Quelques explications à propos de mes derniers articles qui ont parfois offusqué certains (Map)

Lors que l’on doit gérer son quotidien boulot-dodo, assumer ses différentes taches, gérer un blog par passion et toujours par passion écrire quelques articles sur la chaude actualité d’Atos, il a pu m’arriver de faire tourner le compteur heures supplémentaires un peu trop, alors que ma santé actuelle est assez fragile.

Certains ne lisent que cette partie blog, de même que d’autres ne lisent que la partie forum, donc tous ne le savent pas, j’ai malheureusement fait un infarctus fin novembre. D’autre part ayant trop tardé à appeler le 15, j’ai fait un arrêt cardiaque de 2mn au moment où les pompiers franchissaient le pas de ma porte. Puis massage cardiaque viril (ma poitrine s’en souvient encore), défibrilateur, urgences, angioplastie… et j’ai la chance d’être encore parmis vous.

Pendant ces deux minutes mon cerveau n’a presque pas été irrigué et s’en est suivi quelques légers troubles cognitifs qui se traduisent au quotidien par des petits trous de mémoire, objets égarés, partir dans une conversation sur un sujet et bifurquer sur un autre…

A l’écris ça se traduit par des choses bizarres, à savoir des mots erronés ou pas appropriés qui s’inserrent dans les phrases à la place du mot qui était dans ma pensée,  et puis à la relecture, ça se traduit par un sentiment étrange, comme si ça n’était pas moi qui avait écrit ou comme si mon clavier avait eu des bugs.

Or le problème c’est qu’il y a tellement de bizarreries dans mes phrases, souvent à la première relecture, je ne vois que les fautes très grossières et je publie des messages ou articles en l’état et ça n’est qu’après une deuxième ou troisième lecture très attentive que je m’aperçois que j’ai écris plein de bizarreries.

Ca c’est le premier effect kisscool. Pour ceux d’entre vous jeunes, qui n’ont pas connu cette pub mythique qui a créé une expression de langue « le deuxième effet kisscool », la voici : https://youtu.be/jbnZEW1GS44

Le  deuxième effet kisscool c’est que je dois désormais prendre à vie 4 médicaments, qui s’ajoutent à tous ceux qu’on prend tous par ci par là passé la cinquantaine. Tous ces médicaments ont des effets secondaires auquels depuis toujours j’ai la malchance d’être très sensibles, en particulier le Zolpidem, somnifère qui lorsqu’on le prend et qu’on ne s’endort pas tout de suite, peut créer un trouble similaire à l’ivresse, effet connu et très fréquent.

En conclusion, vous aurez compris pourquoi il m’arrive, et surtout depuis mon infarctus, d’écrire parfois des propos tantôt un peu maladroits, tantôt un peu virulants, très occasionnellement un peu grossiers vis à vis de certains membres de la direction d’Atos, propos que la plupart du temps je rectifie pendant la journée. Mais pour ceux qui les ont lu juste après leur rédaction, il sont acquis comme version définitive alors qu’ils auraient du être une version béta. Le membre Cerruti a par exemple fait parti des 10 membres qui ont lu une version très très préliminaire du « papier à musique » et il s’en est offusqué, version que j’ai modifié en profondeur une ou deux heures après, puis que j’ai finalement retiré car elle était redondante avec un autre article.

Enfin, et là c’est un peu de négligence personnelle et pas de la santé, lorsque je rédige un article, je le publie en « mode privée », seul mois peu le voir en mode blog, et après relecture je coche sur la case « mode public ». Lorsque je visualise l’article, je vois la même chose que je sois en mode public ou privé. Or il m’arrive trop souvent, d’oublier de cliquer sur mode privé au début de la rédaction de l’article et lorsque je clique sur le bouton « publier », tout le monde peut lire une version qui aurait normalement vocation à être relue, finalisée et retravaillée. Parfois je m’en aperçois à temps et je clique sur « privé » pour faire disparaitre l’article et le retravailler. Mais certains membres parfois 5 ou 6 ont eu le temps de lire la version provisoire et lire des phrases qui ont été retirées ou modifiées dans les heures qui ont suivi.

Donc si j’ai froissé ou déplu à certains d’entre vous, voir choqué, comme cela m’a été remonté par un nombre limité de membres, si vous trouvé certaines affirmations un peu dérengeantes, je vous prie de m’en excuser et je vous demande en contrepartie un peu de compréhension sur cet incident de vie dont je me serais bien passé. Juste pour l’anti-coagulant j’en suis à l’essai d’une troisième mollécule, à cause justement de petites confusions mentales qui font partie des effets secondaires ressensés.

Soyez rassurés, cependant mes articles n’ont pas été écris dans un état délirant, je pense réellement que Thalès est sur le point de faire une co-OPA. Je pense réellement que Airbus est intéressé par Evidian, mais pas si pressé que ça.

Simplement, dans le détail de l’écriture, j’ai pu involontairement écrire des phrases soit dans un français très pauvre et avec de nombreuses fautes, soit des phrases un peu déplacées. Vous avez pu voir que l’article co-écrit avec Lamaban n’avait pas tous ces défauts, car relu à deux, alors qu’une partie importante du texte est de moi.

De ce fait, et comme je l’ai écris depuis la mise en ligne du blog, j’invite tout membre de bonne volonté et avec un bon français de devenir co-administrateur et co-rédacteur du blog pour m’aider à traverser cette phase délicate où d’un côté une certaine reprise d’énergie me donne envie de m’exprimer sur Atos, mais de l’autre côté donne parfois un style qui laisse à désirer.

La photo d’illustration est le Waï Thaïlandais, posture millénaire qui veut dire à la fois « bonjour », « merci » ou « pardon ».

Bien à vous,

Map.