Atos : David Layani déjà éconduit par Stéphane Richard – La confiance règne vis à vis du projet Onepoint :-) [Déclaration S. RICHARD]

 

Environ deux heures après la publication de l’article de Lucas Mediavilla du Figaro, la sentence tombe. Comme d’habitude, David a apparemment pris ses désirs pour des réalités et un « j’y réfléchis » comme un « oui ». Ou bien Stéphane Richard a changé d’avis durant la nuit. Toujours est-il que ce dernier a pris la parole, ce duo possible duo Layani-Richard si Onepoint remportait l’affaire.

Décidemment, il est impossible pour Onepoint de fédérer des big fish comme on dit au poker. Petit Poucet un jour, Petit Poucet toujours ? 🙂

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Copyrights Boursier.com — Un duo David Layani / Stéphane Richard à la tête d’Atos ? Selon les informations du ‘Figaro’, l’ex-PDG d’Orange pourrait prendre la présidence d’Atos « si l’offre du patron de Onepoint, premier actionnaire du groupe, est sélectionnée ». David Layani prendrait lui la direction générale. « Dans la dernière ligne droite, et alors que le choix du repreneur est prévu ce week-end, ce tandem a pour but de rassurer les créanciers, après des années d’instabilités managériales qui ont précipité la chute d’Atos », souligne le quotidien. Stéphane Richard travaille actuellement au sein de la banque Perella Weinberg Partners.

Dans une brève déclaration, l’ancien patron de l’opérateur télécoms affirme : « je confirme avoir effectivement été approché dans le cadre de discussions préliminaires et non engageantes sur la future gouvernance d’Atos dans le projet du consortium porté par M. Layani. Je n’ai pas, compte tenu des responsabilités qui sont les miennes, donné suite à ces discussions ».

Atos doit décider d’ici la fin de la semaine quelle proposition de restructuration financière il retient entre les trois reçues pour le sortir de l’ornière : celle du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, celle de l’homme d’affaires français David Layani, qui détient déjà 11% du capital, en consortium avec le financier Walter Butler et Econocom, et celle menée par divers détenteurs d’obligations Atos et créanciers bancaires.

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Si vous avez subi d’énormes pertes sur Atos, sachez qu’une action en réparation est en cours de constitution sur le site Upra.fr (l’Union Pour la Réparation des Actionnaires), pour recouvrer une partie de vos pertes par voie de justice. Cette action sera totalement gratuite pour les plaignants car nous la ferons financer auprès de fonds spécialisés qui prendront un pourcentage en rémunération et l’UPRA ne vous demandera aucun paiement ni cotisation ou autres. À ce jour, plusieurs fonds ont fait part de marques d’intérêts, mais nous n’avons pas encore de réponse définitive. La réponse dépendra du nombre de personnes pré-inscrits et des comptes audités 2023.

Afin de ne pas déstabiliser la société, cette action ne visera ni Atos, ni ses dirigeants ou ex-dirigeants, mais uniquement ses auditeurs (commissaires aux comptes) en particulier DELOITTE supposé être le n°1 mondial de l’audit, mais que l’UPRA soupçonne avoir été très complaisante vis-à-vis d’Atos avec les règles comptables en vigueur, et leur reproche d’avoir fait manquer une chance aux actionnaires de ne pas acheter l’action quand elle était surcotée vis-à-vis de sa réelle valeur et d’avoir fait manquer une chance d’avoir vendu, quand la société s’effondrait et que la comptabilité ne reflétait pas cet effondrement, en particulier une absence totale de dépréciation d’actifs en 2022.

Je rappelle qu’à la publication d’un jugement qui dirait le contraire, Deloitte est supposé avoir certifié les comptes d’Atos de manière totalement sincère, et l’avis exprimé ci-dessous est l’avis de l’UPRA uniquement et reste à l’état de soupçons tant que nos preuves n’auront été validé par un juge.

Pour des raisons de coûts de procédure, elle est réservée aux personnes ayant subi des pertes supérieures à 10 000€, sinon les coûts judiciaires, avocats, expertises, etc… en millions d’euros seraient supérieurs à la perte et ne seraient pas rentables pour le fonds qui financera ce recours. Soyez assuré qu’il ne s’agit pas de snobisme, mais réellement de contraintes financières.

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