Une demande avait bien été déposée par Atos au TC de Pontoise mardi en 8, mais il s’agissait d’une demande de CONCILIATION – Cela fait 6 jours qu’Atos est en conciliation [Tuto-blog]

 

Même si elle a été annoncée aujourd’hui, cela fait 6 jours qu’Atos est en conciliation.

Nous avions annoncé dans un article, mardi 19 vers 17h15 qu’une de nos sources nous avait informés du possible dépôt d’une demande d’ouverture d’une procédure de sauvegarde, avec jugement le mercredi matin au Tribunal de Pontoise.

Nous avions dit, de façon humoristique en référence au call officiel de Carlo d’Asaro dans lequel il disait que le deal Airbus était sûr à 99%, que « c’est du 99% ». Certains lecteurs ont cru que nous étions sûr à 99%, alors que cela voulait dire au contraire que nous n’étions pas sûr à 100%, puisque le 99% de Carlo d’Asaro était bien évidemment exagéré et bien-évidemment nous n’étions pas sûr à 99%.

Puis nous avons de façon indirecte, donné un droit de réponse à Paul Saleh, qui aurait pu nous contacter et nous dire « votre article est erroné », en mentionnant le fait que dans des calls et réunions internes il avait démenti toute procédure de Sauvegarde en cours.

En fait, comme 9 fois sur 10, les conciliations débouchent sur une sauvegarde,  ce n’était que partiellement éronné et d’autre part notre source a apparemment été induite en erreur entre sauvegarde et conciliation dont on parle souvent en même temps car il faut une sauvegarde pour appliquer les décisions prises en conciliation (sinon c’est le dépot de bilan) et nous sommes désolés de cette erreur pour nos lecteurs, même si cela n’a pas eu d’influence, car ce jour-là l’action perdait 20% et après notre article, elle a terminé à 17%. Donc encore et une fois, pour ceux qui croient que le blog a une influence sur le cours, ce sont les faiseurs de marchés qui font le cours et ils ne lisent pas notre blog.

Il ne s’agissait donc pas du dépôt au greffe du Tribunal de Pontoise d’une procédure de Sauvegarde mais de Conciliation, ou, plus précisément, de la transformation du mandat Ad Hoc d’Hélène Bourbouloux en mandat de conciliateur. Le blabla d’Atos « procédure de conciliation amiable et consensuelle, c’est de l’enculage de mouche, sachant que part définition, le législateur a créé la sauvegarde comme une procédure amiable et consensuel, donc de dire qu’une conciliation est un processus amiable et consensuel est juste un pléonasme inutile tendant à rassurer à l’extrême les actionnaires moutonneux qui seront bientôt rasés, ou plutôt rincés.

Donc cela fait 6 jours qu’Atos est déjà en conciliation et c’est légal, pendant une durée, courte, que la conciliation soit tenue confidentielle, si elle bénéficie aux discussions. C’est aussi pour éviter que des types perturbés style Lecesne ne viennent foutre leur boxon.

En fait, dans le cas Atos c’est plus basique. Les résultats devaient être publié le mardi matin à l’aube. Le résultat de la conciliation devait être annoncé en fin de matinée, la fin du deal Airbus avait sonné et mis KO Paul Saleh. Il convenait donc mieux de décaler les résultats et d’annoncer la conciliation en même temps que les résultats et d’adapter le discours sans Airbus, discours qui du coup a du être complètement réécris.

Le cabinet SYNCEA, chargé par les Syndicats et pour le compte du CSE de réaliser un audit en octobre, ne s’y est pas trompé et a remis hier lundi 25 un rapport dans lequel il dit penser qu’Atos est déjà en conciliation. D’où la chute des obligations vendredi que nous avons mentionné dans notre article « guide des obligations« .

 

En résumé, il n’y avait pas de plan B à la vente de BDS à Airbus, d’autant que cette vente était assortie d’un pré-paiement.

Aujourd’hui, le blog l’affirme, Paul Saleh ment tel un arracheur de dent sur les liquidités, d’ailleurs toutes les questions d’analyste ont tourné autour et tel un bon jésuite qu’il fera, il les a éludées toutes, Atos survit grâce aux « Payables », c’est-à-dire aux factures fournisseurs non payées, et aux factures de Reverse Factoring non payées. Je vais réécouter la bande son, mais il semble avoir nié l’utilisation de Reverse Factoring ce qui est absurde car dans un call enregistré (même s’il a du être effacé depuis), Yannick Tricaud avait dit » Yves et Paul veulent régulariser le Reverse factoring et le faire passer dans les dettes financières », ce qui fait que en interne et pendant plusieurs semaines, les dirigeants ont déclaré que la dette nette était de 3600M€ et le blog a des témoignages suffisamment nombreux, pour prétendre avec véhémence que durant 15 jours Paul Saleh a dit que la dette nette était de 3600M€, ce qui correspondant aux 2400M€ de dette nette classique + 1200M€ de Reverse Factoring (dettes financières court terme).

Puis, comme Yves Bernaert est parti et qu’il est devenu grand manitou, il a dit « fuck » au reverse factoring et fait comme ses prédécesseurs, il fait comme s’il n’avait jamais existé alors qu’il existe 1150M€ de dette de Reverse Factoring au 31/12 débouclées pour moitié à partir du 2 janvier. La presse va-t-elle un jour s’intéresser à ce dossier. Martine Orange est forte quand il s’agit de s’amuser à faire tomber des têtes, mais pour fouiner un peu dans des techniques comptables très limite, là y’a plus personne. Ou alors, elle a pris sa retraite bien méritée à 66 ans.

Voici comment résumer la situation actuelle :

Hélène Bourbouloux a échoué dans son mandat Ad Hoc et a conseillé à ses clients d’ouvrir une conciliation, décision qui a été prise immédiatement dès le lendemain du refus d’Airbus de racheter BDS, puisque cela signifiait qu’il allait falloir trouver un repreneur.

 

 

 

 

 

 

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Si vous avez subi d’énormes pertes sur Atos, sachez qu’une action en réparation est en cours de constitution sur le site Upra.fr (l’Union Pour la Réparation des Actionnaires), pour recouvrer une partie de vos pertes par voie de justice. Cette action sera totalement gratuite pour les plaignants car nous la ferons financer auprès de fonds spécialisés qui prendront un pourcentage en rémunération et l’UPRA ne vous demandera aucun paiement ni cotisation ou autres. À ce jour, plusieurs fonds ont fait part de marques d’intérêts, mais nous n’avons pas encore de réponse définitive. La réponse dépendra du nombre de personnes pré-inscrits et des comptes audités 2023.

Afin de ne pas déstabiliser la société, cette action ne visera ni Atos, ni ses dirigeants ou ex-dirigeants, mais uniquement ses auditeurs (commissaires aux comptes) en particulier DELOITTE supposé être le n°1 mondial de l’audit, mais que l’UPRA soupçonne avoir été très complaisante vis-à-vis d’Atos avec les règles comptables en vigueur, et leur reproche d’avoir fait manquer une chance aux actionnaires de ne pas acheter l’action quand elle était surcotée vis-à-vis de sa réelle valeur et d’avoir fait manquer une chance d’avoir vendu, quand la société s’effondrait et que la comptabilité ne reflétait pas cet effondrement, en particulier une absence totale de dépréciation d’actifs en 2022.

Je rappelle qu’à la publication d’un jugement qui dirait le contraire, Deloitte est supposé avoir certifié les comptes d’Atos de manière totalement sincère, et l’avis exprimé ci-dessous est l’avis de l’UPRA uniquement et reste à l’état de soupçons tant que nos preuves n’auront été validé par un juge.

Pour des raisons de coûts de procédure, elle est réservée aux personnes ayant subi des pertes supérieures à 10 000€, sinon les coûts judiciaires, avocats, expertises, etc… en millions d’euros seraient supérieurs à la perte et ne seraient pas rentables pour le fonds qui financera ce recours. Soyez assuré qu’il ne s’agit pas de snobisme, mais réellement de contraintes financières.

www.upra.fr

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