Atos espère gagner deux ans sur le repositionnement de ses métiers historiques. Mais la Bourse semble plus intéressée par les grandes manoeuvres autour de sa scission que par les fondamentaux de ses activités.
Avec l’anticipation du ralentissement de la conjoncture revient en effet la croissance de la sous-traitance informatique « traditionnelle ». Si la division espère stabiliser ses revenus avec deux ans d’avance sur le plan initial, c’est aussi parce que son patron Nourdine Bihame ne s’en est pas tenu qu’aux figures classiques de la réduction drastique des coûts (7.500 suppressions d’emplois soit 16 % de l’effectif), de la renégociation des contrats déficitaires et des hausses de tarifs.
Négociations avec Kretinsky
Il l’accompagne d’un repositionnement qui met Atos dans la roue des géants du cloud , comme Amazon, et autorise des développements comme dans les plateformes numériques, probablement à la frontière de l’offre de sa grande soeur Eviden .
Meilleure qu’escomptée, la trajectoire du cash donne des arguments à Atos pour négocier le soutien de Daniel Kretinsky . Des grandes manoeuvres qui semblent pour l’instant le seul appui d’une valorisation encore décotée de 48 % par rapport à ses fondamentaux, selon AlphaValue.
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