Interview d’Hervé Lecesne co-président de l’UDAAC, qui aurait aussi pu dire « Je me suis fait enculer par M…… » ; ou comment les Petits Porteurs peuvent parfois avoir la plus grosse part de responsabilités dans leurs pertes, puisque Mr Lecesne s’est présenté au micro de l’AG 2022 comme un investisseur. Or les investisseurs professionnels, tel Sycomore n’ont jamais eu plus que 5% d’Atos dans leur portefeuille (données Morning Star).
L’UDAAC, c’est une association créée entre le 2 aout et le 22 aout par le blog Atos Bourse, puis, je l’ai quitté une fois le bureau nommé, car je n’avais plus d’actions Atos et j’estimais qu’il n’aurait pas été cohérent que j’en prenne la présidence sans être actionnaire, malheureusement, je serais tenté de dire.
Mr Lecesne a un vocable châtié, il a dit : « on est les dindons de la farce ». Mais si Hervé Lecesne avait eu un peu plus de couilles, il aurait fait comme le Général De Villiers qui a dit en 2017 la fameuse phrase qui lui a couté son poste : « je ne vais pas me laisser enculer par Macron ».
Au corps défendant d’Hervé Lecesne, Le Général De Villiers avait parlé de ne pas se faire …….. , et ça aurait été un moins glorieux d’utiliser le même mot pour Hervé Lecesne en reconnaissant qu’il s’était fait ……… par Mustier.
Mais pour sûr ça aurait été moins has been que de parler de Dindon de la farce et pourquoi pas de Tartuffe pendant qu’on y est …
Et quelle farce d’ailleurs ?
Le 9 avril au matin, son ami Mustier annonce sur le site Atos.net une très forte dilution à venir et ODDO parle même de dilution massive.
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FLASH BACK
Le 3 aout dans une conversation téléphonique avec Hervé Lecesne que j’avais déjà eu 3 ou 4 fois au téléphone auparavant, je lui disais à propos de sa participation à mon association UDAAC à laquelle il voulait réfléchir : « cette association, c’est secondaire Hervé, l’important pour vous c’est de protéger votre patrimoine avant tout; et je vous conseillerai d’alléger au moins 50% de votre position », à l’époque de 1 000 250 actions.
Cette phrase, elle raisonne encore dans ma tête, car Hervé Lecesne m’avait répondu « ah bon ? Mais à 8€ elle est très basse, elle va surement remonter », phrase que l’on entend plutôt chez les boursicoteurs du dimanche que chez les investisseurs avertis. Et un investisseur averti, doit savoir prendre ses pertes quand il le faut plutôt que de sans arrêt pleurnicher.
Je lui explique que c’est sidérant d’avoir brulé 1 Md€ de cash et que compte tenu de l’AK à venir, l’action avait plus de chances de descendre rapidement à 6€ que de remonter.
Puis la conversation vient sur les articles du blog « ils sont trop négatifs, il faut dire qu’Atos est un fleuron qui va repartir de l’avant, parler que des points forts de l’entreprise, de ses ingénieurs, … »
À ce moment-là, sur 6 contacts internes qui me renseignent régulièrement sur l’ambiance à Atos et les bruits de couloir, 5 ont démissionné au cours des 6 derniers mois et il ne m’en reste plus qu’un. La fuite des talents, moi ça me parle, car tous mes contacts en plus d’être très sympathiques m’avaient donné des informations techniques précieuses sur les métiers d’Atos et je les qualifierais tous de talents.
Puis, horreur, mon dernier contact me dit : « tu sais Marc, je ne sais pas si mon futur s’inscrit toujours chez Atos ».
Dans ma tête je pense :« oh non, comment vais-je avoir des informations maintenant ». Puis quelques semaines passent, les bruits d’Airbus commencent à apparaitre et mon sympathique contact joue les prolongations se disant que ça vaut le coup de voir si Airbus fait une offre. Même si les talents partent, je garde au moins temporairement mon sympathique contact Lucien.
Fort heureusement, comme la nature n’aime pas le vide, les 5 talents perdus ont été finalement remplacés par d’autres venus me dire spontanément leur sympathie pour le blog, mais pas par des nouveaux talents, par des talents déjà là et mon réseau de contacts internes a finalement quadruplé sa taille d’origine, allant jusqu’à Chenai en Inde en passant par Varsovie ou même l’Estonie et les USA…
Si je suis critique dans mes articles à ce moment-là, c’est qu’on me dit que ça ne va pas du tout chez Atos. Il y a des guerres entre Eviden et TFCo, Yves Bernaert n’est pas apprécié du tout, mollasson à souhait et le deal Kretinsky devient comme Barbe Bleue, « soeur Anne ne vois-tu rien venir ? »
Donc en gros ce 3 aout 2023, Hervé Lecesne me demande de mentir sur Atos, de travestir la vérité pour faire remonter le cours.
Ayant l’absolue certitude que le blog n’a aucune incidence sur le cours, n’en a jamais eu et n’en aura jamais, si ce n’est une petite influence auprès de 5 à 10% des petits porteurs tout au plus ; je botte en touche en disant que l’important, c’est un plan alternatif et je raccroche.
Au fil des jours, en repensant à cette conversation, je n’ai pas reconnu Hervé Lecesne avec qui j’avais discuté en avril, dynamique, pour la Fronde Sycomore. Je me remémore ses mots, je me dis qu’il est atteint dans sa chair, je sais qu’à cette époque sa perte se chiffre à plus de 10M€, sa verve n’est pas aussi vive qu’avant, il est dans l’émotionnel plus que dans le factuel.
Ne plus dire la vérité à mes lecteurs, ce serait renier les presque un an, à l’époque, de travail acharné sur ce blog. Je souhaite continuer à dire la vérité tout en proposant des solutions pour changer le cours des choses.
Je crée donc sans Hervé Lecesne, en plus de l’UDAAC, en 15 jours le plan Refocus not Split avec l’aide d’ex-Atos dont son fondateur feu Bernard Bourigeaud qui nous a quitté soudainement en décembre.
Je laisse la charge au bureau que j’ai nommé de le présenter ce plan à la presse.
Ce plan sera discuté à de multiples reprises dans les réunions visio de l’UDAAC, et pour y enlever ma patte, bien que ce soit 100% le même, ils le renomment « plan B », mais même sous ce nom, il ne sera jamais présenté à la presse. Inconsciemment, sans vouloir me prendre pour Freud, je pense que ça les dérangeait trop qu’au final ce soit mon plan, car figurez-vous que ces messieurs, parce qu’une dizaine de dégénérés mentaux me critiquent sur Boursorama, me croyaient pestiféré et détesté par la terre entière, alors que de mon côté, je recevais des dizaines de témoignages de pré-inscrits à l’UDAAC qui me disaient : « désolé vu que vous avez quitté l’UDAAC, on ne va pas adhérer, c’était vous l’élément clef ».
Ma stratégie était d’affronter dans les média Meunier « plan contre plan ». Mais rien ne se passe comme je l’avais conçu et l’UDAAC part totalement en couilles et parle uniquement de destituer Meunier, clonage de l’opération Sycomore (je comprends alors qu’Hervé Lecesne a pris les commandes en sous-marin) sans jamais parler du plan REFOCUS.
D’ailleurs dès la toute première visio de l’UDAAC Hervé Lecesne monopolise la parole et il serait bon de faire un rafraichissement de mémoire en vidéo sur ce qu’il y disait le 10 septembre :
–Atos est une entreprise formidable avec un Ebidta de 800M€ et une situation saine
–On arrive à une capitalisation qui serait de 3 à 4 Md€ [soit un cours de 28€ à 37€]
–Ce que je reprochais aussi à Marc et sa communication, il faut être très constructif avec des fondamentaux excellent et que le dossier n’a RIEN À VOIR avec Casino ni avec Orpéa. Sauf que si tu avais écouté Marc, Hervé, tu aurais économisé 7M€ en sortant à 8€.
Le conseil choisi à l’époque m’avait expliqué que si la fronde Sycomore avait échoué, selon lui, c’était de se focaliser uniquement sur le changement de gouvernance sans proposer un projet alternatif, et qu’il avait surtout manqué le soutien des agences proxy, et que justement ces agences proxy avaient apparemment clairement souligné lors des entretiens avec les frondeurs, soulignés que l’absence de plan alternatif, excepté le changement de gouvernance étaient un frein capital à leur soutien.
[Cela n’enlève rien au mérite de Sycomore et Cyril Charlot qui ont fait un bouleau extraordinaire de monter cette fronde en 6 semaines, convaincre Léo Apotheker, dépenser des dizaines de milliers d’euros et c’est pas passé si loin que ça].
Puis l’UDAAC s’est mis à errer, cherchant des alliances compliquées et inutiles et ne présentant jamais son plan à la presse. En parallèle, les adhésions stagnent. La cotisation à 6 cts que je leur implore de baisser est un frein capital à la montée en puissance. Les adhésions se réduisent à 4 ou 5 par semaine, puis s’arrêtent avec la démission de Meunier, car l’UDAAC durant un mois ne sait plus comment se positionner.
Voyant une certaine réticence des PP à mettre la main à la poche, là où Sycomore avait dépensé seul un budget d’environ 100 000€, je les enjoignais à immédiatement diviser par deux le montant de la cotisation qui était de 6 cts par actions et de la passer à 3 cts par actions et 2 cts pour les très gros porteurs. Pour Hervé Lecesne ça aurait fait une cotisation de 20 000€ alors qu’il n’a jamais voulu adhérer ce qui l’aurait fait payer une cotisation de 60 000€ et donc Hervé Lecesne jamais adhéré à l’UDAAC.
Il y a adhéré finalement uniquement en décembre, lorsque l’UDAAC a créé un statut de membre honorifique à 30€. Rendons néanmoins à César ce qui est à césar, Lecesne a quand même fait un chèque à l’UDAAC de 15 000€ et ce montant a peut-être augmenté après que j’ai pris mes distances avec l’association que j’ai créé.
Donc même si Hervé Lecesne a contribué à 15 000€, au moins, il n’aura jamais payé le montant de 6 cts par action détenue figurant dans les statuts et fait maintenant le kakou à la tête de l’association que j’ai créé. Sacré drôle de président qui est seulement membre honoraire de son association…
À partir de mi-octobre, l’UDAAC sans le sou était totalement sous contrôle d’Hervé Lecesne via le portefeuille, comme un ado avec son père via l’argent de poche, et Hervé Lecesne ayant été infiltré par Atos, il a lui-même infiltré l’UDAAC, se faisant le plus vif porte-parole de Mustier.
Mustier parle de son ami Lecesne… Tout est dit… Il faut dire qu’Hervé a un GROS péché mignon, on a d’ailleurs tous des péchés mignons, il aime être « bien en cour » pour ceux qui connaissent cette expression du 18è siècle.
Et donc être reçu par Mustier le fait kiffer ! D’ailleurs ce dernier le reçoit l’avant-veille de son départ pour sa transat RORC et y va même de quelques informations privilégiées, transmise ensuite lors d’une visio 4 jours après aux adhérents, et propos finalement que le sulfureux Christian Nicol prétendra ne jamais avoir tenu. Sauf qu’il y avait 35 témoins.
Dans cette même visio du 21 mars il incite les membres de l’UDAAC a faire de la propagande sur les réseaux sociaux. Il a employé le mot PROPAGANDE !!!
Depuis le 3 janvier, Hervé Lecesne est entré dans une situation de déni sur la situation d’Atos et de perte TOTALE DE LUCIDITÉ.
Lors de la dernière visio d’il y a 4 semaines, le 21 mars il a prétendu qu’Atos « tirait certes un peu sur le crédit fournisseur, mais n’avait aucun problèmes financiers ni opérationnels ». Je n’ai pas pu laisser dire ça à des membres que j’étais allé chercher à la sueur de mon front. Je suis intervenu fou de rage en disant qu’il était un menteur et que le crédit fournisseur était totalement asséché et que TOUS les fournisseurs demandaient paiement avant expédition. Il a aussi dit que les liquidités étaient excellentes, je suis de nouveau intervenu furieux en disant que le cash était exsangue. Christian Nicol a pris un petit air efféminé en disant « je m’en tiens à la publication officielle qui est de 2423M€ ».
Ce qui très amusant c’est que quand Christian Nicol à prononcé cette phrase le 21 mars, ce sinistre personnage qui s’invente des diplômes de banquier (Mustier n’en parle JAMAIS), était totalement à la rue, car le cash était inférieur à 1000M€ et non de 2423M€, puisque quelques jours après, on apprenait dans LE FIGARO via une interview de Paul Saleh que le cash au 29 février, soit bien avant la visio concernée, était de 1100M€. Compte tenu du brulage de cash, le jour de la visio on était probablement autour de 800/900M€, avant versement des salaires de mars et probablement à 500M€ après les salaires de mars (voir vidéo BFM).
Donc c’est pour vous dire que l’UDAAC est géré par des gens en perdition financière, totalement en perte de lucidité, malheureusement des GUIGNOLS qui racontent dans l’interview ci-après que SYNTEL vaut 3Md€ alors que Deloitte, Grant Thorton et ACCURACY via un arbitrage ont estimé sa valeur à 1.3Md€.
Cette interview est l’histoire de la déchéance médiatique de cet homme Hervé Lecesne, qui parce qu’il a investi le fruit de la vente de sa société Nactis Flavor dans des actions, s’est cru investisseur, enfin c’est comme cela qu’il s’est présenté au micro de l’AG 2022.
Pour rappel avant la lecture de l’article :
-Syntel a été enregistré par Breton à l’actif pour 2980M€ – DEU 2018
-Belmer l’a déprécié fin 2021 de 638M€ – DEU 2021
-STT partie intégrante au moment de la vente a été dépréciée de 47M€ – Comptes semestriels 2023 ATOS SE
-Et là maintenant, après l’audit des auditeurs par Accuracy, une dépréciation de 970M€ a été passée – Comptes annuels 2023 ATOS SE
-Donc 2980M€ -638 -47 -970 = 1325M€. Mais non, pour Hervé Lecesne c’est 2.5 à 3Md€ !!!
Ce qu’oublie aussi de dire cet investisseur en herbe, c’est que Atos a avertit à de multiples reprises ses actionnaires soit de d’illusion soit que les actionnaires seraient traités en derniers. Mustier a prévenu les actionnaires A DE MULTIPLES REPRISE, via des communiqués de presse à répétition parlant de dilution, voir de fortes dilutions + la fameuse phrase :
« Nous travaillons pour ajuster la stratégie du groupe, explique au Figaro cet X-Mines, pour sa première interview depuis son arrivée aux manettes d’Atos. Notre priorité, c’est la poursuite de l’intérêt social d’Atos, au bénéfice de ses employés, de ses clients, de ses créanciers et de ses actionnaires, dans cet ordre-là. »
Et plutôt de Dindons, si Hervé Lecesne et les 70 membres sur 192 restés à l’UDAAC malgré ma douzaine d’avertissements que l’association était infiltrée et de fuir l’action, n’étaient pas tout simplement des gros couillons boursicoteurs du dimanche qui auraient dû prendre des ETF plutôt que de jouer les pleureuses !?
A l’UPRA le collectif que le blog a créé, nous avons passé l’étape de pleurer et nous allons maintenant nous battre pour demander réparation à DELOITTE. Rejoignez notre collectif donc la particularité est de n’avoir aucuns frais à part si nous gagnons. Démarche zéro débours. www.upra.fr
On arrête la construction et on part à la bataille, car l’UDAAC, je l’avais nommé « les actionnaires d’Atos en colère », et Monsieur l’ami de Mustier a voulu la renommer « les actionnaires d’Atos constructifs ». Cet acte de fillette lui aura couté une sodomie et 20 millions d’euros ! Pour la première partie ça n’a pas du lui faire trop mal, il paraît que Mustier en a une petite (boutade bien-entendu…).
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-COPYRIGHTS CAPITAL-
Atos : «Nous sommes les dindons de la farce», fulminent les petits actionnaires
Le plan de refinancement envisagé par l’ex-fleuron français du numérique pour se délester du boulet de sa dette risque fort de plomber un peu plus ses actionnaires, déjà échaudés par sa déconfiture boursière. «Nous sommes des dindons de la farce», déplore Hervé Lecesne, co-président de l’Union des actionnaires constructifs d’Atos, créée [par le blog Atos Bourse] l’an dernier. Selon lui, le désendettement du groupe doit passer en priorité par la cession de ses activités sur le continent américain.
Par Stéphane Barge Chef d’enquête
Publié le , modifié le
Capital : Le projet de restructuration présenté le 8 avril par Atos risque d’entraîner une forte dilution des actionnaires, avec une valeur du titre encore bien inférieure au cours actuel. Etait-ce évitable ?
Hervé Lecesne : Dans cette affaire, les actionnaires sont les dindons de la farce. Nous avons déjà souffert et perdu beaucoup d’argent. Beaucoup d’entre nous ont acheté des actions quand elles valaient entre 40 et 50 euros, le titre vaut moins de 2 euros au moment où je vous parle. Il ne s’agit pas seulement des adhérents de notre association, mais aussi des salariés d’Atos, qui représentent, via leur fonds de pension, l’un des plus gros actionnaires, après David Layani, le PDG de One Point. De la même façon que nous nous sommes battus pendant des années pour obtenir une nouvelle gouvernance, nous allons nous battre pour empêcher cette nouvelle dilution.
Quelle alternative suggérez-vous ?
La réduction de moitié de la dette à fin 2026, comme l’envisage la direction d’Atos, nous paraît trop brutale et risque de favoriser trop fortement la conversion des créances financières en actions. C’est un phénomène qui va aggraver la dilution. Nous pensons qu’Atos possède de nombreux actifs valorisables. L’idée n’est pas de conforter les plans de cession précédents qui ont échoué, notre association, l’Udaac, s’y était d’ailleurs fermement opposée. Nous estimons toujours qu’il faut conserver tous les métiers du groupe. En revanche, nous pensons qu’il est temps de restreindre son périmètre géographique.
C’est à dire ?
Concentrons-nous sur l’Europe, où sont basés nos plus gros clients, pour la plupart français, et vendons ses activités aux Etats-Unis, portées par sa filiale Syntel. Elle pourrait être cédée 2,5 à 3 milliards d’euros, c’est un deal qui pourrait intéresser de nombreux acteurs, comme la société de services américaines DXC, IBM, ou encore Bain Capital, qui a racheté Inetum en France et qui pourrait être tenté de se renforcer aux Etats-Unis. Des groupes indiens pourraient aussi être tentés de se pencher sur le dossier. La transaction permettrait de ramener la dette aux alentours de 2 milliards d’euros, ce qui la rendrait tout à fait supportable.
https://www.capital.fr/entreprises-marches/atos-nous-sommes-les-dindons-de-la-farce-fulminent-les-petits-actionnaires-1495054
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Si vous avez subi d’énormes pertes sur Atos, sachez qu’une action en réparation est en cours de constitution sur le site Upra.fr (l’Union Pour la Réparation des Actionnaires), pour recouvrer une partie de vos pertes par voie de justice. Cette action sera totalement gratuite pour les plaignants car nous la ferons financer auprès de fonds spécialisés qui prendront un pourcentage en rémunération et l’UPRA ne vous demandera aucun paiement ni cotisation ou autres. À ce jour, plusieurs fonds ont fait part de marques d’intérêts, mais nous n’avons pas encore de réponse définitive. La réponse dépendra du nombre de personnes pré-inscrits et des comptes audités 2023.
Afin de ne pas déstabiliser la société, cette action ne visera ni Atos, ni ses dirigeants ou ex-dirigeants, mais uniquement ses auditeurs (commissaires aux comptes) en particulier DELOITTE supposé être le n°1 mondial de l’audit, mais que l’UPRA soupçonne avoir été très complaisante vis-à-vis d’Atos avec les règles comptables en vigueur, et leur reproche d’avoir fait manquer une chance aux actionnaires de ne pas acheter l’action quand elle était surcotée vis-à-vis de sa réelle valeur et d’avoir fait manquer une chance d’avoir vendu, quand la société s’effondrait et que la comptabilité ne reflétait pas cet effondrement, en particulier une absence totale de dépréciation d’actifs en 2022.
Je rappelle qu’à la publication d’un jugement qui dirait le contraire, Deloitte est supposé avoir certifié les comptes d’Atos de manière totalement sincère, et l’avis exprimé ci-dessous est l’avis de l’UPRA uniquement et reste à l’état de soupçons tant que nos preuves n’auront été validé par un juge.
Pour des raisons de coûts de procédure, elle est réservée aux personnes ayant subi des pertes supérieures à 10 000€, sinon les coûts judiciaires, avocats, expertises, etc… en millions d’euros seraient supérieurs à la perte et ne seraient pas rentables pour le fonds qui financera ce recours. Soyez assuré qu’il ne s’agit pas de snobisme, mais réellement de contraintes financières.