Atos : Verdict Procès Syntel connu : minimum de 165M€ à payer pour Syntel et peut-être beaucoup plus [Brève-blog]

Le verdict du procès Syntel va bientôt tomber.

 

Le marché est visiblement composé de robots qui ne connaissent rien au dossier Syntel.

La victoire de TriZetto est sans appel et Atos va devoir débourser au strict minimum 165M€ en tenant compte des très importants intérêts et bien-sûr des dommages punitifs qui ne font pas parti de la somme de 69.9M$.

En effet, le verdict du jury populaire des de 70M$ mais n’inclut pas les dommages punitifs qui sont au strict minimum une fois les dommages principaux, mais ici devrait être au maximum 1 fois les dommages principaux (1:1 qui est la ratio retenu en 2021 post verdict ou 1:2 qui est le ratio du verdict initial. Le ratio avec été minoré post verdict car la juge avait estimé que 285M$ était déjà une peine lourde et donc que 570M$ de dommages punitifs (2x les dommages principaux) étaient anticonsitutionnel et soit TriZetto acceptait cette réduction, soit elle refaisait un procès. TriZetto avait accepté, mais Syntel avait quand même fait appel.

Ici, et maintenant que la peine principale est définitive, et que les parties selon des documents que j’ai téléchargé sur Pacer.gov, site web de la justice fédérale et que je mettrais en ligne dans la journée, et que disais-je les parties semble après une première lecture en diagonale avoir accepté comme sentence définitive et renoncé à tout appel, TriZetto va se battre pour :

1/ que le montant des dommages punitifs de la première instance post verdict (avril 2021) de 285M$ soit conservé, car TriZetto a toujours pris pour acquis que le verdict de la cour d’appel annule les dommages principaux mais pas les dommages punitifs. Je n’ai pas lu des dizaines de verdicts de cours d’appel fédéral, mais il est possible que doive figurer l’annulation des dommages principaux et que sur le procès Syntel, la cour ait oublié de le faire, soit par erreur, soit à dessein. Pour TriZetto, ce serait à dessein. Mais on ne le saura jamais, car la cour d’appel n’a plus à intervenir dans le dossier.

2/ que le montant des dommages punitifs soit le montant initial du verdict de octobre 2020, soit 2 x les dommages principaux et qu’il n’est cette fois-ci pas anticonstitutionnel car le montant de 70M$ est sans commune mesure avec les Avoided Costs de 285M$.

En résumé, au minima de minima, Syntel devra verser :

70M$ x 2, les taux d’intérêts courant sur cette somme depuis 2015 date du début du procès et le remboursement des frais d’avocat pour le procès qui vient de se terminer, 15M$ a déjà été payé pour les juridictions précédentes dont l’appel. On peut estimer la somme entre 6M$ et 9M$.

Donc 139.98M$ + intérêts = environ 188M$ à 192M$ + les frais d’avocats = 200M$.

Donc l’argent des HPC est déjà presque englouti dans les mains de TriZetto et si le marché était intelligent, on devait avoir au moins -10% de baisse.

Je pense qu’on les aura entre cet après-midi, (les anglo-saxons sont moins crétins que les français) et demain. A minima.

Compte tenu de cette amende plus grosse que prévu, le blog abaisse sa Recomap de 25€ à 23€ échéance moyen terme et sa reco long terme 15/18 mois à 0.5€ contre 1€ précédemment.

Conclusion :

Pourquoi mon chiffre de 170M€ en titre : compte tenu de la conversion de la parité EUR/USD et des intérêts sur verdict dont je ne suis pas spécialiste et le coût des avocats. Tout ceci devrait être connu sous 3 mois. Et donc si le ratio de 1:2 était retenu, cela monterait à 250M€, qui est la somme maximale d’exposition au procès Syntel-TriZetto que le blog avait estimé il y a 6 mois.

Captures d’écran à venir sur quelques heures

 

 

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UN PROCÈS DE GROUPE EN RÉPARATION DE PERTES BOURSIÈRES VA DÉMARRER EN JUIN.

IL EST GRATUIT sur le principe « NO WIN, NO FEES ».

L’association UPRA [Union Pour la Réparation des Actionnaires] vient d’obtenir un financement très conséquent auprès d’un fond de contentieux, pour un procès gratuit pour les plaignants en vue d’assigner les auditeurs d’Atos afin de recouvrer vos pertes boursières sur l’action Atos.

Si vous avez subi des pertes en tant qu’ancien actionnaire d’Atos, ou en tant que porteur d’options donnant droit à des actions, sachez qu’une action en réparation auprès de la justice française est sur le point de démarrer. Elle est ouverte à tous les actionnaires ou ex-actionnaires français, étrangers, et membres du FCPE.

Il s’agit d’une chance énorme pour les plaignants, car ce procès fonctionne sur le mode « no win, no fees », les plaignants n’auront aucune avance de fonds à réaliser. Le financeur, « le funder » sera rémunéré par une commission uniquement en cas de victoire.

Des informations complémentaires sont disponibles sur le site www.upra.fr . Il s’agit d’une première en France dans un dossier où des manquements à la réglementation boursière et comptable sont suspectés.

Que vous soyez actionnaire ou porteur d’options donnant droit à des actions, vous pouvez espérer recouvrer une partie significative de vos pertes et vous joindre à la cause. Plus nous seront nombreux, plus la part des réparations accordées ira aux plaignants, car elle permettra une meilleure « digestion » des frais fixes avancés par le fonds de contentieux. Nous espérons un ratio 70% plaignants et 30% pour le fonds de contentieux.

Si vous n’êtes pas encore préinscrit sur le site de l’UPRA, il est encore temps de le faire. Vous pouvez visiter le site ou cliquer directement ici pour vous inscrire.

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