Suite de la partie 1 et de la partie 2.
Extrait de l’article des Echos :
« Tout ça, c’est une question d’affichage, balaie un fonds alternatif à la manoeuvre dans ce dossier, et qui a engagé des millions d’euros dans des restructurations en France, de Bull à CGG, en passant par Europcar , Casino et Orpea. Il y a une forme de délit de faciès envers les hedge funds ». [Ndlr-blog 1: oui, et pas qu’un peu! 😀 ] [Ndrl-blog 2: Casino c’est Kretinsky et Orpéa c’est la CDC !!!]
« Regardez l’actionnariat du CAC 40 ! » [Ndlr-blog: je vois pas ce que l’actionnariat du CAC40 vient faire là-dedans]
Les précédents, il est vrai, sont nombreux. Certes ils ne se sont pas forcément terminés en grande success story, mais ils ont évité la faillite. Alors, personne ne s’est vraiment ému non plus du changement de mains des actionnaires vers les prêteurs.
Le spécialiste de l’exploration pétrolière CGG (rebaptisé Viridien), restructuré en 2017, est de nouveau rentable, et certains des hedge funds comme Boussard & Gavaudan sont toujours au capital.
Si on suit l’interlocuteur des Echos, Boussard & Gavaudan seraient donc des très bon redresseurs d’entreprises car ils sont restés au capital de CGG après la restructuration de 2017. S’ils sont restés au capital de CCG-Veritas après la restructuration de 2017, c’est que l’action a du flamber et les clients de Boussard & Gavaudan du se faire des couilles en or j’imagine ?
On va quand même vérifier par acquit de conscience l’évolution du cours de CGG depuis la restructuration de 2017 pour, ce faisant, vérifier les qualités de redresseur d’entreprise de Broussard & Gavaudan :
-90% : Passée de 5€ à 0.50€.
Ils sont trop fort chez Boussard ! J’espère que c’est pas leur seule ligne 😀 😀
Ça explique peut-être pourquoi on a plus voulu d’eux chez Goldman Sachs 😀
Du calme messieurs, c’est une boutade. Si vous êtes sûr de votre coup pour la majorité des 2/3 faut pas vous agacer face à un micro-blog.
Par contre, j’attends vos autres exemples de sociétés de la taille d’Atos redressées ? Parce que là vos exemples il fait tache 14 fois plus petit que Atos et ça a fait perdre un max d’argent à vos clients. Et au passage est-ce vous pourriez pas en donner un exemple où c’est pas votre copine HB qui a été conciliatrice ? Parce qu’avec de tels exemples de comptoir, vous ridiculisez aussi un peu votre madone ou alors ça pourrait vouloir dire que vous n’avez redressé ou plutôt, pardon, tenté de redresser des entreprises que quand la madone vous les a donné car dans Les Echos vous ne citez aucun exemple où la madone n’était pas là…
Pour ceux qui veulent en savoir un peu plus sur cette restructuration de CGG en 2017, on notera que le rapport New Money apportée sous forme de capitaux propres sur CA était de 300M€ pour un milliard de CA, soit 30% contre 1.75% pour Atos. Même si c’est un échec au niveau du cours de bourse, on s’aperçoit que survivent seulement les sociétés avec un apport en capitaux propre sur CA supérieur à 10%, donc pour Atos, si l’on exclue le souverain, cela ferait un apport nécessaire en capitaux propres de 900M€. Seul Daniel Kretinsky avec 700M€ s’en approche et il s’semble qu’avec l’ouverture de 49% du capital, il souhaite monter entre 800M€ et 1000M€ de capitaux propres.
En fait c’est le seul qui a compris comment on redresse une boite. C’est toujours incompréhensible qu’il n’ait pas été rappelé, hormis… vous m’avez compris…
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Restructuration de CCG-Véritas en 2017 : Analyse Approfondie
En 2017, CCG-Véritas, un groupe français spécialisé dans les services de géoscience et d’ingénierie, a entrepris une restructuration majeure pour faire face à des difficultés financières importantes. Cette restructuration a été complexe et a impliqué plusieurs étapes clés :
Contexte:
- Déclin des activités dans le secteur pétrolier et gazier, principal marché de CCG-Véritas.
- Augmentation de la concurrence sur le marché des services de géoscience et d’ingénierie.
- Dette importante accumulée par CCG-Véritas suite à des acquisitions passées.
Objectifs de la restructuration:
- Réduire substantiellement la dette du groupe.
- Améliorer la rentabilité et la génération de trésorerie.
- Simplifier la structure du groupe et se recentrer sur les activités stratégiques.
- Renforcer la solidité financière et la position concurrentielle de l’entreprise.
Mesures clés de la restructuration:
- Réduction de la dette:
- Négociation d’une réduction de dette de 1,4 milliard d’euros avec les créanciers.
- Conversion de 200 millions d’euros de dette en actions nouvelles.
- Apport de 300 millions d’euros d’argent frais par les actionnaires existants.
- Cession d’actifs:
- Vente d’actifs non stratégiques pour générer de la liquidité.
- Cession de la filiale américaine Veritas Geophysics.
- Restructuration des opérations:
- Fermeture de sites de production inefficaces.
- Réduction des effectifs.
- Négociation de concessions avec les syndicats.
- Refonte de la stratégie:
- Concentration sur les services de géoscience et d’ingénierie à forte valeur ajoutée.
- Développement d’activités dans de nouveaux marchés, tels que les énergies renouvelables et l’infrastructure.
Impact de la restructuration:
- La restructuration a permis à CCG-Véritas de réduire sa dette de 60%, passant de 2,3 milliards d’euros à 900 millions d’euros.
- L’entreprise a également retrouvé une rentabilité positive et a généré un cash-flow libre important.
- Ces mesures ont permis de renforcer la solidité financière et la position concurrentielle de CCG-Véritas.
- Cependant, la restructuration a également eu un coût social important, avec des centaines d’emplois perdus.
Au passage on notera que CGG-Veritas en 2017 a réduit sa dette de 60% et le plan des fonds vautour réduit la dette de 15% seulement, puisque l’addition de la nouvelle dette et de la dette conservée et de 4450M€ et les intérêts + l’affacturage de 600M€ par an. On est très très très loin des 60% de dette écrasée, qui eux ont été obtenu dans CGG
Encore une fois, les pieds nickelés à la tête du consortium des Hedge-Fond comparent des choux et des carottes, prouvent de leur méconnaissance totale du dossier et va faire une restructuration-dépucelage et tous ceux qui sont passés par là savent que la première fois c’est loin d’être génial… A part dans la chanson de Brassens.
Ils sont tellement à court d’arguments et sur les nerfs qu’ils en viennent à citer des restructurations réussies faites sous la houlette d’un actionnaire majoritaire, la caisse des dépôts et consignations dans le dossier Orpéa et EPEI, la holding de Mr Kretinsky dans le dossier Casino.
Le consortium des fonds vautours ne sont pas capables de citer un seul dossier de taille équivalente à Atos sauvée que par des Hedge-Fund, ou dans une configuration similaire à Atos avec 90% de la New Money apportées sous forme de dette. MÊME PAS UN EXEMPLE !!!!!!!
Et sinon comme autre bonne idée, ils ont quoi Boussard & Gavaudan ?? Rappeler Meunier pour la présidence ? 😀 😀 😀
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Si vous avez subi d’énormes pertes sur Atos, sachez qu’une action en réparation est en cours de constitution sur le site Upra.fr (l’Union Pour la Réparation des Actionnaires), pour recouvrer une partie de vos pertes par voie de justice. Cette action sera totalement gratuite pour les plaignants car nous la ferons financer auprès de fonds spécialisés qui prendront un pourcentage en rémunération et l’UPRA ne vous demandera aucun paiement ni cotisation ou autres. À ce jour, plusieurs fonds ont fait part de marques d’intérêts, mais nous n’avons pas encore de réponse définitive. La réponse dépendra du nombre de personnes pré-inscrits et des comptes audités 2023.
Afin de ne pas déstabiliser la société, cette action ne visera ni Atos, ni ses dirigeants ou ex-dirigeants, mais uniquement ses auditeurs (commissaires aux comptes) en particulier DELOITTE supposé être le n°1 mondial de l’audit, mais que l’UPRA soupçonne avoir été très complaisante vis-à-vis d’Atos avec les règles comptables en vigueur, et leur reproche d’avoir fait manquer une chance aux actionnaires de ne pas acheter l’action quand elle était surcotée vis-à-vis de sa réelle valeur et d’avoir fait manquer une chance d’avoir vendu, quand la société s’effondrait et que la comptabilité ne reflétait pas cet effondrement, en particulier une absence totale de dépréciation d’actifs en 2022.
Je rappelle qu’à la publication d’un jugement qui dirait le contraire, Deloitte est supposé avoir certifié les comptes d’Atos de manière totalement sincère, et l’avis exprimé ci-dessous est l’avis de l’UPRA uniquement et reste à l’état de soupçons tant que nos preuves n’auront été validées par un juge.
Pour des raisons de coûts de procédure, elle est réservée aux personnes ayant subi des pertes supérieures à 15 000€ minimum, sinon les coûts judiciaires, avocats, expertises, etc… en millions d’euros seraient supérieurs à la perte et ne seraient pas rentables pour le fonds qui financera ce recours. Soyez assuré qu’il ne s’agit pas de snobisme, mais réellement de contraintes financières.