ATOS, Le Frankenstein des sociétés informatiques ! (CGT-ATOS)

 

(Article de la CGT-Atos, court et intéressant).

article publié dans le respect de la pluralité. Il s’agit d’une reproduction de l’article original et non d’un avis du blog. On pourra noter cependant que nombre de salariés non-CGTistes m’ont dit la même chose à savoir l’INCAPACITÉ presque ancrée dans l’ADN d’Atos à intégrer ses aquisitions et la culture de croissance externe au détriment de la croissance organique. La vrai recovery d’Atos ne se fera d’ailleurs que par un retour de la croissance organique.

La croissance de l’ère Breton s’est faite à 90% par de la croissance externe. Après le départ de Breton il n’y a plus eu d’acquisitions donc décroissance… CQFD.

(Note de Map) 

 

8 Mar, 2023 | 

 

Un dirigeant d’Atos a donné une interview dans le Stack Technology en fin d’année 2022. On y découvre quelques explications sur la situation d’Atos, explications que la CGT aurait souhaité obtenir en Comité Social et Economique Central lors de l’information-consultation sur le projet de scission, comme l’exige la loi en termes de communication loyale, complète et sincère. A croire que la presse alimentée par le management est mieux informée, ce qui en dit long vis-à-vis du respect de vos représentants et donc des salariés…

Voici donc les « scoops » :

 

  • Les défauts majeurs d’Atos : « utilisation élevée de sous-traitants, nombre important de contrats rouges, faible productivité, compétences inadéquates ».

 

  • Des défauts de formation : « les efforts de formation antérieurs de l’entreprise « trop centralisée » se sont heurtés à la résistance des managers et ont laissé le personnel travailler à l’amélioration des compétences sur leur temps personnel».

 

  • Des défauts de processus : « Pour embaucher, 17 étapes de workflow sont nécessaires ; au moment où vous acceptez d’embaucher une personne, elle est déjà fatiguée ».

 

  • Des défauts financiers : « Nous allons arrêter de courir après la croissance à tout prix. Atos vient d’une forte culture de croissance externe et n’a jamais pris le temps de faire une pause, d’intégrer, de rationaliser et de rassembler ».

 

  • Des défauts d’hétérogénéité : « L’assemblage d’Atos à partir d’éléments disparates de Siemens, Bull, Xerox, Syntel et de nombreux autres, a donné naissance à une société Frankenstein qui génère d’énormes revenus mais avec des marges faibles ».

 

La CGT a alerté, puis dénoncé et enfin déclenché une alerte économique sur l’ensemble des points énoncés et bien d’autres. La direction a répondu par une morgue suffisante vis-à-vis de l’incapacité de compréhension des représentants du personnel. Comme pour le projet de scission vu que ce sont à 99% les mêmes dirigeants que précédemment, comment peut-on avoir encore confiance en eux ?

« Atos, société Frankenstein », c’est un film d’horreur pour la grande majorité des salariés…

 

https://www.cgtatos.org/atos-le-frankenstein-des-societes-informatiques/