Lettre d’un salarié du groupe (Article-blog par « Antoine »)

Je l’ai appelé Antoine. C’est un salarié d’Atos qui souhaitait faire anonymement un témoignage. Vous êtes tous bienvenus, salariés d’Atos, pour écrire ici. Cette lettre sera suivi en dessous, de deux articles de la Lettre A sur l’un des sujets qu’il évoque, le « plan Spring » d’Elie Girard.

Note préliminaire avant les « disclaimers » vu qu’il s’agit d’un témoignage un peu sévère. J’avais mis en standby l’article pendant 48h les 4 et 5/02 pour avoir des précisions d’Antoine. Il était en sortie ce week-end et m’a aporté les réponses + cerise sur le gateau, sa fiche de paie, avec le nom flouté bien entendu.

A noter que les critiques d’Antoine dans sa lettre ne concernent pas le management d’Atos nommé le 14 juin, management qu’il connait peu, même s’il a été plutôt positif sur Nouredine Bihmane, mais il a tenu un propos que j’ai tenu aussi dans la partie forum. Nouredine semble l’homme de la situation pour juguler les pertes et revenir à une marge de 3% rapidement. Par contre je le trouve un peu court pour ramener New Atos au firmament. C’est aussi l’avis d’Antoine.

Disclaimer 1)

Pour que vous ne paniquiez pas à la lecture, tout ce qu’il décrit (principalement des insufisances chez Atos) est déjà reflèté dans les cours actuels et jusqu’à 20€.

Disclaimer 2)

Pour que l’auteur de ces lignes puisse accepter d’être publié, il ne m’a pas envoyé sa fiche de paie, donc je tenais à prévenir par avance les lecteurs, que je n’ai pas de preuves, ni certitude absolue qu’Antoine soit réellement un salarié Atos. Mais comme leurs témoignages sont si rare, j’ai accepté de prendre le risque que ce soit un fake et de le publier. Mais mon intuition, qui vaut ce qu’elle vaut, me laisse penser qu’il s’agit réellement d’un salarié. Cependant je ne suis ni Dieu, ni infaillible, donc je vous incite à une relative prudence.

Disclaimer 3)

Sous réserve que Antoine soit bien salarié (ce que je pense) tout ce qu’il dit n’est pas forcément parole d’évangile, il y a forcémenet comme toute personne ayant le nez dans le guidon, de l’émotion, déception, voir colère… C’est UN témoignage, qui j’espère en appelera d’autres.

Disclaimer 4) pour ceux que la lecture de cette lettre déprimeraient, j’y vois au contraire une note d’optimiste. Il ne manque juste une petite étincelle, l’arrivée d’un leader charismatique et le départ de Meunier pour que tout reparte de l’avant.

LETTRE D’ANTOINE

« Ce qu’il vous manque, chers actionnaires, à vous lire tous les jours, c’est la vision de l’intérieur d’Atos et peut être pour les plus récents, un peu d’histoire.

Atos est riche de ses collaborateurs qui sont pour la grande majorité investis et compétents. Le seul problème vient du High et du Middle Management.

Pendant 10 ans Thierry BRETON a mis en place un management par la terreur, toute voix dissonante dans le management était écartée. Mais qu’on l’aimât ou non, Thierry Breton avait du talent, du pif, de l’intelligence, un plan de développement, un carnet d’adresse international étoffé et même s’il était imbuvable et radin avec ses salariés, il maintenait le groupe à bout de bras et le faisait croître.

Puis BRETON est partit en laissant la main à son secrétaire particulier, Elie GIRARD et tout un tas de contrats aux montants dantesques mais aux marges lilliputiennes et même souvent négatives. Elie GIRARD, un gars capable de tenir Atos quelques jours si BRETON avait pris froid, mais totalement incompétent à gérer une société de plus de 15 salariés sur le long terme, à tenter de faire du BRETON mais sans aucun talent. Le plagiat du maître s’est révélé médiocre.

GIRARD s’est donc fait aider par McKinsey & Co & Consort. Ils ont décidé d’une organisation SPRING, une organisation en 3D matricielle à rotation neuronale externe inversée qui en jetait sur powerpoint, mais, qui au dire de tout le middle management (compétent à l’époque) était la pire erreur qu’Atos pouvait commettre. With SPRING, winter is coming ! 300 millions d’euros après la société est au fond du trou et chacun travaille pour sa paroisse et sa prime d’objectif (qui se ratatine comme une peau d’orange). Quand on sait qui a conçu le plan de scission de 1,5 milliards d’euros ça fait rêver (heureusement ils se sont rattrapés pour nos retraites les gens de MC Kinsey) ! Bon McKinsey & Co restent pendant le con sort !

Le middle management efficace est partit, remplacé par des managers obéissants, sans aucun talent autre que celui de la soumission à tous les ordres même les plus stupides. Il sont tellement mauvais que toutes les décisions doivent être validées en France par le DG (embauches, déplacements pro client, NDF, augmentations…).

Et au dessus, il y a le Polit Buro ! Pardon, le « Board ». Ces gens qui ne connaissent rien aux métiers d’Atos mais qui prennent toutes les décisions appuyés par « global », la zone 51 de tous les managers surpayés. Qui en plus d’être mauvais sont dangereux, font du processus à tour de bras sans rien connaitre au business. Le jeu principal mais épuisant des managers de terrain est de contourner les processus pour pouvoir faire avancer quelque peu l’activité. Le client dans tout ça ? Une vache à lait quand c’est possible, un adversaire le reste du temps.

Quand je lis partout « nouvelle équipe de direction » ça me fait rire! A chaque réorganisation ce sont les chaises musicales : les plus mauvais et soumis sont promus tandis que les mauvais changent juste de chaise, on alimente « global » pour ceux dont on ne sait quoi faire, les bons se cassent et la ronde recommence. Toujours les mêmes recettes inefficaces, toujours les mêmes décisions idiotes (gel des déplacements, augmentations des SCR délirantes, augmentation des marges souhaitées en PM totalement déconnectées du marché, processus toujours plus nombreux et Kafkaïens, KPI (NDLR : Key Performance Indicator), SLA  (NDLR : Service Level Agreement) et reportings pléthoriques, blocage des achats, freinage ou accélération démesurée du recrutement, escroquerie sur les PO (NDLR: Purchase Order), … ), et toujours cette pression sur les salariés. On dépense des fortunes en recrutement en continuant à pourrir la vie des internes et des managers de terrain, ce qui fait que la perfusion aussi énorme soit-elle, ne parvient jamais à combler l’hémorragie des départs. Le coût d’accompagnement des entrants pèse sur les équipes et sur notre capacité à délivrer les services. Comme des hoplites spartiates, nous avançons avec 2 sacs de pierres chacun sur le dos, et nous avançons quand même ! Le jour ou on nous en libérera nous filerons comme le vent !

La définition de la folie c’est de recommencer encore et encore les mêmes actions en attendant un résultat différent.
La direction, pas besoin d’être Sigmund Freud, est devenue folle !

Si un jour Atos s’en sort, mais je désespère, c’est que la société a été confiée à un capitaine d’industrie, pas un financier comme aujourd’hui. Le high management pilote à l’excel et au powerpoint, en oubliant tout d’un slide à l’autre ! En bas, les managers truquent les chiffres à tout va tous les mois pour pas se faire défoncer, et en haut ils sont contents. (NDLR: tellement vrai …)

On a l’impression d’être sur le Titanic, l’orchestre joue toujours plus fort, et le commandant MEUNIER, oubliant (si on lui a dit) qu’on a déjà heurté l’iceberg, meugle des ordres incompréhensibles et contraires à ses matelots nous guidant d’icebergs en icebergs pour être sûr d’embarquer assez d’eau! Les hauts managers et les cadres sup d’abord !!!!

Rodolphe BELMER était un espoir, mais chez Atos on embauche des gens de talent pour leur dire ce qu’ils doivent faire, alors que ça doit être à eux de nous dire comment faire. Mais non, ce sont  les types qui on planté la boite qui sont toujours et encore aux manettes et les actionnaires pleurent mais ne font rien, ça m’épate ! Et le MEUNIER et ses arpètes eux, vampirisent la société à coup de jetons de présence sans aucune efficacité ni intelligence. Désespérant !

J’aime cette société et depuis longtemps, il y a des gens magnifiques, un potentiel d’intelligence et de créativité infini. Mais tout cela est étouffé par un management totalement incompétent et qui saigne la société en ponctionnant des fortunes sur les bénéfices. Là ils ont emprunté de l’argent aux banques, vu la gestion délétère cet argent ne va servir qu’à boucher les trous de marge et payer les départs de ces rats qui vont quitter le navire. Comme disait Coluche, ces gens là on leur donnerait le Sahara que dans 2 ans ils seraient obligés de racheter du sable.

Bon, nous les salariés des participations que se soit en euros ou en action on en a pas, enfin moins de 30 euros par an depuis des siècles ; Donc nous ne risquons pas de perdre des fortune en action, mais on risque juste de perdre notre boulot !  Je sais que ce n’est pas le problème des actionnaires mais a la vue de la pyramide des âges, ce jour là la casse sociale sera énorme et les réactions à la hauteur de la gabegie. »

Antoine, un salarié du groupe ATOS SE.

 

Pour comprendre ce à quoi fait référénce Antoine, le plan SPRING, c’est un plan de 300M€ concocté par McKinsey à la demande d’Elie Girard pour donner une nouvelle dynamique au groupe. Il s’agissait de réorganiser le groupe non pas par spécialité, mais par secteur d’activité des clients. Ca s’appellait le Plan « Spring » et ça a couté 300M€ facturé par McKinsey et consorts. Presqu’autant que le procès Syntel. En ajoutant les deux ça fait 800M€ partis en fumée par le duo Meunier-Girard.

Un mois après son arrivée Rodolphe BERMER a appuyé sur le bouton Game-Over pour le plan Spring, mais MEUNIER a ré-appuy » sur « encore » et commandité à Diane Galbe et McKinsey un plan de scission anti-OPA. On sait que dans les 1.6Md€ du plan de scission, c’est surtout du fonds de roulement durant le déroulement de la scission et nous le coût de la scission en elle-même. Mais combien pour McKinsey dans ce plan de scission???

Le but de ce témoignage n’est pas de vous faire déprimer, car comme pour d’autres dossiers que nous avons abordé, nous estimons que jusqu’à 20€, ces gaspillages, dépréciations de cash et d’actifs, c’est dans déjà inclus dans le cours bradé. Ces témoignage sont plutôt pour les fanatiques d’Atos, les optimistes béats, les partisants de ne pas vendre sous 52€. Ces managers talentueux partis, ils ne vont pas revenir parce que Mc Kinsey a pondu un nouveau power point en juin 2022. Ouvrez les yeux. Atos n’a pas perdu que Thierry Breton après son départ, elle a perdu des centaines d’hommes clés talentueux.

Tant que ce sera Meunier et McKinsey qui seront à la tête de Atos, tous les managers talenteux resteront à l’écart. Bihmane et Oliva ils sont aptes à arrêter l’hémoragie, mais ce ne sont pas des chefs d’entreprises talentueux et charismatiques à même de réaliser des objectifs ambitieux.

Nous publions ci-après deux articles de la Lettre A parlant du plan SPRING, et ce en échange de bons procédés. Ils sont anciens et ne feront pas de manque à gagner pour le lettre A, et en contrepartie on leur fait un peu de pub.

 

Arrivé il y a quatre mois, le PDG d’Atos Rodolphe Belmer a dû abandonner le plan Spring, très contesté en interne, avant d’en ébaucher un nouveau.

Ce projet de réorganisation a coûté près de 300 millions d’euros en trois ans. L’entreprise de services du numérique reste une manne pour les cabinets de conseil comme McKinsey, très présents depuis l’ère Thierry Breton.

Edition du 18/05/2022 – Robin Carcan

Selon nos informations, le plan Spring de reformatage mondial du groupe Atos a coûté plus de 180 millions d’euros et 120 millions d’euros supplémentaires ont été consacrés au plan de réorganisation de l’activité en Allemagne. Au total, l’addition est donc montée jusqu’à 300 millions d’euros de dépenses avant que Spring ne soit subitement jeté à la poubelle début 2022. Ce projet de réorganisation a suscité l’incompréhension des collaborateurs du groupe, obligeant le nouveau directeur général Rodolphe Belmer à faire machine arrière (LLA du 12/04/22).

En interne, le rôle des cabinets de conseil dans ce ratage  – qui ont toujours eu un rôle prégnant auprès des PDG d’Atos Thierry Breton puis de son successeur Elie Girard – pose question. D’autant que depuis l’arrivée de Rodolphe Belmer, il y a trois mois, ces consultants restent toujours très en cour. Le cabinet McKinsey n’a pas directement inspiré Spring, mais il était très présent ces dix dernières années sur ces questions (LLA du 06/03/20). Les dirigeants d’Atos font aussi appel aux autres cabinets des Big Five, comme EY, Deloitte, KPMG et PwC.

Forte tension avant l’annonce du nouveau plan

En son temps, Thierry Breton avait pris l’habitude de s’enfermer deux jours par mois avec les consultants du cabinet McKinsey pour plancher sur différents scénarios stratégiques concernant le pilotage du groupe. Ces consultants ont gardé leur influence auprès d’Elie Girard, dauphin de Breton intronisé à la direction générale en 2019, qui s’est efforcé d’exécuter le plan Spring avant d’être évincé brutalement fin 2021.

Début avril, le rapport annuel d’Atos a dévoilé les grandes lignes d’une organisation simplifiée qui sera détaillée par le PDG Rodolphe Belmer le 14 juin. Celui-ci compte désormais s’appuyer sur le digital, le big data et la cybersécurité, et enfin sur Tech Foundations, cette dernière division n’étant que le relooking d’Infrastructure & Data Management (IDM).

 

Atos : Rodolphe Belmer jette l’organisation Spring aux orties

Désormais sur le fil du rasoir, Atos annoncera en mai une nouvelle stratégie pour les trois prochaines années. L’un des premiers signaux forts de Rodolphe Belmer a consisté à remiser le grand plan de transformation du groupe déployé par son prédécesseur, Elie Girard.

Edition du 12/04/2022 – Robin Carcan.  Cet article maintenant ancien est publié pour faire un peu de pub à la lettre A.

Le rapport annuel d’Atos publié le 6 avril survole la nouvelle organisation du groupe, dont les détails ne seront donnés par son directeur général, Rodolphe Belmer, qu’après l’assemblée générale prévue en mai. C’était devenu un secret de polichinelle depuis son arrivée en janvier : le nouveau patron du groupe de services informatiques allait mettre fin au plan de transformation Spring, complexe organisation déroulée depuis deux ans au pas de charge par son prédécesseur, Elie Girard. Ce plan, qui a eu pour but d’organiser le groupe autour de six industries (notamment industrie, secteur public et télécoms), avait rapidement suscité l’incompréhension – de bas en haut de l’échelle – chez bon nombre de collaborateurs dans plusieurs pays d’implantation du groupe.

Atos compte désormais s’appuyer sur trois piliers : digital, big data et cybersécurité, et enfin Tech Foundations. Cette dernière division, dirigée par Nourdine Bihmane, n’est autre qu’un relooking sémantique d’Infrastructure & Data Management (IDM). Vache à lait d’Atos pendant des années, cette activité a vu sa marge décliner et ses perspectives devenir moins alléchantes.

Accélération des départs

La simplification amorcée depuis février suscite de nombreux mouvements, particulièrement au sein du management du groupe (LLA du 04/04/22). Selon nos informations, les départs au niveau de l’unité économique et sociale (UES) d’Atos sont en nette augmentation : tous motifs confondus, ils s’avèrent plus élevés de 25 % sur le premier trimestre 2022 par rapport à la même période l’an dernier. Le groupe évoque à ce titre des chiffres en phase avec le secteur. Quant au nombre de ruptures conventionnelles, il a été quatre fois plus important en mars qu’au mois de février 2022.

Jouer une partition équivalente à Universal Music

En interne, les candidatures affluent depuis quelques semaines vers la division Business Data Security (BDS, 8 000 personnes) pilotée par Jean-Philippe Poirault. La division cyber du groupe est devenue d’autant plus attractive que le projet de cotation à part de cette activité revient en force depuis quelques semaines. Le DG Rodolphe Belmer annoncera en mai sa décision en vue d’une entrée en bourse de BDS. Il devrait méditer l’exemple de la cotation d’Universal Music Group par Vivendi en septembre 2021, saluée dès les premiers jours par les investisseurs avec une envolée de 35 % de son cours.

Selon L’Usine nouvelle, la valorisation de la pépite pourrait se hisser entre 4 et 5 milliards d’euros, celle d’Atos étant en dessous de 3 milliards d’euros aujourd’hui. A l’arrivée, le risque est connu : voir la fille faire de l’ombre à la mère.

 

 

4 Comments on "Lettre d’un salarié du groupe (Article-blog par « Antoine »)"

  1. Merci Antoine pour ce témoignage. C’est accablant de voir comment des personnes incompétentes depuis tant d’années continuent de s’accrocher à leur postes alors qu’ils ont eux même ruiné Atos. C’est vraiment dommage que la fronde d’actionnaires minoritaires n’est pas été portée jusqu’à bout…

  2. L’image type d’une entreprise à la française !

  3. stroumpfrieur | 04/02/2023 at 15:04 |

    Antoine,

    Merci pour ce témoignage qui ne reflète qu’une partie sombre e la complexité de la gestion d’une multinationale dans le service.

    Un groupe comme Atos est tridimensionnel :
    – la géographie
    – les métiers (conseil, intégration, gestion d’infra et pilotage de système, l’édition de logiciels, la fabrication d’ordinateurs) ; la sécurité comporte toutes ses facettes
    – les secteurs des clients (souvent appellés indurstries ou verticaux) : secteur public, telecom, santé, industrie, retail/distribution, energie

    De nombreux concurrents d’Atos et les plus profitables donnent le lead à la dimension clients, et Atos a longtems hésité à passer le lead des géographies (enraciné et dans les gênes du groupe), aux métiers et aux secteurs. Plusieurs plan pour la verticalisation ont été lancés et abandonnés, bloqués par les régions/pays, car synonyme de perte de pouvoir, devenant juste des hôteliers. Ce la fut couteux et dommageable, car en pleine mondialisation (hormis le secteur public), rester organisé par pays n’ pas de sens.

    Atos, TB mais PG, a retenu McK comme conseil en stratégie, qui qd il a commencé avec Atos, avait une méthode pour rationaliser, mais pas de connaissance métier. Au bout de 15 ans, n’étant pas idiots, ils ont compris les principaux tenants et aboutissants. en revanche, ils n’ont su proposer un système d’incentive pour les opérationnels des pays pour qu’ils aident à transformer le groupe. Que Spring fut un échec n’est pas surprenant.

    Enfin, l’apport des cabinets de conseil, PWC, deloitte etc est essentiel pour des missions ponctuelles, certifications de comte, due diligence ds les acquisitions, et autres, les critiquer par principe ne rime à rien. Ils coutent certes chers, mais ce qi est rare est cher

    Enfin, comme dans tout grand groupe, il y a besoin d’une structure centrale (appellée Global chez Atos) pour coordonner les activités et assurer une consistance, sur chaque dimension d(une part, et sur les missions régaliennes, comunication et marketing, juridique, finance, stratégie. Celle d’Atos est et a été sous-dimensionnée , de nouveau pour des raisons de marge.

  4. UnAutreSalarie | 09/02/2023 at 09:15 |

    J’ai assisté aux dernières présentations internes de l’organisation scindée en deux parties.
    Côté new Atos, M. Bihmane semble vouloir mettre à bas le fonctionnement bureaucratique et décentraliser dans les pays un certain niveau de prise de décision. De bonnes choses, donc, hélas je suis personnellement voué à passer dans « Evidian ».
    Côté new Evidian, M. Oliva n’a pas annoncé de changement significatif, rien en tout cas qui laisse espérer une amélioration… Par ailleurs, les départs de managers compétents s’accélèrent, et ils ne sont pas remplacés. Ce qui laisse penser qu’Evidian est déjà voué à une revente par appartements.
    On nous a aussi « dévoilé » la nouvelle charte graphique, ce ne sera pas du vert comme l’ancien Bull, mais du rouge et de l’orange, avec un peu de noir et de blanc. Vous voyez vers où l’on se dirige ? Osteria ? Soprange ?

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