Onepoint, sur le toit du monde [Capital-Finance LES ECHOS] + Postface-blog

 

[Capital Finance] est la version haut de gamme de la revue Les Echos avec parution hebdomadaire. Cet article qui sera commenté en POSTFACE avec les chiffres exacts actualisés de la dette de Onepoint, démarre sur les chapeaux de roues et parle tout comme le blog de zones d’ombres en titrant « un parcours pas toujours lisible ».

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-COPYRIGHTS CapitalFinance LES ECHOS-

En devenant l’actionnaire majoritaire d’Atos, l’entreprise de David Layani connaît une ascension fulgurante. Retour sur un parcours pas toujours lisible.

Un triomphe peut en cacher un autre. Derrière la reprise d’Atos menée en consortium par David Layani, se trouve également la consécration de sa propre ESN, Onepoint. Créée en 2002, celle-ci affiche près de 500 M€ de chiffre d’affaires, 60 M€ d’Ebitda et emploie 3500 personnes. Certes rien de comparable avec les 10 Md€ de revenus et les 10.000 salariés d’Atos.

Par Mehdi LaghrariAnne-Laure Julien

Publié le 16 juin 2024 à 15:42
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Coté implantation internationale, même topo : l’entreprise de David Layani est présente au Canada, en Tunisie, Belgique, Australie et à Singapour, Atos dans 71 pays. Pourtant, Onepoint qui détient déjà 9,9 % du numéro un français de l’informatique va en devenir le premier actionnaire. A terme, les deux entités pourraient même finir pas n’en faire qu’une.

Fusion

Dans les colonnes des Echos (maison mère de Capital Finance), son président David Layani – qui prend par la même occasion les reines du géant français – n’exclut pas l’hypothèse d’une fusion. « La question est clairement posée. Mais nous nous laissons d’abord deux ans pour redresser la barre d’Atos et sécuriser son développement. Nous évaluerons ensuite la pertinence de cette option », affirme-t-il. Une alliance qui représenterait un sacré bond en avant pour Onepoint, spécialiste de la transformation numérique.

C’est dire si David Layani a bien joué les cartes qu’il avait en main pour s’emparer du groupe technologique, quitte à s’allier avec des hedge funds auxquels il promettrait de lucratifs retours. Le patron autodidacte connaît en tout cas bien les rouages financiers qui lui ont permis d’en arriver là aujourd’hui.

Croissances externes

Pour rappel, en 2015, Onepoint a franchi un premier pallier en lançant une OPA de 17 M€ sur la SSII belge Vision IT. A l’époque son chiffre d’affaires totalisait 72 M€, celui de sa cible 92 M€. Puis trois ans plus tard, le nouvel ensemble rachetait Weave à Nixen Partners pour une valeur d’entreprise de 120M€. L’absorption de ce prestataire informatique lui apportait 70 M€ de revenus supplémentaires.

Sur le financement de l’opération, David Layani avouait pouvoir compter sur du « capital long terme ». Derrière ce mystère se cachait en réalité Metric Capital Partners et selon certaines sources également le fonds souverain singapourien GIC. Ils apportaient une enveloppe de 160 M€ composée d’obligations remboursables en actions de préférence avec BSA. Le solde non utilisé de ces fonds propres structurés devait permettre à Onepoint d’accélérer son développement et d’atteindre 1 Md€ de chiffre d’affaires à horizon 5 ans.

Certes entre-temps le Covid était passé par là. En 2022, David Layani détenait a priori toujours 80 % de sa société et ambitionnait d’accorder 15 % du capital à l’ensemble des cadres. Dans le même temps, il opérait une nouvelle acquisition, celle d’un petit acteur du secteur Nexworld, dégageant 10 M€ de revenus. Onepoint affichait alors 300 M€ de chiffre d’affaires et fédérait quelque 2.300 collaborateurs. Son dirigeant réaffirmait son objectif de 1 Md€ de chiffre d’affaires à cinq ans, la même formule que celle énoncée quatre ans plus tôt.

Objectif repoussé

Enfin à l’automne dernier, Onepoint souscrivait un nouvel emprunt obligataire, cette fois-ci de 500M€ et d’une maturité de 8 ans auprès du géant américain Carlyle. Environ 15 % de l’émission servait à refinancer des obligations précédentes, dont celle de Metric Capital Partner, qui n’avait pas été totalement utilisée. Le reste de l’enveloppe de Carlyle, soit 425M€, devait permettre à Onepoint de réaliser de nouvelles croissances externes dans les années à venir.

Fin 2023 la société ambitionnait toujours de doubler ses revenus d’ici 4 ans pour atteindre… 1 Md€. En tout cas,sa direction l’assure, le « chiffre d’affaires a été multiplié par dix en 10 ans ». Voire par 20 en cas de fusion avec Atos.

https://capitalfinance.lesechos.fr/deals-m-a/mid-cap/onepoint-sur-le-toit-du-monde-2101267#:~:text=En%20devenant%20l’actionnaire%20majoritaire,un%20parcours%20pas%20toujours%20lisible.&text=Un%20triomphe%20peut%20en%20cacher,de%20sa%20propre%20ESN%2C%20Onepoint.

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POSTFACE BLOG

Nous profitons de cet article pour un erratum en ce qui concerne la dette de Onepoint que nous avons publié dans notre saga de 7 articles « La Vérité si je mens ». Nous avions publié un tableau  estimé de la dette Atos, et nous avions prévenu que nous l’avions obtenu par l’intelligence artificielle, avec bien entendu qui dit intelligence artificielle dit précaution sur la véracité des chiffres.

Nous avions aussi publié le chiffre d’affaires estimé de Onepoint sur les 12 dernières années ainsi que de nombreuses autres infos, incluant des zones d’ombres dans le parcours de David Layani et de Onepoint, un système un peu trivial où il faut payer une obolle de 500K€ pour avoir le statut de Partner.

David Layani n’a pas apprécié que nous nous soyons aussi bien informé. Il nous a fait avoir par son avocat que nous étions dans la calomnie, que nos articles étaient fallacieux et qu’il nous mettait en demeure de cesser.

Nous avons répondu qu’ils portaient atteinte à la liberté des médias et d’autant que notre blog est un micro-média et qu’ils utilisaient la même technique odieuse d’Atos et des avocats en général, c’est que pour 95% d’affirmations justes, ils se concentraient sur éventuels 5% d’approximatif, mais sans dire ce quelle information selon eux serait approximative ou érroné, parce que dire ces 5% d’approximation, cela qualifierait automatiquement comme 100% juste les 95% restants. C’est donc une attitude détestable du faux gentil David Layani que d’utiliser ces techniques d’intimidation et des avocats sans scrupules tant sur la forme que sur le fond, en se dédouanant derrière une démarche pré-contentieuse, sous entendant, là on a été gentil, mais si vous arrêtez pas on vous assigne, mais sans dire sur quoi. Alors que paradoxalement le même avocat il y a 2 mois m’avait aimablement demandé de retirer quelques phrases d’un articles, ce que j’ai immédiatement fait car demandé très courtoisement. Donc quand ils veulent être précis, ils savent faire…

Son faux Master HEC, il n’est pas fallacieux de la part du blog, c’est un énorme bobard de la part de Layani. Je comprends même pas qu’il ne l’ait toujours pas retiré de LinkedIn.

Les 5 interviews où dans un espace de temps réduit David Layani donne 5 chiffres d’affaires et 5 effectifs différents nous ne l’avons pas inventé, nous avons même mis le lien des articles. Les promesses de 1 ou 2 Milliards d’euros en 2024 nous ne les avons pas inventé, Isabelle Couet Des Echos les a repris dans son article Layani, « l’homme pressé »

Dans des interviews récentes, David Layani a eu l’air de dire que sa dette était normale en disant que son ratio dette nette sur EBITDA était de 1.7, ce qui est impossible et nous déclarons que le chiffre est faux, sauf à utiliser de l’ingénieurie financière, c’est à dire gonfler le cash avec les mêmes outils que Meunier. Il a aussi dit qu’il avait donné les chiffres à Atos, comme si cela rendait véridique le chiffre de 1.7. À ma connaissance Atos n’a JAMAIS confirmé ce ratio de dette nette sur Ebidta de 1.7.

En ce qui concerne la dette nous avons passé plus de 5 heures à recroiser nos chiffres et par rapport à notre premier tableau que nous avions publié dans notre saga « La vérité si je mens », nous pensons que l’AI avait fait 2 erreurs sur des prêts, un en 2015 pour acheter Vision IT qui était de 150M€ et ne correspondait pas et aussi un autre prêt de 30M€, que nous avons remplacé par un prêt de 15M€ qui complétait les achats fait juste après Vision IT donc SEC.

Notre méthodologie est d’avoir croisé 4 sources Gemini.Google.com version gratuite Gemini Advanced version payante, ainsi que ChatGPT version gratuite et chatGPT version payante, puis de poser les questions sur l’endettement de 6 à 7 façons différentes aux 4 versions.

Nous présentons ci-après 2 versions révisés. Celle de départ, annoncée en fanfare en novembre 2023 avec un prêt de 500M€ de Carlyle et puis une deuxième version, qui nous semble plus près de la vérité, un financement réduit de 350M€ auprès de Carlyle, puisque l’apport dans Atos est à priori de 75M€ (« 75M€, peut-être jusqu’à 100M€ » selon David Layani dans son interview Des Echos).

Voici le tableau d’endettement, qui n’est pas encore fiable à 100% mais que nous estimons cette fois TRÈS proche de la vérité. Il n’y a que très peu d’autofinancement, mais surtout du refinancement, car l’auto-financement a surtout servi à rembourser la dette des sociétés rachetées, avec un excédent d’autofinancement de 20M€ (nous l’avons mis sur la ligne « remboursement de 15M€ par flux de trésorerie et gardé 5M€ en cash

Le premier tableau (version A) est avec prêt obligataire Carlyle de 500M€ et le deuxième tableau la version B avec seulement 350M€ que nous estimons plus vraisemblable compte tenu de la situation macro.

Ce prêt est un prêt avec Euribor en cash et 9% en PIK selon Les Echos soit 12.93%

Le PIK (paiement en nature des intérêts) peut être soit de l’augmentation de la dette, donc Onepoint aurait à rembourser circa 650M€ au bout de 8 ans  s’il empruntait 500M€, soit en capital de la société.

David Layani questionné par Les Echos sur la solidité de sa société, a dit que s’il avait eu la confiance d’un emprunteur avisé comme Carlyle est un bon signe. Les mauvaises langues diront que le taux appliqué de 12.93% est un très mauvais signe et suspicion de Carlyle sur la solidité du compte de résultat de Onepoint et de sa capacité à payer des intérêts en cash.

Version A

 

Version B

Nous estimons que le ration Dette nette sur Ebidta de 1.7 est absolument impossible.

Bien-sûr il existerait une possibilité où le prêt Digital de 70M€ pour le projet de campus ait été logée dans une SCI  et non consolidé, ce qui ramènerait la dette nette à 195M€. Un peu plus de remboursements  via flux de trésorie que j’ai calculé, mais ça n’irait pas chercher très loin, disons 15M€ de plus, soit 180M€. Que David Layani ait parlé comme il le fait toujours de l’Ebidta sur l’exercice en cours estimé à environ 515M€  mais qu’il ait pris comme base 530M€ et que l’Ebita de l’exercice en cours soit meilleur et autour de 30M€ et que les 1.7 soit en fait 1.79 car David arrondi toujours dans le sens qui l’arrange.  Donc 90 x 1.8 = 160M€, et là on serait pas très loin des 180M€,

Donc je privilégie que David Layani est parti sur un CA 2024 hyper haut, style 530M€, un Ebidta hyper haut style 17% soit 90M€. Un ratio de 1.79 qu’il a selon ses mauvaises habitudes  arrondi le chiffre en sa faveur à 1.7 et là il manquerait encore 20M€ qui serait ma marge d’erreur, mais franchement je n’y crois pas trop.

MAIS,

ce chiffre de 1.7 fut-il juste, c’est avant l’investissement sur Atos pour 100% sûr et avant le cash brulé en 2024 pour les multiples conseils de guerre, avocats, banques privées, équivalent de McKinsey, agences de communication et lobbying.

Mais je pense que Onepoint ne fera pas 530M€ de CA en 2024 ni 17% d’Ebidta mais plutôt 515M€ et 15% d’Ebidta donc ce chiffre de 1.7 est erroné ou très approximatif.

SAUF,

si Layani triche comme Meunier avec le BFR.

Comme quand Meunier qui en 2022 avait un cash de 2.2Md€/2.3Md€ en moyenne durant l’année et arrêtait de payer tous les fournisseurs à partir du 15 novembre 2021 pour arriver à 3.5Md€ de cash, puis les payaient le 2, 3 et 4 janvier N+1 et là le cash retombait à 2.2Md€/2.3Md€. Ça permettait de passer les covenants artificiellement. Ce n’est pas une affirmation gratuite, nous avons plusieurs témoignages et de hauts gradés.

Je me refuse à imaginer que David Layani clone Meunier.

Mais si Onepoint fait comme Meunier, de l’optimisation massive de BFR au 31/12, là c’est sûr qu’en rajoutant artificiellement 50M€ à 80M€ de cash au 31/12 via le BFR et dans ce cas-là uniquement, on arriverait à 150M€ de dette nette et on serait sur un ratio d’Ebitda sur dette nette de 1.7, c’est à dire en descente et vent dans le dos.

L’EBITDA 2023 avec 480M€ de CA peut être estimé à maxi 70M€ et x 1.7 ça ferait une dette nette de 136M€ ce qui est impossible SAUF si Onepoint affacture la totalité de ses factures clients, fait un peu de reverse-factoring ce qui lui permettrait d’avoir 100M€ de cash en plus et donc une dette nette de 135M€.

Mais dans ce cas là je vous ramènerais à la lecture toujours d’isabelle Couet Des Echos, traqueuse des tricheurs « Peut-on encore croire les entreprises« .

Car cela voudrait dire que si nos chiffres sont faux et ceux de Onepoint justes, alors Onepoint aurait aussi (comme Atos en 2022 et 2023) eu un recours massif à des outils d’optimisation du BFR et c’est donc la probabilité majeure, ce qui pourrait expliquer que selon David Layani [sic] sa marge est moins bonne que Cap ou Accenture ou autre, car il utilise peut-être trop l’optimisation du BFR et ça lui couterait 2% de MOP en frais financiers. Tentative d’explication, sans aucun indices, juste une hypothèse de travail pour comprendre comment arriver à 1.7…

Dans un tel cas, là-dessus, les anciennes équipes d’Atos et les nouvelles équipes d’Atos devraient donc être sur la même longueur d’onde et Jean-Jacques De Prest heureux car les équipes Layani lui auraient dit qu’il serait conservé.

Vous savez que depuis sa création le blog déteste parler en dette nette, ce qu’a fait Meunier en 4 ans et on a vu où ça nous a mené. Maintenant tous les journalistes ne parlent plus que des 5Md€ de dette globale d’Atos et comme personne ne peut savoir le cash, il ne viendrait plus à l’idée à n’importe quel journaliste sérieux de parler en dette nette pour Atos.

En tout état de cause notre ratio d’endettement de Onepoint calculé sur le CA serait de 1.1 fois le CA 2024 avec 500M€ empruntés à Carlyle et de 0.83 fois le CA 2024 en prenant 350M€ empruntés à Carlyle. Les deux sont des ratios élevés, car que vous ayez du cash ou pas en caisse, cela fait des gros intérêts à payer.

Enfin notre dernier grief contre les affirmations de David Layani était le chiffre de croissance organique de 20% contre 15% selon nos calculs. La différence en soit n’est pas énorme. Mais Atos a DEUX gros problèmes. La MOP et la croissance organique. Même Thierry Breton « Monsieur zéro dette nette » n’a jamais caché qu’il était une brèle niveau croissance organique, dans une interview de 2016 publiée sur le blog, il dit que le pb d’Atos est sa faible croissance organique. Il cite le chiffre de 1 à 1.5% qu’il juge insuffisant et la priorité post 2016. Pourtant cette année là il achètera Unify, puis Syntel 2 ans après, et remettra la croissance organique aux calendes grecques.

Donc un des enjeux pour redresser Atos est la croissance organique et David Layani c’est plutôt là-dessus un Thierry Breton qu’un Steve jobs… Quand on voit que Nvidia fait 100% de croissance organique…

Juste pour dire que c’est un peu chiant cette scénarisation à outrance de Onepoint comme si Onepoint = Microsoft.

20 ans après avoir créé Microsoft, ça valait juste 1000 fois plus que Onepoint 20 ans après ça création. Arrêtons de faire de Layani un Elon Musk. C’est juste un chef d’entreprise ETI performant. Point. C’est pas un génie, loin de là.

Quant à l’Omerta de Onepoint, elle reste fortement ancrée et juste ça, c’est carrément très malsain. Quelqu’un qui carbure a envie de le faire connaitre et non l’inverse.

J’ai désactivé la saga « la vérité si je mens » que je vais remettre prochainement sous forme d’un article complet synthétisé après avoir revérifié les chiffres. Même si je sais que c’est du bluff de Layani de dire que mes propos sont falacieux, alors que je suis très confiant avec mes chiffres, ça n’exclue pas un petit contrôle de routine avant la remise en ligne.

En tout cas pour mes CA, je suis certain de mes chiffres avec une marge d’erreur de +/-7.5% et donc je les remets en conclusion, ainsi que la liste des sociétés achetées. Lorsque le prix d’achat n’a pas été communiqué, j’ai soit laissé vide soit estimé.

Je rappelle que dans les 3 derniers chiffres, c’est une estimation de la dette rachetée avec les sociétés rachetée. Le deuxième chiffre est la part d’auto-financement consacré au remboursement de la dette et donc une fois la dette des sociétés rachetées remboursée, il reste un excédent de de flux de tréso pour la dette contracté par Onepoint de 20M€. Tous les chiffres sont en millions d’Euros.

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Si vous avez subi d’énormes pertes sur Atos, sachez qu’une action en réparation est en cours de constitution sur le site Upra.fr (l’Union Pour la Réparation des Actionnaires), pour recouvrer une partie de vos pertes par voie de justice. Cette action sera totalement gratuite pour les plaignants car nous la ferons financer auprès de fonds spécialisés qui prendront un pourcentage en rémunération et l’UPRA ne vous demandera aucun paiement ni cotisation ou autres. À ce jour, plusieurs fonds ont fait part de marques d’intérêts, mais nous n’avons pas encore de réponse définitive. La réponse dépendra du nombre de personnes pré-inscrits et des comptes audités 2023.

Afin de ne pas déstabiliser la société, cette action ne visera ni Atos, ni ses dirigeants ou ex-dirigeants, mais uniquement ses auditeurs (commissaires aux comptes) en particulier DELOITTE supposé être le n°1 mondial de l’audit, mais que l’UPRA soupçonne avoir été très complaisante vis-à-vis d’Atos avec les règles comptables en vigueur, et leur reproche d’avoir fait manquer une chance aux actionnaires de ne pas acheter l’action quand elle était surcotée vis-à-vis de sa réelle valeur et d’avoir fait manquer une chance d’avoir vendu, quand la société s’effondrait et que la comptabilité ne reflétait pas cet effondrement, en particulier une absence totale de dépréciation d’actifs en 2022.

Je rappelle qu’à la publication d’un jugement qui dirait le contraire, Deloitte est supposé avoir certifié les comptes d’Atos de manière totalement sincère, et l’avis exprimé ci-dessous est l’avis de l’UPRA uniquement et reste à l’état de soupçons tant que nos preuves n’auront été validées par un juge.

Pour des raisons de coûts de procédure, elle est réservée aux personnes ayant subi des pertes supérieures à 15 000€ minimum, sinon les coûts judiciaires, avocats, expertises, etc… en millions d’euros seraient supérieurs à la perte et ne seraient pas rentables pour le fonds qui financera ce recours. Soyez assuré qu’il ne s’agit pas de snobisme, mais réellement de contraintes financières.

www.upra.fr