S’estimant lésés, un millier d’actionnaires minoritaires d’Atos assignent le groupe informatique en justice [LE FIGARO]

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Note blog : la plateforme d’inscription à ce procès est désormais ouverte à https://atosauditaction.com

INFO LE FIGARO – Organisés en collectif, ils estiment que la direction et les commissaires aux comptes ont dissimulé la situation financière réelle de l’entreprise, les induisant ainsi en erreur. Ils demandent réparation.

Ses avocats la présentent comme la plus grosse « class action » de l’histoire, s’agissant d’une société cotée en France. Plus d’un millier d’actionnaires d’Atos s’estimant lésés par la dégringolade boursière du groupe informatique ces dernières années, s’organisent en vue d’une action collective qu’ils vont engager contre Deloitte et Grant Thornton, les commissaires aux comptes de l’ex-pépite tricolore.

Selon nos informations, le groupe Atos a reçu jeudi 10 juillet une assignation en référé, déposée par le cabinet Vermeille & Co, spécialisé dans la défense du droit des investisseurs, qui représente les intérêts d’un collectif d’actionnaires. Dans ce courrier consulté par Le Figaro, les plaignants entendent prouver que les dirigeants d’Atos « ont délibérément dissimulé la situation financière réelle du groupe Atos, vraisemblablement de connivence avec les commissaires aux comptes. » À leurs yeux, ces fautes comptables alléguées ont eu pour effet d’induire en erreur les actionnaires dans leur décision d’investissement.

Cette procédure, en gestation depuis plusieurs mois, vise à obtenir pour eux une réparation. Elle a débuté sous l’ombrelle de l’Union pour la réparation des actionnaires d’Atos (UPRA), association créée et présidée par Marc Prily, pour rassembler dans un premier temps les actionnaires mécontents. Cette association a déjà réuni plus de 1 300 petits porteurs s’estimant lésés. Leurs pertes en Bourse dépasseraient le cap des 50 millions d’euros, d’après les estimations de l’association. Mais il s’agit d’un premier échantillon fédéré sans réelle campagne médiatique. Une plateforme en ligne vient d’ouvrir sous le nom « Action Against Atos Auditors » (lien d’accès direct) afin de permettre aux actionnaires lésés de devenir plaignant sans aucune avance de fonds. Respectant les normes les plus strictes de sécurité et de respect de la vie privée, cette plateforme doit permettre de réunir beaucoup plus d’actionnaires puisque jusqu’à présent seules des préinscriptions étaient possibles sur le site de l’UPRA. (Upra.fr)

Une action collective contre les commissaires aux comptes

Ce faisant, l’Upra rejoint un collectif plus large d’actionnaires, accompagné par le cabinet Vermeille & Co ainsi qu’un fonds d’investissement français spécialisé dans ce type de litige. Ce dernier financera la procédure et notamment les actions en justice dirigées contre les commissaires aux comptes. L’investisseur récupérera une partie de l’enveloppe de réparation du préjudice. Si, bien sûr, le tribunal accède aux requêtes des plaignants. La procédure s’annonce longue et sinueuse, la condamnation de commissaires aux comptes étant loin d’être courante en droit boursier.

Les actionnaires et leurs représentants estiment néanmoins déjà avoir un dossier sérieux. L’assignation en référé d’Atos vise à « collecter des éléments supplémentaires dans le cadre de cette affaire principalement dirigée contre les auditeurs », indique Sophie Vermeille. Des documents avaient été demandés à Atos pour établir la preuve des dissimulations, mais le groupe informatique a refusé de les transmettre, ce qui a conduit les avocats à passer à la vitesse supérieure.

En tant que telle, l’assignation comporte déjà ainsi une multitude de fautes alléguées à la direction ainsi qu’aux commissaires aux comptes. Les petits porteurs jugent, pêle-mêle, qu’ils n’ont pas procédé aux dépréciations massives qui s’imposaient dans les comptes d’Atos suite aux nombreuses acquisitions sous la direction de Thierry Breton. Ils jugent également que les commissaires aux comptes auraient dû émettre un avertissement sur un risque de continuité d’exploitation qui pesait sur l’activité du groupe en 2021 et 2022. La société présentait, selon eux, un « risque de liquidité imminent, dissimulé par des mesures agressives d’optimisation ». Les avocats des actionnaires jugent enfin qu’Atos a sous-provisionné certains risques liés à des litiges dans lesquels il était engagé, et a maquillé certaines charges d’exploitation pour faire apparaître un bilan financier plus flatteur. Avec cette nouvelle assignation pour obtenir de nouvelles preuves, l’idée est donc de renforcer le dossier. Interrogés par Le Figaro, Deloitte comme Grant Thornton confient avoir conduit leurs missions « en conformité avec les normes professionnelles » et refusent de commenter davantage la procédure.

Effondrement du cours

L’action collective contre les commissaires aux comptes, dont le calendrier reste à déterminer, sera gratuite pour les petits porteurs qui voudraient la rejoindre. Seuls sont éligibles les investisseurs ayant acquis des actions Atos entre le 21 février 2018 et le 25 mars 2024, intervalle pendant lequel le cours était passé de 70 à 1 euro, engendrant des pertes colossales pour les petits porteurs…

https://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/s-estimant-leses-un-millier-d-actionnaires-minoritaires-d-atos-assignent-le-groupe-informatique-en-justice-20250704

Disclaimer : afin de permettre un accès aisé à la plateforme d’inscription un lien d’accès direct a été inséré dans l’article, la plateforme n’était pas opérationnelle lors de la parution initiale il y a une semaine.

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UN PROCÈS DE GROUPE EN RÉPARATION DE PERTES BOURSIÈRES VIENT DE DÉMARRER.

IL EST GRATUIT sur le principe « NO WIN, NO FEES ».

Le collectif UPRA [Union Pour la Réparation des Actionnaires] a obtenu un financement très conséquent auprès d’un fond de contentieux, pour un procès gratuit pour les plaignants en vue d’assigner les auditeurs d’Atos afin de recouvrer vos pertes boursières sur l’action Atos.

Si vous avez subi des pertes en tant qu’ancien actionnaire d’Atos, ou en tant que porteur d’options donnant droit à des actions, sachez qu’une action en réparation auprès de la justice française est sur le point de démarrer. Elle est ouverte à tous les actionnaires ou ex-actionnaires français, étrangers, et membres du FCPE.

Il s’agit d’une chance énorme pour les plaignants, car ce procès fonctionne sur le mode « no win, no fees », les plaignants n’auront aucune avance de fonds à réaliser. Le financeur, « le funder » sera rémunéré par une commission de 30% uniquement en cas de victoire.

Des informations complémentaires sont disponibles sur le site www.upra.fr . Il s’agit d’une première en France dans un dossier où des manquements à la réglementation boursière et comptable sont suspectés.

Que vous soyez actionnaire ou porteur d’options donnant droit à des actions, vous pouvez espérer recouvrer une partie significative de vos pertes et vous joindre à la cause. Plus nous seront nombreux, plus la part des réparations accordées ira aux plaignants, car elle permettra une meilleure « digestion » des frais fixes avancés par le fonds de contentieux. Nous espérons un ratio 70% plaignants et 30% pour le fonds de contentieux.

Si vous n’êtes pas encore préinscrit sur le site de l’UPRA, il est encore temps de le faire. Vous pouvez visiter le site ou cliquer directement ici pour vous inscrire.

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