Il y a deux choses qui contrariaient les organisations syndicales à propos du PSE de Franck Chartier.
Côté CFDT, Alia Iassamen coordinatrice (directrice) CFDT dans sa vidéo du mois de septembre déclare qu’ « on » a menti aux organisations syndicales lors de la présentation de Genesis avec en France uniquement des départs volontaires et s’en insurge. Quand à la CGT nous mettons en annexe en fin d’article leur position en février lors de la prise de fonction de Philippe Salle.
Côté CFE CGC, (si vous souhaitez publier un petit texte n’hésitez pas) le plus gros syndicat d’Atos on nous a dit remettre 2 points en question. Le nombre de postes supprimés, paraissait selon eux inclure des licenciement inutiles et le rapport (dont j’ai perdu l’acronyme) expliquait que les définitions de postes étaient si précis qu’ils ciblaient pour 52% des postes un salarié précis, donc ce qui est à l’encontre de la logique d’un plan sociale où ce sont des critères d’ancienneté, nombre d’enfants à charge… etc… qui priment.
Après consultations de leurs adhérents et diverses réunions, saisine de l’inspection du travail, les organisations syndicales avec le CFDT la plus remontée une fois n’est pas coutume (le blog n’est pas critique, il critique ce qui va pas et dit ce qui va bien), et donc Alia Iassamen a repris du poil de la bête et ces organisations syndicales ont fait savoir à la direction que en l’était elles allaient contester ce plan social devant la justice, seul moyen pour l’annuler ou l’amender.
Philippe Salle, n’est pas fan de la justice (sauf pour bibi qui a du vraiment l’énerver).
Donc ils ont écouté les syndicats et, à contrecœur, Franck Chartier, selon nos informations, aurait accepté de revoir le chiffre de 30 à 40% à la baisse, ce qui fait que symboliquement on devrait passer à 2 chiffres, soit autour de 90 personnes et les organisations ont exigé que certains postes soient conservés.
En effet, les organisations syndicales ont mis la direction face à ses contradictions. Comment prévoir un retour de la croissance en 2026, et donner un an de salaire pour licencier des personnes. Si la croissance revient dans 6/7 mois. Allez 8/9 mois. Autant les payer à rien faire, plutôt que de leur donner un an de salaire puis réembaucher début 2027…
La direction a été sensible aux arguments et un nouveau plan social amendé devrait être présenté rapidement à deux chiffres.
Ça veut pas dire qu’on ne remettra pas un coup dans la fourmilière après le profit Warning que le blog prévoit le 10 janvier sur le cash et la marge (date jurisprudentielle créé par Rodolphe Belmer). Mais pour 2025 , c’est terminé. PSE réduit à 90 personnes selon les informations du blog, à confirmer probablement d’ici la fin de la semaine ou début de celle d’après pour le chiffre exact.
ANNEXE :
Article CGT-ATOS du 2 décembre 2025
Les experts des CSE Atos démontrent un plan de licenciements infondé !

La CGT Atos constate que, comme ses prédécesseurs, la nouvelle direction poursuit une politique d’économies réalisée exclusivement sur le dos des salariés. Ce PSE – qui n’est ni « de sauvegarde » ni « d’emploi », mais bien un plan de licenciement collectif – vise 130 salariés d’Atos France, principalement dans les fonctions support, mais aussi parmi des chefs de projet et des salariés techniques, dont l’activité Salesforce qu’Atos abandonne.
La direction s’est entourée de cabinets d’avocats pour obtenir la validation de l’inspection du travail, avec pour justification : « ralentissement du marché IT 2025 », « cession de Bull SAS », « réorganisation » et « alignement Groupe », pour un gain annoncé de 14 M€… alors que le coût du PSE serait entre 22 et 27 M€.
Cependant, les conclusions de l’expertise du CSE sont consternantes et accablantes :
- Le business plan présenté ne tient même pas compte du PSE.
- La rentabilité attendue du PSE nécessiterait plus de 3 ans, un horizon incertain.
- Les catégories professionnelles ont été construites pour cibler des personnes, en violation de la loi.
- Des libellés de paie ont été modifiés pour faire coller des salariés à la cible du PSE.
- les salariés ciblés sont majoritairement plus âgés, plus féminisés, plus en situation de handicap et moins formés, ce qui interroge sur les discriminations.
- Le projet implique un transfert massif vers le nearshore, augmentant dangereusement la charge sur les équipes restantes et dégradant la qualité de service.
- Aucun diagnostic des risques psycho-sociaux n’a été mené malgré le risque de surcharge.
- L’expertise démontre aussi que ce PSE n’est pas seulement inutile – il est contre-productif :
- Il ne permettra pas d’atteindre l’objectif de 5,2 % de frais généraux fixé par la direction.
- La suppression des postes fragilise la capacité d’Atos à assurer ses engagements pour Bull SAS.
- La direction invoque la baisse d’activité pour licencier des chefs de projet dont le taux d’activité est pourtant élevé.
- Le plan Genesis annonce une croissance spectaculaire dès 2026, mais ce PSE affaiblit en contradiction les moyens nécessaires à cette croissance.
- Sur le périmètre Eviden, quelque 200 recrutements ont été réalisés en sept.et oct.2025, ce qui prouve que les fonctions support et l’encadrement sont indispensables.
Au-delà des chiffres, il y a la réalité humaine. Les entretiens ont mis en évidence un sentiment d’instabilité et de perte de sens chez les salariés ciblés, investis dans leur métier et qui ne comprennent pas qu’Atos les « jette ». Les équipes restantes vivent comme des survivants,
voient leurs missions exploser, et craignent d’atteindre le point de rupture.
Alors pourquoi un PSE absurde économiquement, dangereux socialement et néfaste pour l’avenir du groupe ? Parce qu’il sert d’abord et avant tout à rassurer les créanciers-propriétaires et à satisfaire les exigences de la haute direction en matière de bonus indexés sur la marge.
Des salariés sont sacrifiés pour que des dirigeants puissent déclencher des primes. 130 licenciements pour un bonus – voilà la vérité nue !
La CGT Atos affirme : ce PSE doit être retiré. Aucun licenciement n’est justifié. Les salariés doivent être maintenus dans l’emploi et réaffectés. La stratégie d’entreprise ne peut reposer sur la destruction des collectifs de travail. La santé mentale et la sécurité au travail ne sont pas une variable d’ajustement.
=====
Soutenez notre blog contre l’attaque judiciaire inique d’Atos
Je rappelle que notre blog a été attaqué lâchement en justice par Philippe Salle pour supprimer un espace de liberté qui rééquilibre l’asymétrie d’information entre les mensonges de la DirCom et ce qui se passe réellement au sein de la société dont vous êtes actionnaires ou salariés.
Le problème est qu’ils ne demandent pas le retrait d’articles, mais la fermeture pure et simple du blog via une assignation fleuve comportant au total avec les annexes 2034 pièces et une audience sous un délai de 6 semaines, afin de nous asphyxier de couts d’avocats. Nous sollicitons à cette occasion la solidarité de nos lecteurs car les couts d’avocats vont se monter à plus de 20 000€, sachant que nous n’avons pas fait de campagne en 2025 pour la participation aux frais techniques du blog qui ont été étoffés cette année par le harcèlement fait par Atos à nos hébergeurs et la nécessité de changer sur des hébergements bien plus couteux. Le coût des frais techniques cette année est de 4500€.
Si vous estimez que ce n’est pas votre affaire de participer aux frais de justice du blog, vous pouvez néanmoins supporter les coûts techniques, sachant que les articles eux, sont bénévoles.
=====
Atos a attaqué notre blog en justice via une procédure léonine pour le faire fermer en totalité. La probabilité de perdre ce procès est minime et nous ferions appel. Néanmoins, si cela devait arriver, nous vous conseillons de vous inscrire à notre newsletter pour continuer à recevoir les contenus par email.
Restez automatiquement averti à chaque nouvel article du blog, 2 à 3 fois par semaine. Inscrivez-vous à notre NEWSLETTER.
Cliquez ici. Vous pourrez vous désinscrire à tout moment.
Pensez à inscrire notre domaine @atos.bourse.blog/ en liste blanche, nous avons certains emails qui nous reviennent non-délivrés bloqués par les logiciels anti-spam.


