COPYRIGHTS LE FIGARO –
Le cours du groupe technologique français a dévissé de près de 8 % à la clôture des marchés ce vendredi, après la décision par l’agence américaine S&P de dégrader une nouvelle fois sa notation.
Nouvelle journée noire en Bourse pour Atos, plus que jamais étranglé par ses dettes
Le cours du groupe technologique français a dévissé de près de 8 % à la clôture des marchés ce vendredi, après la décision par l’agence américaine S&P de dégrader une nouvelle fois sa notation.
Nouvelle journée noire en Bourse pour Atos, plus que jamais étranglé par ses dettes. Son cours a dévissé de près de 8 % à la clôture des marchés ce vendredi, après la décision par l’agence américaine S&P de dégrader une nouvelle fois sa notation. Atos s’enfonce dans la catégorie « hautement spéculative », sa note passant de BB- à B-. Fin novembre lors de la précédente dégradation, l’agence s’était déjà inquiétée du risque de liquidité concernant l’entreprise française, endettée à hauteur de 5 milliards d’euros dont 2,25 milliards d’euros arrivent à échéance en fin 2025. Elle avait placé le groupe sous surveillance, jugeant que la renégociation de ses échéances avec ses prêteurs était conditionnée à la cession effective des activités d’infogérance Tech Foundations. Or, bien que sur les rails à l’été avec l’entrée en négociations exclusives d’Atos avec Daniel Kretinsky en vue d’une cession, cette vente est désormais très compromise selon plusieurs acteurs du dossier. Tant et si bien que S&P n’a pas attendu le round de négociation de la dernière chance prévu en début de semaine prochaine entre les équipes d’Atos et le milliardaire.
Bonjour, dire que S&P y est pour quelque chose dans la chute du titre est superfétatoire. Pas besoin de ça tellement les médias flinguent cette boîte qui n’a pas besoin de ça. C’est au contraire lui nuire en renforçant la défiance des clients. Pour être opportuniste c’est le moment d’en profiter.Comme le disait un Émir qui a réussi, lorsque une grande valeur chute profondément en bourse achète. Cordialement Jean-Pierre Ramond