Mais un fait m’a agacé. J’ai reçu plusieurs courriels de salariés, qui m’ont parlé de lobbying lourd des équipes Onepoint auprès des cadres d’Atos avec multiples promesses.
J’ai donc écrit à Me Bourbouloux pour lui signaler ce fait que je trouvais anormal et que je tenais à sa diposition les mails de ces personnes (qui m’avaient autoriser à le faire). Libre à elle ensuite d’écrire et d’avoir confirmation de la fonction de la personne et vérifier ses dires. Or la lettre s’est retrouvée le lendemain dans la boite mail de David Layani.
Un mandataire de justice est soumis à une charte déontologique à laquelle n’est pas soumis un blogueur.
Certes sur le blog, j’ai divulgué une lettre dont Bloomberg avait déjà donné la plupart des extraits, lettre où elle demandait désormais la plus grande discrétion, et j’avais titré cet article, un poil moqueur : « la lettre anti-fuite, fuite » ne lui donnait pas le droit de faire n’importe quoi avec mon mail.
Au passage, la raison de cet article « fuites » est que je trouvais d’une naïveté sans noms qu’elle s’étonnât que sur une boite de cette taille il y ait des fuites. Tout comme la visio Teams où elle invite 150 personnes et s’étonne aussi de fuites… Cette Madone, vraiment elle m’hérisse les poils.
Donc probablement dans une revanche mesquine (puisque moi je ne suis pas mandataire judiciaire), elle envoie dans l’heure qui suit sans me répondre mon courriel confidentiel à la personne citée dans le courriel, ce qui m’a valu un petit rappel à l’ordre pour dénonciation calomnieuse, accusation au passage totalement fausse, puisqu’accusation factuelle et que je disais que je tenais à sa disposition les 2 emails et qu’en plus ça avait été corroboré par de multiples témoignages oraux … Je pourrais même si le blog n’avait pas une discrétion absolue vous citer la liste des personnes à qui ont avait promis des promotions, etc… Donc tout sauf dénonciation calomnieuse, mais plutôt avertissement d’entrave à la neutralité du processus de sélection censé en plus d’amiable, être neutre et où les dysfonctionnements d’un clan ne sont jamais dénoncée (cas Butler par exemple) et Kretinsky se fait lui massacrer.
Donc la mascarade a assez duré. Vous ne pouvez plus vous comporter en mandataire des années 1970.
Depuis vous allez dans la facilité, j’irais presque dire dans la paresse. Votre histoire de sondage, c’est d’un ridicule. Dans le dossier Casino, dont heureusement on ne vous a pas confié la conciliation, il y avait des créanciers super seniors et au final, ils se sont tous couchés. Donc arrêter de tout le temps privilégier l’intérêt de vos copains créanciers putain ! Privilégiez l’intérêt social. L’intérêt social c’est pas de se retrouver avec une dette de 4Md€, car l’offre de vos copains créanciers c’est une dette de 4Md€ oui. 3362M€ entre dette conservée et dette nouvelle et 725M€ de financement dit transitoires mais qui au final seront du financement long terme.
Donc vous avez failli dans les grandes largeurs, vous avez juste décalé la dette de 5 ans et vous n’avez rien annulé du tout. Vous avez été mauvaise à la limite du très nul. Donc note du match 1.5
Et je répète, si l’offre des créanciers n’est pas invalidée, cela veut dire que vous êtes soit incompétente notoire, soit mafieuse.