Atos : « Une conciliation qui a du mal à accoucher » , Partie 1 : Pourquoi Atos s’obstine avec les Hedge-Funds ? [Analyse-blog]

Le LOCK-UP, c’est à dire document formalisant l’accord écrit des 2/3 au moins des créanciers, devait être signé ce lundi 8, puis, Atos a été élargi le range à « la semaine du 8 juillet ». Le blog pari que le délai ne sera pas tenu, car cette conciliation ne tient pas la route. C’est d’ailleurs un putsch et pas une conciliation.

Cette première partie va être être un décryptage de l’article des Echos dans lequel les Hedge-Funds se dévoilent à la journaliste en mode pleureuses « je ne comprends pas ce que les gens ont contre nous, on est gentil pourtant et on a déjà redressé plein de boites ». Là où je me suis roulé par terre c’est que les exemples cités par les HF ou la journaliste se limitent en tout et pour tout à 5, dont 2 ratés et 3 totalement hors contexte avec Atos, puisque la première restructuration de VALLOUREC ayant donné lieu en 2016 à une AK massive a raté et que les actionnaires et fonds qui y ont participé ont tout perdu et forcément au bout de la deuxième, troisième, quatrième restructuration peut-être qu’un jour, et comme ça s’est passé en 2020 sur un malentendu, ça peut réussir.

Sans parler que les dossiers n’ont strictement rien à voir et non comparable sur aucun aspects. En fin d’article il y aura une partie spéciale « décryptage » destinée à réduire en cendres  un à un les argumentaires donnés via des exemples absconds comme CGG qui depuis 25 ans que je m’intéresse à la bourse, j’ai toujours connu en restructuration et/ou AK, et là c’est pas 2 ou 3 mais une bonne demi douzaine… en 30 ans …,   comme disais-je, il y a deux parties spécifiques en fin d’article donc je ne vais pas m’étendre, mais :

VALLOUREC : entreprise monoproduit, le tube sans soudure, quasi-monopole mondial, 12 sites de productions avant restructuration contre plusieurs milliers pour Atos. CA 3 fois inférieur à Atos et SURTOUT ratio apport en capitaux propres dans la restructuration Vallourec = 10% du CA, contre  1.7% du CA pour Atos. Donc une entreprise sans capitaux propres en New Money c’est faillite directe sans passer par la case redressement judiciaire. Je comprends mieux pourquoi on les a pas gardé à Goldman Sachs tous ces ex-Goldman Sachs.

Puisque le terme brebis galeuse est à la mode, on peut donc résumer la reprise d’Atos par des brebis galeuses de Goldman Sachs avec zéro connaissance dans les ESN et qui assument en plus que c’est inutile. Par très sexy comme programme. Ça arriverait juste à mettre l’eau à la bouche à un Rottweiler.

Vous verrez dans cet article que tout le monde est sur la défensive. Karine Dran, interrogée par la journaliste (coordinatrice du premier syndicat d’Atos) prend de grandes distances avec sa fédération représenté par Mr De LaForce qui dans un article LinkedIn faisait un tapis rouge aux Hedge Funds et démontait Kretinsky, et qui émet des vives réserves sur le futur d’Atos entre les mains des fonds vautours.

Je rappelle que Mr De La Force représentant de la fédération CFE-GGC qui a écrit l’article pro-Hedge Funds est salarié déporté d’Atos, donc il travaille pour la fédération CFE-CGC tout en restant salarié de Atos et qu’il fait potentiellement partie de branches que Kretinsky avait prévu de vendre pour réduire le périmètre d’Atos d’environ 15% et que s’il c’est la branche dont il est salarié qui était vendu, il perdrait son poste à la CFE-CGC et redeviendrait consultant chez le repreneur 8h-19h au lieu des 9h-17h de la fédé…

En fait, hormis Paul Saleh et HB, tout le monde est contre ce plan de reprise qui n’a plus rien à voir, ni dans les acteurs ni dans le programme par rapport à celui défendu par David Layani et pour lequel le board a voté, plan dont le blog avait déjà à l’époque expliqué qu’un des gros points faible était que le leader du plan, David Layani, était tout en étant le plus gros actionnaire, minoritaire face aux fonds vautours et pouvait se faire dégager à tout moment par les HF.

Honnêtement nous l’avions anticipé de façon quasi certaines et qu’ils avaient utilisé David Layani comme lièvre le temps de trouver une pointure des ESN pour diriger Atos. Mais nous l’avions prévu à échéance 6 mois. Avant la signature, non, car ça rendait le plan caduc, puisque non conforme à la lettre d’intention sur lequel le board s’est basé sur son vote et que les fonds vautours avaient donc prévu ce putsch pour faire passer en force ce plan sans procéder à un nouveau vote Atos agit comme s’il n’avait pas le choix.

Au passage des membres de raisons sociaux nous avaient donné des leçons à vouloir à deux reprises dans des articles mettre en garde David Layani en lui disant « faites attention David de ne pas finir le cocu de l’histoire ». Cela prouve encore une fois si besoin était la pertinence de nos analyses sur le dossier Atos.

Et c’est donc la raison pour laquelle nous ne pouvons que nous poser des questions, qui restent au stade du questionnement entre mes deux neurones, sur un possible conflit d’intérêt, voire un possible pacte de corruption entre Paul Saleh et les fonds vautours avec la pieuse bénédiction de la madone.

En effet, il était tellement facile de demander un business plan et une nouvelle lettre d’intention aux repreneurs dont l’offre était marqué de caducité, donc caduque, nulle et non avenue, puisque plus rien à voir avec l’offre votée par le board, et de redemander à Mr Kretinsky qui a envoyé une CCI (continued Confirmation of  interest) ou confirmation de volonté de continuer les négociations en français, une lettre d’intention avec nouvelle expiration puisque la précédente expirait le 15 juin et de de nouveau soumettre au vote du board le mercredi 17 (17 jours de retard pour Atos c’est peanuts) puisque Mr Kretinsky se proposait d’envoyer une offre par retour, comprendre le jour même, dès réception de la lettre d’intention de l’état pour les 700M€ du souverain et de la lettre d’intention d’Alten pour les 270M€ de Worldgrid.

Dès lors, une telle obstination à ne pas remettre Mr Kretinsky dans la course alors qu’on s’aperçoit qu’après négociation l’offre des fonds vautour est nettement MOINS-DISANTE pour les banques que celle de Mr Kretinsky et donc un plan Machievelique prévu bien en amont, probablement dès le 3 juin de virer Layani pour ensuite être seul à la manœuvre et baiser les banques.

Dès lors il était tellement simple à Atos de faire revoter le board, puisque l’on s’aperçoit que les 3/4 jours qui auraient été perdu, le son au double, puisque le délai de syndicalisation de la new money bancaire a été repoussé d’une semaine du 5 juillet au 11 juillet parce que les banques ne veulent pas céder aux obligataires et que tout cela risque de finir en pugilat, donc cette obstination d’Atos à ne pas remettre Mr Kretinsky dans la course génère forcément des soupçons de conflits d’intérêt et corruption tellement c’est est grotesque et à l’encontre du bon sens, du droit et de la démocratie. Il ne s’agit selon moi purement et simplement d’un putsch de Paul Saleh avec probablement la complicité de certains protagonistes de la conciliation, pris en flagrant délit d’échec.

Donc oui, pourquoi Atos s’obstine contre Mr Kretinsky alors qu’ils ont déjà plus de retard que s’ils avaient re-soumis au vote du board les deux propositions. Cela fait 2 ans que je dis que la gouvernance d’Atos est une mafia, expression tirée de l’audition de Bernard Tapie par la commission de l’assemblée nationale à propos du Crédit Lyonnais, donc cette expression n’ayant pas donné lieu à des poursuites, la jurisprudence m’autorise à l’utiliser. Atos est dirigé de façon mafieuse !

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DECRYPTAGE DES EXEMPLES VALLOUREC ET CGG.

Extrait de l’article des Echos « faut-il craindre une prise de contrôle par les créanciers »:

« Tout ça, c’est une question d’affichage, balaie un fonds alternatif à la manoeuvre dans ce dossier, et qui a engagé des millions d’euros dans des restructurations en France, de Bull à CGG, en passant par Europcar , Casino et Orpea. Il y a une forme de délit de faciès envers les hedge funds ».

« Regardez l’actionnariat du CAC 40 ! »

Les précédents, il est vrai, sont nombreux. Certes ils ne se sont pas forcément terminés en grande success story, mais ils ont évité la faillite. Alors, personne ne s’est vraiment ému non plus du changement de mains des actionnaires vers les prêteurs.

Le spécialiste de l’exploration pétrolière CGG (rebaptisé Viridien), restructuré en 2017, est de nouveau rentable, et certains des hedge funds comme Boussard & Gavaudan sont toujours au capital.

Idem pour le spécialiste des tubes pour l’énergie Vallourec délesté d’actifs en Europe et restructuré en 2021 sous la direction du fonds Apollo, qui vient de revendre sa part à Arcelor Mittal. Le loueur Europcar et ses 10.000 salariés, passé chez les hedge funds la même année, a lui aussi entre-temps été cédé à Volkswagen .

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La grande mode en ce moment côté des fonds vautour, c’est pour se défendre de leur absence totale de plan pour redresser Atos ni d’expérience est de citer l’exemple de la société VALLOUREC qui irait nettement mieux en ce moment après une restructuration à laquelle ont participé deux gros fonds d’investissement et non pas des Hedge-fonds qui composent le pool des 8 fonds vautour acteurs de l’offre de reprise léonine, 8 fonds auquel il faut retirer le fonds spécialisé en cyclisme, AG2R La Mondiale dont on se demande quelle idée les a amené dans cette galère…

Grace des fonds, Vallourec aurait été sauvée et c’est l’exemple que répètent en boucle les Hedge-Funds ou les journalistes.

Il est donc important d’analyser en détail le cas sauvetage Vallourec 2, après l’échec criant du plan sauvetage Vallourec 1 qui a rincé les actionnaires comme les créanciers. Et analyser ce plan Vallourec 2, c’est d’abord prendre conscience, comme le mentionne ODDO BHF qui parle de refinancement à venir, c’est de comprendre qu’il survient après l’échec d’un premier plan de sauvetage 4 ans plus tôt.

En effet peu de gens se souviennent qu’il y a eu en le 25 mai 2020 un regroupement de 40 actions anciennes pour 1 nouvelle. Donc sans ce regroupement l’action Vallourec vaudrait 0.40€ pour un plus haut à 80€ avant regroupement, donc 99% de baisse.

Or en 2016 a eu lieu une augmentation de capital de 1Md€ au cours de 2€. Après le petit résumé ci-après (avec mes remerciements à Gemini et ChatGPT) je vous mettrai le graphique pour vous montrer l’échec de la restructuration de Vallourec et que c’est seulement après une deuxième chance, qui dans le dossier Atos est « le regroupement de crédit à venir de Mr Paul Saletelem » ou ce que ODDO BHF appelle « il faudra rapidement un inévitable refinancement dont le calendrier n’a pas été donné ». Cliquez ici pour lire le texte intégral.

Avant de vous donner lecture de cet exposé, précisons que Vallourec a un quasi-monopole mondial sur les tubes sans soudure (c’est à dire qu’ils sont capables de produire des tubes d’une énorme longueur là où les concurrents soudent tous les 2 mètres), là où Atos n’a aucun monopole !!

Question à Gemini :

Peux-tu me donner le plus de détails possible sur la restructuration de Vallourec en 2016

Restructuration de Vallourec en 2016 : Détails Approfondis

En 2016, Vallourec, un groupe français spécialisé dans les tubes en acier sans soudure, a entrepris une restructuration financière majeure pour faire face à une dette importante et à des conditions de marché difficiles. Cette restructuration a été complexe et a impliqué plusieurs étapes clés :

Contexte:

La restructuration de Vallourec en 2016 a été une étape cruciale pour l’entreprise, confrontée à une baisse significative de la demande dans le secteur pétrolier et gazier, ce qui a fortement impacté ses performances financières. Voici les principaux éléments de cette restructuration :

La restructuration de Vallourec en 2016 visait à repositionner l’entreprise sur une base financière plus solide tout en s’adaptant à un environnement de marché difficile.

  • Effondrement des prix du pétrole et du gaz, impactant négativement la demande pour les tubes utilisés dans l’industrie pétrolière et gazière, principal marché de Vallourec.
  • Augmentation de la concurrence sur le marché international des tubes.
  • Dette importante accumulée par Vallourec suite à des acquisitions passées.
  1. Résultats financiers de 2016 :
    • Chiffre d’affaires en baisse de 22 % par rapport à 2015, atteignant 2,965 milliards d’euros, principalement en raison de la diminution des volumes et d’un effet prix/mix négatif.
    • EBITDA (résultat brut d’exploitation) négatif à -219 millions d’euros, contre -77 millions en 2015.
    • Résultat opérationnel en perte de 749 millions d’euros, comparé à une perte de 838 millions en 2015.
    • Charges de restructuration de 111 millions d’euros et dépréciations de 71 millions d’euros, principalement liées aux initiatives stratégiques annoncées début 2016.
    • Flux de trésorerie négatif de 395 millions d’euros sur l’année, principalement en raison de flux de trésorerie opérationnels négatifs et de dépenses en capital de 175 millions d’euros.
  2. Plan de transformation :
    • Rationalisation industrielle : Fermeture de quatre installations en Europe (ligne de filetage à Mülheim en Allemagne, laminoirs à Saint-Saulve et Déville-Lès-Rouen en France, et ligne de traitement thermique à Bellshill en Écosse), vente de Vallourec Heat Exchanger Tubes et cession d’une participation majoritaire dans l’aciérie de Saint-Saulve.
    • Hubs de production compétitifs : Création de deux hubs de production compétitifs au Brésil et en Chine avec la fusion de Vallourec Tubos do Brasil et Vallourec & Sumitomo Tubos do Brasil, ainsi que l’acquisition de Tianda Oil Pipe (TOP).
    • Renforcement du bilan : Augmentation de capital d’environ 1 milliard d’euros pour renforcer les fonds propres.
    • Partenariat renforcé avec Nippon Steel & Sumitomo Metal Corporation (NSSMC) : Extension du partenariat pour développer conjointement des solutions premium pour le secteur pétrolier et gazier.
  3. Impact sur l’emploi :
    • Réduction significative des effectifs, avec une diminution de 12 % du personnel par rapport à fin 2015 et de 24 % par rapport à fin 2014 (hors acquisition de Tianda Oil Pipe).
  4. Objectifs du plan de transformation :
    • Réduire substantiellement la dette du groupe.
    • Améliorer la liquidité et la solidité financière.
    • Obtenir un financement à long terme durable.
    • Assurer la pérennité de l’entreprise.

5. Mesures clés de la restructuration:

    • Réduction de la dette:
      • Négociation d’une réduction de dette de 3,3 milliards d’euros avec les créanciers.
      • Conversion de 1,5 milliard d’euros de dette en actions nouvelles.
      • Apport de 1 milliard d’euros d’argent frais par les actionnaires existants, pour moitié et pas BPI France  et Nippon Steel pour l’autre moitié.
    • Cession d’actifs:
      • Vente d’actifs non stratégiques pour générer de la liquidité.
      • Cession de la filiale américaine Vallourec Mannesmann Oil & Gas Tubes.
    • Restructuration des opérations:
      • Fermeture de sites de production inefficaces.
      • Réduction des effectifs.
      • Négociation de concessions avec les syndicats.

 

Maintenant place au graphe 2012-2024 :

 

 

C’est amusant la destruction de valeur pour une restructuration réussie non ?

Les actionnaires qui ont participé à la restructuration Vallourec de 2016 l’ont toujours très mauvaise et en perte de 80% 8 ans après et l’impossibilité de retrouver un jour leur investissement.

Les actionnaires qui ont investi en 2012, ont acheté après conversion de 40:1 au prix de 500€ pour un cours actuel de 14€. Sacrée réussite. Eux-mêmes dans 20 ans ne reverront jamais leur investissement. Peut-être leurs petits enfants avec un peu de chance.

Les bonnes poires d’actionnaires qui ont participé à l’AK de 1Md€ de 2016 (il y avait la BPI et Nippon Steel pour 50% et les actionnaire pour 50%) l’ont donc eu bien profonde (désolé à ceux qui me trouvent grossier, mais je ne supporte plus la bien-pensence stalinienne de notre société actuelle).

Les créanciers qui ont converti 3 milliards de dette en capital, l’ont aussi eu bien profond.

BILAN :

fiasco total et retour à la case départ en 2020 pour la 2ème couche, ce qui arrivera avec Atos bien plus rapidement avec l’offre de reprise des HF, c’est à dire le retour à la case Tribunal d’ici 12 à 18 mois et raison pour laquelle il y a toutes les chances de penser que le Tribunal de commerce ne validera pas ce plan mis en avant par la madone des mandataires, sauf si la madone connait très bien le président du tribunal de Nanterre, ce qui est le cas, vu que sur Paris seul le tribunal de Nanterre est habilité à traiter les conciliations, donc HB est aussi la madone du TC de Nanterre.

Donc ça me fait bien rigoler quand pour se justifier de leur savoir-faire à redresser les entreprises, les HF vautours citent le désastre de Vallourec ou CGG Veritas renommé Viridien avec un CA de 900M€ de CA, juste 14 fois plus petit que Atos…

C’est ce que je disais dans un article jeudi, les Hedge Funds vautours N’ONT PAS UN SEUL EXEMPLE DE RESTRUCTURATION RÉUSSIE PAR EUX A DONNER. ZERO EXEMPLE. C’est leur dépucelage !!

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Allez maintenant, pour leur faire plaisir, faisons comme si le fiasco de Vallourec 2016 n’avait jamais existé et que la société avait été créée en 2020.

Preuve par l’image, on est toujours à -70% par rapport à 2020 !! Donc expliquez-moi où est la réussite ?

Ah la société est sauvée ?

OK, je suis d’accord, et parlons en après le graphe.

Voici les principaux points de la restructuration de 2020 :

  1. Réduction de la Dette : Vallourec a réussi à réduire sa dette d’environ 1,8 milliard d’euros, soit près de la moitié de sa dette totale. Cela a été possible grâce à un accord de principe avec ses principaux créanciers, y compris Apollo et SVPGlobal, qui sont devenus les principaux actionnaires de la société suite à la restructuration​.
  2. Augmentation de Capital : Une partie de la réduction de la dette a été financée par une augmentation de capital de 300 millions d’euros, soutenue par les créanciers. Cette injection de capital était cruciale pour améliorer la structure financière de l’entreprise et lui donner la liquidité nécessaire pour poursuivre ses activités et ses plans stratégiques dans un environnement de marché volatil​

Les créanciers en 2020 ont converti une partie de leur dette en créance, mais l’injection de New Money a été faite UNIQUEMENT sous forme de capitaux propres. Zéro prêt supplémentaire, zéro intérêt supplémentaire.

Ces capitaux propres étaient plus élevés que les 175M€ des fonds vautours d’Atos, alors que Vallourec est 3 fois plus petite que Atos.

Pour Vallourec c’était 300M€, mais, chez lecteurs vous pourriez me dire ça fait pas une grosse différence avec les 175M€ des fonds vautours ? Sauf que il faut comparer ce qui est comparable et les besoins de Vallourec à ceux d’Atos. Et pour cela le meilleur étalon, c’est le chiffre d’affaire.

Les participants à la restructuration 2020 de Vallourec ont amené 10% du chiffre d’affaires en capitaux propres. 300M€ pour 3Mde de CA.

Là fonds vautours d’Atos, eux, amènent 90% de la new Money en nouvelle dette et seulement 175M€ en capitaux propres soit sur un CA de 10Md€ = 1.7% du CA. Quasi-rien !

Je rappelle que le gros avantage des fonds propres, c’est qu’ils sont à vie dans l’entreprise et ne génèrent aucun intérêt et bien-sûr augmentent la solidité bilantielle, car plus les capitaux propres sont élevés plus la société a un financement long terme (en l’occurrence l’infini) et à coût zéro. Le remboursement ne se fait qu’en cas de dissolution anticipé de la société.

L’AK a été entièrement backstoppée par les créanciers et les deux fonds APPOLO et SVP sont deux fonds d’investissement, pas des Hedge-Funds. Appolo est toujours au capital de Vallourec et SPV a revendu sa participation à Arcelor Mital.

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Donc les fonds vautours s’énervent, parce que j’appelle les Hedge Fund « les fonds vautour », tout comme les journalistes appelle la gauche populiste « l’extrême gauche » et la droite souveraine « l’extrême droite » et moi c’est mon petit plaisir d’appeler les Hedge funds des fonds vautour car ils vont tirer dans la trésorerie jusqu’à ce que la bête meure avec 600M€ d’intérêts et affacturage par an, puis dépèceront la bête pour faire jouer leur séniorisation (sorte de nantissement) sur le peu d’actif qu’il restera dans 18 mois.

Peut-être que le deuxième sauvetage dans 18 mois, lui, arrivera à garder un petit Atos à 5Md€ et cette fois réduire la dette de 70% pour de vrai…

Qui sait, avec un peu de chance Atos sera sauvé en 2026 avec la deuxième couche…

Mais pourquoi ne pas choisir Kretinsky si c’est pour refaire les choses à l’identique dans 18 mois.

C’est pour cela que le blog ne peut s’empêcher d’avoir des réflexions et comme dirait Carmen dans Bizet « il n’est pas interdit de penser » de conflit d’intérêt majeur de Paul Saleh ou de pacte de corruption de Paul Saleh avec le consortium des 8 fonds, y compris d’avoir participé à l’éjection de David Layani, en ne soutenant pas sa demande de réduire les intérêts lors des réunions post 10 juin.

On notera aussi que tous les exemples à 10 balles donnés pas les fonds vautours sont des restructurations faites sous l’égide de la madone…

CONCLUSION :

Zéro comparaison possible entre ATOS et VALLOUREC, si ce n’est de montrer l’énervement des fonds vautour face à leur inexpérience et absence totale de projet industriel qui leur est de plus en plus reproché, l’article de Anne Drif Des Echos en est l’exemple.

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DÉCRYPTAGE DE LA RESTRUCTURATION CGG-VERITAS

 

Extrait de l’article des Echos :

Le spécialiste de l’exploration pétrolière CGG (rebaptisé Viridien), restructuré en 2017, est de nouveau rentable, et certains des hedge funds comme Boussard & Gavaudan sont toujours au capital.

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Si on suit l’interlocuteur des Echos, Boussard & Gavaudan seraient donc des très bon redresseurs d’entreprises car ils sont restés au capital de CGG après la restructuration de 2017. S’ils sont restés au capital de CCG-Veritas après la restructuration de 2017, c’est que l’action a du flamber et les clients de Boussard & Gavaudan du se faire des couilles en or j’imagine ?

On va quand même vérifier par acquit de conscience l’évolution du cours de CGG depuis la restructuration de 2017 pour, ce faisant, vérifier les qualités de redresseur d’entreprise de Broussard & Gavaudan  :

 

 

-90% : Passée de 5€ à 0.50€. 

Ils sont trop fort chez Boussard ! J’espère que c’est pas leur seule ligne 😀 😀

Ça explique peut-être pourquoi on a plus voulu d’eux chez Goldman Sachs 😀

Du calme messieurs, c’est une boutade. Si vous êtes sûr de votre coup pour la majorité des 2/3 faut pas vous agacer face à un micro-blog.

Par contre, j’attends vos autres exemples de sociétés de la taille d’Atos redressées ? Parce que là vos exemples il fait tache 14 fois plus petit que Atos et ça a fait perdre un max d’argent à vos clients. Et au passage est-ce vous pourriez pas en donner un exemple où c’est pas votre copine HB qui a été conciliatrice ? Parce qu’avec de tels exemples de comptoir, vous ridiculisez aussi un peu votre madone ou alors ça pourrait vouloir dire que vous n’avez redressé ou plutôt, pardon, tenté de redresser des entreprises que quand la madone vous les a donné car dans Les Echos vous ne citez aucun exemple où la madone n’était pas là…

Pour ceux qui veulent en savoir un peu plus sur cette restructuration de CGG en 2017, on notera que le rapport New Money apportée sous forme de capitaux propres sur CA était de 300M€ pour un milliard de CA, soit 30% contre 1.75% pour Atos. Même si c’est un échec au niveau du cours de bourse, on s’aperçoit que survivent seulement les sociétés avec un apport en capitaux propre sur CA supérieur à 10%, donc pour Atos, si l’on exclue le souverain, cela ferait un apport nécessaire en capitaux propres de 900M€. Seul Daniel Kretinsky avec 700M€ s’en approche et il s’semble qu’avec l’ouverture de 49% du capital, il souhaite monter entre 800M€ et 1000M€ de capitaux propres.

En fait c’est le seul qui a compris comment on redresse une boite. C’est toujours incompréhensible qu’il n’ait pas été rappelé, hormis… vous m’avez compris…

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Restructuration de CCG-Véritas en 2017 : Analyse Approfondie

En 2017, CCG-Véritas, un groupe français spécialisé dans les services de géoscience et d’ingénierie, a entrepris une restructuration majeure pour faire face à des difficultés financières importantes. Cette restructuration a été complexe et a impliqué plusieurs étapes clés :

Contexte:

  • Déclin des activités dans le secteur pétrolier et gazier, principal marché de CCG-Véritas.
  • Augmentation de la concurrence sur le marché des services de géoscience et d’ingénierie.
  • Dette importante accumulée par CCG-Véritas suite à des acquisitions passées.

Objectifs de la restructuration:

  • Réduire substantiellement la dette du groupe.
  • Améliorer la rentabilité et la génération de trésorerie.
  • Simplifier la structure du groupe et se recentrer sur les activités stratégiques.
  • Renforcer la solidité financière et la position concurrentielle de l’entreprise.

Mesures clés de la restructuration:

  • Réduction de la dette:
    • Négociation d’une réduction de dette de 1,4 milliard d’euros avec les créanciers.
    • Conversion de 200 millions d’euros de dette en actions nouvelles.
    • Apport de 300 millions d’euros d’argent frais par les actionnaires existants.
  • Cession d’actifs:
    • Vente d’actifs non stratégiques pour générer de la liquidité.
    • Cession de la filiale américaine Veritas Geophysics.
  • Restructuration des opérations:
    • Fermeture de sites de production inefficaces.
    • Réduction des effectifs.
    • Négociation de concessions avec les syndicats.
  • Refonte de la stratégie:
    • Concentration sur les services de géoscience et d’ingénierie à forte valeur ajoutée.
    • Développement d’activités dans de nouveaux marchés, tels que les énergies renouvelables et l’infrastructure.

Impact de la restructuration:

  • La restructuration a permis à CCG-Véritas de réduire sa dette de 60%, passant de 2,3 milliards d’euros à 900 millions d’euros.
  • L’entreprise a également retrouvé une rentabilité positive et a généré un cash-flow libre important.
  • Ces mesures ont permis de renforcer la solidité financière et la position concurrentielle de CCG-Véritas.
  • Cependant, la restructuration a également eu un coût social important, avec des centaines d’emplois perdus.

Au passage on notera que CGG-Veritas en 2017 a réduit sa dette de 60% et le plan des fonds vautour réduit la dette de 15% seulement, puisque l’addition de la nouvelle dette et de la dette conservée et de 4450M€ et les intérêts + l’affacturage de 600M€ par an. On est très très très loin des 60% de dette écrasée, qui eux ont été obtenu dans CGG

Encore une fois, les pieds nickelés à la tête du consortium des Hedge-Fond comparent des choux et des carottes, prouvent de leur méconnaissance totale du dossier et va faire une restructuration-dépucelage et tous ceux qui sont passés par là savent que la première fois c’est loin d’être génial… A part dans la chanson de Brassens.

Ils sont tellement à court d’arguments et sur les nerfs qu’ils en viennent à citer des restructurations réussies faites sous la houlette d’un actionnaire majoritaire, la caisse des dépôts et consignations dans le dossier Orpéa et EPEI, la holding de Mr Kretinsky dans le dossier Casino.

Le consortium des fonds vautours ne sont pas capables de citer un seul dossier de taille équivalente à Atos sauvée que par des Hedge-Fund, ou dans une configuration similaire à Atos avec 90% de la New Money apportées sous forme de dette. MÊME PAS UN EXEMPLE !!!!!!!

Et sinon comme autre bonne idée, ils ont quoi Boussard & Gavaudan ?? Rappeler Meunier pour la présidence ? 😀 😀 😀

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Si vous avez subi d’énormes pertes sur Atos, sachez qu’une action en réparation est en cours de constitution sur le site Upra.fr (l’Union Pour la Réparation des Actionnaires), pour recouvrer une partie de vos pertes par voie de justice. Cette action sera totalement gratuite pour les plaignants car nous la ferons financer auprès de fonds spécialisés qui prendront un pourcentage en rémunération et l’UPRA ne vous demandera aucun paiement ni cotisation ou autres. À ce jour, plusieurs fonds ont fait part de marques d’intérêts, mais nous n’avons pas encore de réponse définitive. La réponse dépendra du nombre de personnes pré-inscrits et des comptes audités 2023.

Afin de ne pas déstabiliser la société, cette action ne visera ni Atos, ni ses dirigeants ou ex-dirigeants, mais uniquement ses auditeurs (commissaires aux comptes) en particulier DELOITTE supposé être le n°1 mondial de l’audit, mais que l’UPRA soupçonne avoir été très complaisante vis-à-vis d’Atos avec les règles comptables en vigueur, et leur reproche d’avoir fait manquer une chance aux actionnaires de ne pas acheter l’action quand elle était surcotée vis-à-vis de sa réelle valeur et d’avoir fait manquer une chance d’avoir vendu, quand la société s’effondrait et que la comptabilité ne reflétait pas cet effondrement, en particulier une absence totale de dépréciation d’actifs en 2022.

Je rappelle qu’à la publication d’un jugement qui dirait le contraire, Deloitte est supposé avoir certifié les comptes d’Atos de manière totalement sincère, et l’avis exprimé ci-dessous est l’avis de l’UPRA uniquement et reste à l’état de soupçons tant que nos preuves n’auront été validées par un juge.

Pour des raisons de coûts de procédure, elle est réservée aux personnes ayant subi des pertes supérieures à 15 000€ minimum, sinon les coûts judiciaires, avocats, expertises, etc… en millions d’euros seraient supérieurs à la perte et ne seraient pas rentables pour le fonds qui financera ce recours. Soyez assuré qu’il ne s’agit pas de snobisme, mais réellement de contraintes financières.

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