Cet autrefois brillant patron de PME, a perdu la boule. Je sais par des indiscrétions qu’il a au moins 25% de son patrimoine sur Atos et s’assoir sur 25% de son patrimoine c’est douloureux.
Des journalistes dont je tairais les noms m’ont confié qu’ils commençaient à se sentir harcelé par Hervé Lecesne. D’ailleurs vous remarquerez que Stéphane Lesage, qui habituellement suit le dossier a passé son tour et confié l’interview à sa collègue Christine Lejoux, interview dont la totalité se trouve en fin d’article.
Pourquoi je dis définitivement perdu la boule. Je pensais qu’après un article où je mettais les points sur les i que 3 cabinets du top 10 mondial de l’audit + Atos ont convenu d’une valeur de Syntel de 1.3Md€ et que Atos amériques c’est Syntel + TFCo (et un mini-contrat de cyber de 20M€). Sachant que TFCo est en valeur négative, la valeur de Atos USA c’est la valeur de Syntel donc 1.3Md€, et peut-être même qu’il faudrait faire un chèque BFR au repreneur de TFCo USA donc valeur négative. Allez, pour faire plaisir à papy Lecesne prenons pour acquis, même si c’est un peu utopiste, que le repreneur de TFCo USA reprendra TFCo sans BFR et pour 1€ symbolique, il reste Syntel. Entre la valeur au bilan et la valeur de cession il y a toujours un delta. Donc je parle en hypothèse optimise de 1.2Md€ pour Syntel, soit représentant la totalité de Atos Amériques. Le CA Brésil, Chili, etc… selon des insiders est anecdotique.
Monsieur Lecesne dit à capital ceci :
pour Hervé Lecesne, «il n’y a pas besoin d’une augmentation de capital massive». A condition qu’Atos consente à «se recentrer sur ses activités européennes en cédant celles aux Etats-Unis», explique le co-président de l’Udaac. Certes, les activités américaines du groupe génèrent un chiffre d’affaires annuel de 2,5 milliards d’euros et une marge opérationnelle de 10%. Mais «cela ne durera pas», prédit Hervé Lecesne, invoquant la concurrence des géants américains Amazon, Google ou encore Microsoft. Sans compter qu’elles «ne présentent pas de synergies de clientèle avec les activités européennes», ajoute-t-il. Et, pour lui, nul doute que des concurrents comme DXC et IBM seraient bien contents de s’en emparer.
Or «une cession des activités d’Atos aux Etats-Unis rapporterait 2 à 2,5 milliards d’euros», calcule Hervé Lecesne. «En y ajoutant la vente des activités sensibles du groupe à l’Etat, pour 1 milliard d’euros, il serait possible de réduire de 3, voire de 3,5 milliards, la dette d’Atos», qui avoisine les 5 milliards, assure le coprésident de l’Udaac. L’association va donc s’employer, au cours des trois prochaines semaines, à convaincre la direction d’Atos et le tandem Layani-Butler, ainsi que les banques et fonds d’investissement créanciers du groupe, également auteurs d’une offre de sauvetage, de procéder à pareille cession d’actifs.
Papy Lecesne croit donc qu’avec ses 1% du capital et les 0.2% de L’UDAAC, soit 1.2% de L’UDAAC, son ami Mustier va avoir ne serait-ce qu’une heure à consacrer ses amis de L’Udaac. Papy n’a pas compris que en échange de sa coopération et son inféodation à Atos, Mustier lui a généreusement fait une remise gracieuse de 20 000€ d’article 700 lors du procès perdu par l’UDAAC. Mais il faut que Lecesne se souvienne qu’on a 3 ou 6 mois pour réclamer l’article 700, et il reste encore largement à Atos le temps de le faire.
Je serais Hervé Lecesne, j’irais plutôt dans un des Monoprix de Kretinsky et j’achèterais un stock de :
Pour que les 99% de dilution soient un peu moins douloureux.
Je rappelle que L’UDAAC fait des faux en écriture et affiche 192 membres sur son site web. Pour ceux qui l’ignore c’est le blog qui un mois durant a créé l’UDAAC et a nommé le bureau, qui de guerre lasse l’a donné à un mytho, Christian Nicol, avec un BTS banque et Finance et qui prétend avoir un MBA de finances (bac+6 au lieu de bac +2) parce qu’il a fait une petite formation de 3 mois à la Sorbonne il y a quelques années et la co-présidence que j’avais à la création refusé à Hervé Lecesne, qui malheureusement a sombré dans un état semi-dépressif, en priant que ce ne soit pas un début de sénilité.
Lors de l’avant dernière visio, il a demandé aux 25 membres assistants à la visio (hors bureau) de faire de LA PROPAGANDE dans les réseaux sociaux. Quand à Christian Nicol il a affirmé que les liquidités étaient très bonne avec 2.4Md€ de cash (on était le 21 mars). Je suis donc intervenu dans cette vision pour dire qu’ils mentaient éhontément et qu’il n’y avait plus de cash. Christian Nicol a dit « je m’en tiens au chiffre officiel de 2.4Md€ ». Or 3 jours après dans le Figaro Paul Saleh déclarait que le cash était de 1 Md€. Vous comprendrez que du fondateur et des crétins qui l’ont repris qui connait l’entreprise. A une question pourquoi ils ne fusionnaient pas l’Udaac avec l’UPRA que j’ai créé, mytho Nicol a répondu « Marc est ingérable, c’est pour ça qu’on la foutu à la porte ». J’ai des dizaines de captures d’écran Whatsapp que c’est moi qui ai claqué la porte et qu’ils m’ont supplié de revenir… Cela est dit… Monsieur le con-président Nicol.
Je rappelle ce que l’ex Conseil de l’Udaac m’avait dit le 3 janvier et que l’Udaac a caché à ses membres depuis il s’est désisté, notamment « suite aux communiqués erratoires » de L’Udaac, plus aucun conseil ne veut les prendre. Je ne parle pas de Sophie Vermeille que j’avais choisi, mais du conseil qu’ils ont choisi après mon départ pour marquer leur territoire tel un chien errant.
À ma connaissance aucun membre n’a été informé de cette opinion formulée par le conseil de l’UDAAC le 3 janvier. L’UDAAC est donc une organisation désormais mafieuse avec des comportements de voyous.
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Atos : les petits actionnaires refusent d’être «spoliés comme chez Casino»
Les actionnaires particuliers d’Atos entendent bien peser dans la décision du groupe d’informatique, qui a jusqu’à fin mai pour choisir une solution de sauvetage, parmi les offres reçues le 3 mai. Dans un entretien à Capital, l’Union des actionnaires constructifs d’Atos affirme sa préférence pour une offre en particulier.
Par Christine Lejoux Cheffe de service business
Publié le , modifié à
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Atos s’est donné jusqu’au 31 mai pour décider quelle offre de sauvetage le groupe d’informatique en difficulté retiendra, parmi celles qui lui ont été soumises le 3 mai. Les petits actionnaires particuliers, eux, ont déjà fait leur choix. «Nous sommes plutôt favorables à l’offre déposée par David Layani», patron de la société de conseil en transformation numérique des entreprises Onepoint, premier actionnaire d’Atos avec quelque 11% du capital, indique Hervé Lecesne, coprésident de l’Union des actionnaires constructifs d’Atos (Udaac), à Capital, ce lundi 6 mai. Une offre formulée avec la société d’investissement de l’homme d’affaires Walter Butler et qui prévoit un investissement en cash de 350 millions d’euros dans Atos, en échange d’un minimum de 35% du capital et des droits de vote du groupe, selon la proposition du consortium, en ligne sur le site d’Atos. «Onepoint est déjà actionnaire d’Atos, c’est un avantage», estime Hervé Lecesne, rappelant que les investisseurs particuliers détiennent la quasi-totalité du capital qui n’est pas – encore – en possession de David Layani.
Si l’Udaac confesse sa préférence pour l’offre de ce dernier, c’est également parce qu’il n’est pas question, pour elle, d’agréer celle du milliardaire tchèque Daniel Ketrinsky, associé pour l’occasion au fonds d’investissement britannique Attestor, et qui prévoit pourtant un investissement de 600 millions d’euros. Il faut dire que ce même attelage a pris les manettes de Casino fin mars, avec l’homme d’affaires Marc Ladreit de Lacharrière. Or «les actionnaires de Casino ont été complètement spoliés» par la restructuration du distributeur, déplore Hervé Lecesne. Des actionnaires qui, chez Atos, ont déjà subi une dégringolade de 82% du cours de Bourse au cours des 12 derniers mois. C’est pourquoi l’Udaac se dit résolument «contre» la «dilution massive des actionnaires existants d’Atos» évoquée par le groupe ce lundi. La solution de sauvetage que ce dernier choisira d’ici au 31 mai «impliquera probablement une émission significative de nouveaux titres de capital», avance en effet la société.
Les petits actionnaires prônent un retrait d’Atos des Etats-Unis
Mais, pour Hervé Lecesne, «il n’y a pas besoin d’une augmentation de capital massive». A condition qu’Atos consente à «se recentrer sur ses activités européennes en cédant celles aux Etats-Unis», explique le co-président de l’Udaac. Certes, les activités américaines du groupe génèrent un chiffre d’affaires annuel de 2,5 milliards d’euros et une marge opérationnelle de 10%. Mais «cela ne durera pas», prédit Hervé Lecesne, invoquant la concurrence des géants américains Amazon, Google ou encore Microsoft. Sans compter qu’elles «ne présentent pas de synergies de clientèle avec les activités européennes», ajoute-t-il. Et, pour lui, nul doute que des concurrents comme DXC et IBM seraient bien contents de s’en emparer.
Or «une cession des activités d’Atos aux Etats-Unis rapporterait 2 à 2,5 milliards d’euros», calcule Hervé Lecesne. «En y ajoutant la vente des activités sensibles du groupe à l’Etat, pour 1 milliard d’euros, il serait possible de réduire de 3, voire de 3,5 milliards, la dette d’Atos», qui avoisine les 5 milliards, assure le coprésident de l’Udaac. L’association va donc s’employer, au cours des trois prochaines semaines, à convaincre la direction d’Atos et le tandem Layani-Butler, ainsi que les banques et fonds d’investissement créanciers du groupe, également auteurs d’une offre de sauvetage, de procéder à pareille cession d’actifs. «Atos doit garder une bonne image auprès de ses actionnaires, dont beaucoup sont des salariés, actuels et anciens, car il aura besoin d’eux par la suite», prévient Hervé Lecesne. Qui s’appuie sur le succès du retrait massif des Etats-Unis opéré par le géant des centres commerciaux Unibail, dans le cadre du virage stratégique décidé par Xavier Niel après son putsch actionnarial.
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Si vous avez subi d’énormes pertes sur Atos, sachez qu’une action en réparation est en cours de constitution sur le site Upra.fr (l’Union Pour la Réparation des Actionnaires), pour recouvrer une partie de vos pertes par voie de justice. Cette action sera totalement gratuite pour les plaignants car nous la ferons financer auprès de fonds spécialisés qui prendront un pourcentage en rémunération et l’UPRA ne vous demandera aucun paiement ni cotisation ou autres. À ce jour, plusieurs fonds ont fait part de marques d’intérêts, mais nous n’avons pas encore de réponse définitive. La réponse dépendra du nombre de personnes pré-inscrits et des comptes audités 2023.
Afin de ne pas déstabiliser la société, cette action ne visera ni Atos, ni ses dirigeants ou ex-dirigeants, mais uniquement ses auditeurs (commissaires aux comptes) en particulier DELOITTE supposé être le n°1 mondial de l’audit, mais que l’UPRA soupçonne avoir été très complaisante vis-à-vis d’Atos avec les règles comptables en vigueur, et leur reproche d’avoir fait manquer une chance aux actionnaires de ne pas acheter l’action quand elle était surcotée vis-à-vis de sa réelle valeur et d’avoir fait manquer une chance d’avoir vendu, quand la société s’effondrait et que la comptabilité ne reflétait pas cet effondrement, en particulier une absence totale de dépréciation d’actifs en 2022.
Je rappelle qu’à la publication d’un jugement qui dirait le contraire, Deloitte est supposé avoir certifié les comptes d’Atos de manière totalement sincère, et l’avis exprimé ci-dessous est l’avis de l’UPRA uniquement et reste à l’état de soupçons tant que nos preuves n’auront été validé par un juge.
Pour des raisons de coûts de procédure, elle est réservée aux personnes ayant subi des pertes supérieures à 10 000€, sinon les coûts judiciaires, avocats, expertises, etc… en millions d’euros seraient supérieurs à la perte et ne seraient pas rentables pour le fonds qui financera ce recours. Soyez assuré qu’il ne s’agit pas de snobisme, mais réellement de contraintes financières.