Nous faisons notre, cette note envoyée en MP d’un membre salarié du forum. Nous avons peut-être été un peu radical en disant « le 15 mai sera le point de non-retour », mais ce qui est sûr, c’est que ça se joue plus en moins, même plus en semaine, mais en jours. En effet chaque jour la marque Atos se dégrade. Et ne croyez pas que ce soit en France seulement.
Quand je tape Atos sur Google depuis la Thaïlande, j’arrive sur des articles d’Inde, de Singapore, beaucoup des USA, et chaque fois la thématique des articles, c’est « ex-digital french leader close to Banktrupcy ». Quand durant des mois votre marque est associée au mot faillite dans la presse du monde entier, à partir d’un certain stade, la marque deviendra inutilisable.
Je mets un peu d’eau dans mon vin sur le point de non-retour et je le dessine au 21 mai pour une tendance sur Kretinsky et au 31 mai sur le choix de Kretinsky. Seul le choix de Kretinsky sera à même à redonner confiance aux clients, ce que malgré son beau parcours, David ne comprend pas. Personne n’aura confiance pour signer avec une société dont l’actionnaire de référence n’a même pas 50% du capital, ne publie pas ses comptes et n’a pas lui-même un FCF supérieur ou égal à 1Md€.
Si le 31 mai le choix est fait pour Kretinsky, tous les commerciaux vont rappeler leurs clients, en disant c’est le groupe EPEI avec 8 Md€ d’Ebitda et 2Md€ de FCF notre nouveau propriétaire. Nos problèmes financiers sont terminés. Aucun ne prendra son téléphone pour dire la même chose de David Layani. Car quand les clients taperont Onepoint sur Google, ils ne trouveront aucune information financière sur Onepoint.
C’est facile messieurs les journalistes et en particulier Mme Anne Drif Des Echos de faire du lèche-cul à Layani en interviewant les créanciers. Il vous a envoyé une petite caisse de Saint-Emilion ? [Ndrl: réf taquine à un article de Challenges]
Pourquoi vous n’interviewez pas des clients d’Atos au lieu d’interviewer des créanciers. Pas pensé ou juste la flemme ??
Clairement si à l’heure où j’écris ces lignes, Mustier qui s’est vivement félicité pour l’intérêt des candidats, n’a pas déjà envoyé 80% des éléments demandés pour la Due Diligence et 100% d’ici demain, la bataille pourrait être perdue. Certes un concurrent direct va savoir tous les secrets d’Atos et les possibles fuites qui vont avec. Certes les banques prêteuses vont avoir des secrets qui pourraient amener à leur faire refuser le financement intérimaire de 300M€, donc pour l’instant seuls 150M€ sont sur les comptes d’Atos et entraîner des difficultés pour les salaires de mai. Au risque de me répéter, le seul risque pour les salariés est un différé et non pas un non-paiement. Le risque de non-paiement des salaires de mai est de zéro, je tiens à être très clair. Simplement, si vous avez des crédits qui tombent le 1er du mois, prévenez votre conseiller qu’il pourrait y avoir quelques jours de retard. Car ne comptez pas sur Atos pour vous prévenir 15 jours à l’avance si cela arrivait malheureusement. Ce serait précisé au mieux 48h avant, au pire la veille.
Voici le texte intégral de ce salarié, qui souhaite rester anonyme, mais qui selon ce qui aurait 10 ans d’ancienneté. Ses descriptions et son vocabulaire sont trop précis, rigoureux et technique pour être un troll, et j’ai déjà vu la pluie tomber, donc je confirme avec certitude de 100% que c’est un salarié Atos. Nous allons l’appeler Lilian.
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Général MacArthur : « la différence entre une victoire et une défaite ? Deux mots : trop tard. »
Là…
- Ca urge…
- On a 3 offres indicatives…
- Il y a une revue des actifs et passifs à faire, mettre en forme, communiquer…
- les repreneurs ne vont pas parier qques milliards sans prendre le temps de comprendre la revue, en estimer l’impact, reformuler leurs offres, réfléchir à un positionnement gagnant sans y laisser leur chemise.
- La trésorerie est dans le rouge…
- les petits et grands clients ont les concurrents jusque dans leur chambre à coucher
- Les JOs arrivent et il faut tenir jusqu’à début septembre.
Franchement, si on n’a pas une prime de licenciement comme chèque-cadeau pour la rentrée ou Noël…
Lilian, salarié Atos
Pour information, Lilian a été co-rédacteur de l’article « Thierry et la Chocolaterie »
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Je met également le post d’un salarié Atos sur le forum Atos Bourse (je rappelle qu’avant d’avoir été un blog c’était et c’est toujours un forum et sans censure) du membre Bill, salarié d’Atos, dont je n’ai pas de preuve formelle, mais dont le discours semble cohérent au vu de ce qu’il a écrit et de MP :
J’ai fait ça y-a plus d’un mois (dépôt cv, entretiens), j’ai signé chez cap y-a une semaine avec une belle augmentation (et des conditions bien meilleures en quasi tout), j’avais aussi possibilité chez sopra.
Sur mon équipe de 7 on va être 3 à partir d’ici 3-4 mois (même un junior s’en va)
Au vu de la situation en perpétuelle dégradation j’ai préféré anticipé qu’attendre trop et quand je vois les offres, que même Kretinsky semble hésiter (avec juste une lettre d’intention), si y-a liquidation j’imagine même pas le sauve qui peut et la possible saturation du marché, là suis plus serein 😁
Côté atos ils ne m’ont rien proposé, même aux autres qui s’en vont, comme s’il-y-avait une certaine fatalité à laisser partir, à se demander même si les manager ne cherchent pas aussi 
, on sent bien qu’il n’y-a plus rien à attendre.
Bill
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Si vous avez subi d’énormes pertes sur Atos, sachez qu’une action en réparation est en cours de constitution sur le site Upra.fr (l’Union Pour la Réparation des Actionnaires), pour recouvrer une partie de vos pertes par voie de justice. Cette action sera totalement gratuite pour les plaignants car nous la ferons financer auprès de fonds spécialisés qui prendront un pourcentage en rémunération et l’UPRA ne vous demandera aucun paiement ni cotisation ou autres. À ce jour, plusieurs fonds ont fait part de marques d’intérêts, mais nous n’avons pas encore de réponse définitive. La réponse dépendra du nombre de personnes pré-inscrits et des comptes audités 2023.
Afin de ne pas déstabiliser la société, cette action ne visera ni Atos, ni ses dirigeants ou ex-dirigeants, mais uniquement ses auditeurs (commissaires aux comptes) en particulier DELOITTE supposé être le n°1 mondial de l’audit, mais que l’UPRA soupçonne avoir été très complaisante vis-à-vis d’Atos avec les règles comptables en vigueur, et leur reproche d’avoir fait manquer une chance aux actionnaires de ne pas acheter l’action quand elle était surcotée vis-à-vis de sa réelle valeur et d’avoir fait manquer une chance d’avoir vendu, quand la société s’effondrait et que la comptabilité ne reflétait pas cet effondrement, en particulier une absence totale de dépréciation d’actifs en 2022.
Je rappelle qu’à la publication d’un jugement qui dirait le contraire, Deloitte est supposé avoir certifié les comptes d’Atos de manière totalement sincère, et l’avis exprimé ci-dessous est l’avis de l’UPRA uniquement et reste à l’état de soupçons tant que nos preuves n’auront été validé par un juge.
Pour des raisons de coûts de procédure, elle est réservée aux personnes ayant subi des pertes supérieures à 10 000€, sinon les coûts judiciaires, avocats, expertises, etc… en millions d’euros seraient supérieurs à la perte et ne seraient pas rentables pour le fonds qui financera ce recours. Soyez assuré qu’il ne s’agit pas de snobisme, mais réellement de contraintes financières.
