Avec un jeu de mots alambiqué sur les Noces de Figaro, Les Echos publient un article sur le verdict Atos-Syntel. Rien de plus que la mise à disposition du verdict en exclusivité mondiale par le Blog Atos.Bourse le 25 à 9h28. Tout comme nos membres, Les Echos a bien compris que l’addition restera salée.
La justice américaine enlève une épée de Damoclès qui pesait sur Atos. La condamnation du groupe français de services informatiques à verser 570 millions de dollars à TriZetto, une filiale de Cognizant, a été annulée en appel.
Pesant plus du tiers de sa capitalisation boursière et de son endettement net, les 570 millions de dollars (530 millions d’euros) réclamés par TriZetto auraient aggravé sa consommation de cash et potentiellement gâché les noces que le Figaro des services informatiques cherche à conclure, sans trop d’ailleurs savoir avec qui, ni comment .
Le circuit judiciaire d’appel américain a pris son temps pour se pencher sur un procès dont l’origine remonte trois ans avant l’acquisition de l’américain Syntel, en 2018, par Atos. Mais l’attente est récompensée.
Fort rebond du titre
L’éditeur de logiciels TriZetto, filiale de Cognizant, avait initialement obtenu, fin 2020, la condamnation de son ancien partenaire à 855 millions de dollars pour appropriation de secrets commerciaux et violation du copyright, un montant raboté six mois plus tard. L’annulation en appel de cette décision laisse encore la possibilité au tribunal de compenser peut-être un peu plus que les pertes réelles du plaignant, soit 8,5 millions de dollars.
Le rebond du titre Atos (de plus de 53 % depuis le début de l’année) n’en attendait pas moins. Il a commencé à anticiper la possibilité d’un redressement plus rapide que prévu dans l’infogérance (baptisée « Tech Foundations »), en amont d’une présentation stratégique le 7 juin, et de la scission au second semestre.