Affaire ECOACT : M&M’s et Atos ont violé les recommandations de l’AMF, violemment menti aux actionnaires et significativement influencé l’AG du 28 juin (Article-blog)

Il s’agit réellement d’un EcoActGate.

En effet l’AMF recommande à toutes les sociétés côtées de soumettre au vote des actionnaires la vente de toute actif stratégique. LA LETTRE A (voir l’article de Lettre A à la fin de cet article blog) a aussi dénoncé le caractère extravagant de cette vente.

En prenant la décision unilatérale de céder ECOACT sans même informer les actionnaires de son intention et en les mettant devant le fait accompli. Atos et les M&M’s ont encore frappé. (Pour rappel M&M’s= Meunier le président actuel et Mustier le futur président).

Compte tenu de l’importance de la situation, nous faisons une petite dérogation ponctuelle sur le copyright et publions en toute fin d’article l’intégralité de l’article de LA LETTRE A qui tout comme le blog exprime son étonnement sur l’incompréhensible vente de « l’expert en décarbonisation ».

Est-ce que le viol des recommandations de l’AMF en l’espèce est une infraction pénale ?

Par soucis de transparence, nous devons informer nos lecteurs que NON, car il ne s’agit pas d’une REGLEMENTATION de l’AMF, mais d’une recommandation, nous ne voulons aucune ambiguité à ce sujet.

Dès lors, est-ce que l’expression « violé les recommandations de l’AMF » n’est pas excessive ?

Non car la vente a eu lieu en pleine campagne de dénonciation par 32% des actionnaires au moins d’une crise de gouvernance et pour montrer sa bonne foi, la direction au lieu de multiplier les communiqués de presse tels un tir de Kalachnikoff aurait du agir au lieu de pleurer et montrer qu’elle était irréprochable. Elle a fait l’inverse, montré clairement que la crise de gouvernance était flagrante et a souhaite la dissimuler.

A propos de cette expression « violer les recommandations de l’AMF », nous reconnaissons qu’il s’agit « d’ingénieurie sémantique », mais nous estimons que c’est de bonne guerre, car de son côté Atos utilise abondamment l’ingénieurie financière, déjà dénoncée une première fois par le Crédit Suisse en 2017 et à l’instar de J-C Naouri et de « l’affaire Muddy Waters », Thierry Breton avait hurlé aux loups claimant sa virginité alors que tous les ex-Atos vous diront qu’il surpassait même Naouri dans l’art de « truquer légalement » les comptes d’Atos. « Il était capable de vous trouver 2 points de MOP sur un bilan un peu faiblart » dixit, je cite un ex-Atos ».

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Vous pourriez vous demander : pourquoi est-ce que je ne cite pas les noms des ex-Atos pour etayer mes propos, cela ferait plus crédible et ils ne risquent pas de se faire virer s’ils ne sont plus chez Atos ?

Et bien c’est simple, comme ils connaissent tous les recours facile à la gachette avocat de Meunier m’ont décrit un Bertrand Meunier sans arrêt au téléphone soit avec ses avocats soit avec Mc Kinsey et donc pour certains ils veulent passer une retraite tranquille pas enthousiaste à l’idée de recevoir ne serait-ce qu’un simple courrier des avocats de Meunier.

Et pour d’autre, c’est encore plus simple, il y a dans les contrats de cadre sup d’Atos une clause de confidentialité chez Atos qui dure 5 ans après le départ qu’il soit volontaire ou contraint et certains ont quitté Atos en 2019 et sont encore sous le cadre de la clause de confidentialité.

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Atos depuis plusieurs années et l’affaire des filiales américaines n’est que la partie émergée de l’iceberg, présente une compta asincère via l’ingénieurie financière à l’instart de J-C Naouri en 2015 dont l’ingénieurie financière de Casino avait été dénnoncé par Muddy Water, à l’encontre duquel Naouri avait laché une meute d’avocats, et Me Sophie Vermeille avait eu gain de cause et comme le dirait Jacques Brel (Knokke-Le-Zoute tango) Naouri et sa clique d’avocats s’en étaient repartis du tribunal « la bite sous le bras » et pour information, Me Vermeille est également l’avocate qui a été mandaté par Sycomore pour faire plier Meunier afin d’inscrire sa révocation à l’ordre du jour.

Mais je doute que Bertrand Meunier, malgré son probable couroux à nous lire, souhaiterait une nouvelle fois se confronter à Me  Vermeille.

La seule affaire Syntel (l’affaire comptable de non-dépréciation du Goodwill, pas le procès) justifirait elle seule un recours judiciaire à l’AMF. En effet il s’agit là d’une grave faute comptable, mais il faudrait aussi attaquer les commissaires aux comptes complices de l’infime dépréciation du Goodwill Syntel en 2021 et l’absence de dépréciation supplémentaire en 2022.

En effet au risque de me multi-répéter, au mieux, Syntel vaudrait aujourd’hui 2 x le CA, soit autour de 1.5Md€/1.7Md€, hors-amende TriZetto à venir d’environ 150M€. Sur une valeur d’achat de 3.5Md€, un goodwill de 2.4Md€ a été inclus dans les comptes consolidés en décembre 2018, et une dépréciation minime de 500M€ a été effectuée en décembre 2021, ce qui fait à minima 1Md€ de dépréciation de Goodwill supplémentaire restant à passer dans les comptes.

Les « crash-tests de Goodwill » obligatoires tous les ans sont fait uniquement sur les bases des anticipations de la direction. La direction d’Atos a donc simplement du présenter des hypothèse de recovery de Syntel à côté de laquelle la remontada Barça-PSG aurait fait figure de simple formalité.

Mais si ça n’était que ça… la non proposition au vote de la start-up hautement stratégique EcoAct, Il n’y aurait pas d’ ECOACTGATE.

La chaleur estivale et les esprits plus concentrés sur les destinations de vacances ont totalement occulté  l’ECOACTGATE plus grave selon moi que l’affaire des filiales US. L’affaire des filiales US, hormis de jeter le discrédit sur Atos et sa direction n’a pas eu d’impact sur le résulat d’Atos ni sur le résultat des exercices suivants.

La vente d’ECOACT, elle est un grave retournement de stratégie et un mensonge aux actionnaires digne d’une action judiciaire.

POURQUOI DIS-JE QUE ATOS A MENTI VIOLEMMENT AUX ACTIONNAIRES ?

Il s’agit d’un double mensonge. Requalification abusive d’actif stratégique en actif non stratégique.

Dissimulation du deal qui était déjà conclu lors de l’AG du 28 juin, afin de ne pas poluer la compagne électorale de Bertrand Meunier et son CA. On peut facilement imaginer que si le communiqué a été publié le 3 juillet, le 28 juillet l’accord était déjà acté et même probablement une dizaine de jours avant et que sa communication a été retardée à dessein ,même si nous n’avons pas de preuves formelles.

Voici le communiqué d’Atos du 3 juillet:

Le Groupe Atos, leader international de la transformation digitale, annonce aujourd’hui entrer en négociations exclusives avec Schneider Electric pour la vente de EcoAct SAS et de l’ensemble de ses filiales (« EcoAct »). Cette transaction potentielle permettrait à Atos d’achever son programme de cessions d’actifs non-stratégiques tout en établissant un partenariat stratégique avec Schneider Electric dans le domaine de la décarbonation.

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Or dans le DEU publié auprès de l’AMF le 21 avril 2023 aux pages 48 et 49, le marché de la décarbonisation est décrit comme un domaine de croissance majeur.

Citez-moi d’ailleurs une société qui consacre 2 pages de son DEU à un actif répresentant 0.6% de son CA!

    • Allied Market Research indique que la taille du marché mondial des technologies vertes et durables a été évaluée à 10,32 milliards de dollars en 2020 et devrait atteindre 74,64 milliards de dollars d’ici 2030, avec un CAGR de 21,9 % entre 2021 et 2030 ;
    • selon MarketsandMarkets, la taille du marché mondial des technologies vertes et durables devrait passer de 11,2 milliards de dollars en 2020 à 36,6 milliards de dollars en 2025, avec un CAGR de 26,6 % au cours de la période de prévision.

Voici la projection de EcoAct à 10 ans en tenant compte de la projection MarketsandMarkets majoré de 13% sur les 3 premières années pour prendre en compte le leadership de EcoAct (40% de CAGR), sachant que seulement sur EcoAct France, la croissance était bien supérieure à la croissance mondiale avec +46% de croissance en France (source société.com). Il s’agit donc bien d’une pépite, dénichée fin 2019 par Nourdine Bihmane, alors chargé de la décarbonation pour le groupe.

Et vous vous en doutez, sur un secteur en plein boom, là on parle pas de MOP à 3% !!! 😀 😀

La société vendue est donc tout sauf un actif non-stratégique. C’était une start-up dans Atos qui présentait LE PLUS GROS POTENTIEL LONG TERME au seing d’Atos et la gouvernance a sciemment et éhontement menti aux actionnaires.

Chers lecteurs, je vous mets au défit d’écouter BFM Business en mode radio dans votre auto et qu’il ne se passe plus d’une heure (hors interview dans un domaine spécifique) sans que vous n’entendiez le mot décarbonation. Et je ne parle même pas du projet de loin qui sera présenté en septembre spécifique à la France avec pour objectif -50M% de CO2 en 2030, annonce officielle du gouvernement mardi 25 juillet (voir article à ce sujet).

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Pour ceux qui n’ont toujours pas compris le sens de « la décôte Meunier », peut-être que ce comportement dans l’affaire EcoAct vous permettra de comprendre pourquoi tant que Meunier sera au commande la société ne vaudra jamais la somme des parties. Comment des institutionnels peuvent avoir confiance en l’action Atos, si en 2 mois la décision de vendre une pépite peut être décidé par Meunier, cet être instable, d’un claquement de doigt. Regardez cet extrait de 1mn.

« La décote Meunier »

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Par la présente, nous faisons un appel aux employés d’Atos qui pourraient nous communiquer le chiffre d’affaire exact de l’exercice 2022 France et Monde de EcoAct et le chiffre d’Affaire monde de EcoAct pour 2021, ainsi que l’effectif exact monde de EcoAct en 2021 et 2022 afin d’entamer un recours AMF pour non respect de la souverenaité actionnariale et faire une estimation du CA 2030 qu’aurait représenté EcoAct afin de valider la projection ci-dessus.

Nous proposons aux actionnaires révoltés par l’action de ce CA mafieu, de participer à la création de l’association UDAAC [Union des Actionnaires d’Atos en Colère], afin de mandater un cabinet pour dénoncer la désinformation d’Atos auprès de l’AMF et de réunir à cet effet la somme minimale de 5000€, décomposée entre 4000€ pour la création de l’association et 2000€ pour la rédaction par un avocat spécialisé d’un courrier d’information à l’AMF pour obtenir une condamnation de la présidence d’Atos pour désinformation. Plus la somme collectée sera élevé plus nous pourrons nous offrir les services d’avocats spécialisés. Me Vermeille serait l’idéal. Je propose une participation de 5cts par action détenue. Le relicat s’il y avait pourrait être réutilisé pour représenter au vote la résolution A à l’AGE de octobre.

LA TROMPERIE D’ATOS AUPRES DE  SES ACTIONNAIRES N’EST PLUS TOLERABLE.

Ecrivez-nous

admin@bourse.blog

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Je pense que Atos-EcoAct étant une société leader sur son marché, elle aurait pu viser une part de marché mondial à 10 ans de 2 à 3% d’un marché de 80Md€, soit 2Md€. Notre projection ci-dessus à 2033 nous donne 1.5Md€.

La gouvernance d’Atos a sciemment caché cette information qui aurait due être communiquée aux actionnaires durant ou avant l’AG, et tout ceci selon nous, a été sciemment calculé afin d’éviter toute question sensible des actionnaires, et surtout selon nous pour valider sa communication d’un CA et d’un président avec un cap net, alors qu’en l’espace de 2 mois (21 avril – 21 juin) la gouvernance d’Atos a requalifié un actif HAUTEMENT STRATEGIQUE dans le DEU à un actif NON STRATEGIQUE dans son  communiqué de presse annonçant sa vente.

La société vendue, ECOACT est donc tout sauf un actif non-stratégique. La présidence d’Atos a donc sciemment et éhontement menti aux actionnaires pour ne pas entacher la réelection de Bertrand Meunier car l’attitude du CA sur le dossier ECOACTGATE est :

Alors que le CA s’est au-décrit comme ça :

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Enfin comme d’habitude avec Atos, omerta complète sur le prix de vente qui devrait être à minima une fois le 5 x CA pour une start-up, soit 350M€ MINIMUM.

Non seulement les actionaires ne sont pas consultés, mais ils n’ont AUCUN élément pour évaluer la pertinence du prix de vente et éventuellement le contester devant les tribunaux.

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Pages 48 & 49 du DEU – lien pour télécharger

Ou voir capture d’écran en fin d’article

2.4 Offre de décarbonation

La demande de services de conseil en matière de stratégie climat et d’adaptation au changement climatique pour soutenir les entreprises dans la transition vers des modèles d’affaires bas‑carbone a continué de croître en 2022 malgré les turbulences causées par l’instabilité économique et politique. La capacité des entreprises à transformer leurs opérations en activités durables est non seulement essentielle pour gérer les risques liés au changement climatique, mais présente également des opportunités en termes d’avantage concurrentiel.

Tous les indicateurs suggèrent que le marché du développement durable axé sur la technologie est un domaine de croissance majeur. À titre d’exemple, deux rapports indiquent un taux de croissance annuel (CAGR) de 21 à 26 % :

    • Allied Market Research indique que la taille du marché mondial des technologies vertes et durables a été évaluée à 10,32 milliards de dollars en 2020 et devrait atteindre 74,64 milliards de dollars d’ici 2030, avec un CAGR de 21,9 % entre 2021 et 2030 ;
    • selon MarketsandMarkets, la taille du marché mondial des technologies vertes et durables devrait passer de 11,2 milliards de dollars en 2020 à 36,6 milliards de dollars en 2025, avec un CAGR de 26,6 % au cours de la période de prévision.

Depuis plusieurs années, Atos est à l’avant‑garde du mouvement vers l’objectif zéro émission nette dans le domaine de la technologie et est reconnu par les meilleures standards ESG comme le leader de son secteur d’activité.

En 2022, Atos a organisé un sommet Tech for Climate qui s’est déroulé en parallèle de l’événement principal de la COP27, réunissant certains des esprits les plus brillants de l’informatique pour partager leurs connaissances, collaborer avec leurs paires, et réaliser l’énorme potentiel de la technologie pour mener des actions sur la neutralité carbone.
Atos a organisé ce sommet de deux jours avec son écosystème de partenaires et a accueilli des responsables gouvernementaux, des experts du secteur et des clients mondiaux et régionaux pour discuter, via diverses conférences et panels, de la manière dont la technologie peut être utilisée pour atténuer le changement climatique.

Parmi les faits marquants, citons :

  • La promotion de la collaboration au sein de l’industrie pour construire une technologie durable avec l’ACUD (l’Administration du Développement Urbain, en charge du développement dans la nouvelle capitale égyptienne) et le DEFRA (Département de l’Environnement, de l’Alimentation et des Affaires Rurales) ;
  • montrer comment Atos développe, en collaboration avec des partenaires technologiques, une preuve de concept unique pour une ville durable et intelligente au centre‑ville du Caire ;
  • EcoAct, société du groupe Atos, a lancé sa plateforme de gestion des risques climatiques, qui évalue la vulnérabilité des organisations aux risques physiques liés au dérèglement climatique ;
  • explorer avec le Center for Agriculture and Bioscience International (CABI) comment améliorer l’ensemble de l’écosystème agricole en Afrique en utilisant une plateforme d’agriculture intelligente.

Notre engagement dans la lutte contre le changement climatique et pour atteindre l’objectif de zéro émission nette restera un pilier central de nos futurs efforts et offres de R&D, combinant technologie et innovation de manière à promouvoir des sociétés plus durables.

Ambition d’Atos
Atos confirme son ambition de s’imposer en tant que pionnier et référence mondiale du digital décarboné, en fournissant à ses clients les capacités de décarbonation les plus complètes du marché pour leur permettre d’accélérer leur transition vers zéro émission nette.

L’acquisition d’EcoAct, une société de conseil en stratégie climat et adaptation au dérèglement climatique, accélère le programme interne de développement durable d’Atos et fait évoluer son portefeuille d’offres liés à la transition vers zéro émission nette. Ce portefeuille associe l’expertise climatique mondialement reconnue d’EcoAct à la force établie d’Atos dans les domaines du digital, des technologies et de la cybersécurité, afin d’accompagner ses clients dans leur transformation. Les services, adaptés au marché et aux opérations d’une organisation, comprennent entre autres la mesure de l’empreinte carbone, la fixation d’objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre, la décarbonation digitale, la réduction des émissions sur l’ensemble de la chaîne de valeur, le reporting climatique et la compensation carbone.

Compétences d’Atos
Notre programme AtoZero aide les entreprises à naviguer dans les complexités de la transition climatique et à développer une stratégie climat robuste. Le programme est piloté et soutenu par un Centre d’excellence de la « Net Zero Transformation » d’Atos, articulé autour de neuf hubs mondiaux. Le Centre permettra aux clients de tirer parti des compétences et des ressources mondiales et d’un réseau en croissance rapide d’experts du climat (> 350) pour faire progresser et accélérer les progrès des entreprises dans l’action climatique.

En outre, Atos a continué à renforcer son écosystème de partenaires par la collaboration et l’innovation à travers le programme de start‑up Atos Scaler : des partenaires technologiques stratégiques (par exemple, Atos a récemment étendu sa collaboration avec Amazon Web Services (AWS) pour permettre aux entreprises d’aller de l’avant, leur parcours de décarbonation, avec le développement d’un portefeuille de solutions basées sur AWS sous l’égide d’Atos MyCO2Compass), ainsi que des consortiums et des réseaux (par exemple, European Green Digital Coalition et Government
Digital Sustainability Alliance).

Exemples d’offres issues du portefeuille de décarbonation :

  • les services de conseil leaders sur le marché d’EcoAct, société du groupe Atos, accompagnent les clients dans l’élaboration de stratégies efficaces de transformation vers zéro émission nette ;
  • la suite d’outils digitaux MyCO₂Compass accompagne les entreprises dans la mesure et la gestion des données carbone et climatiques ;
  • l’outil de réduction de l’empreinte carbone et de faisabilité (CRaFT) permet l’anticipation et la visualisation des futurs scénarios d’émissions, facilite une meilleure hiérarchisation des activités grâce à une analyse des coûts marginaux, fournit des tableaux de bord de suivi et de contrôle des objectifs climatiques, et permet un reporting des feuilles de route/trajectoires de réduction des émissions en interne et en externe ;
  • la plateforme d’analyse des risques climatiques (ECLR) permet de surveiller l’exposition d’un portefeuille de sites physiques aux 28 risques climatiques inclus dans la taxonomie de l’UE, offrant aux utilisateurs la possibilité d’explorer différents niveaux de criticité, scénarios climatiques et horizons temporels ;
  • les évaluations de décarbonation digital analysent l’état de maturité actuel des clients en matière de carbone au sein de leur écosystème digital et permettent de créer une feuille de route afin d’atteindre leurs objectifs de décarbonation ;
  • Atos intègre des accords de niveau de décarbonation dans ses contrats d’infogérance qui définissent un engagement contractuel de réduction et/ou de compensation des émissions carbone ;
  • les solutions digitales pour la décarbonation des processus opérationnels, comme le jumeau digital (performance des processus et des actifs), les bâtiments intelligents, les réseaux intelligents, les chaînes d’approvisionnement intelligentes, les achats durables et la mobilité intelligente, la réalité augmentée et le métavers (amélioration de l’efficacité et réduction des déchets et des déplacements dans les domaines de la vente, de la conception et de la production, des services de terrain et de la formation) ;
  • Atos conçoit des solutions technologiques comme le cloud durable, le lieu de travail décarboné, le développement d’applications écologiques, les réseaux intelligents et d’autres solutions technologiques axées sur la décarbonation (Atos a remporté un prix Cisco Digital Sustainability Challenge en 2022 avec sa solution de mesure des émissions de carbone du réseau) ;
  • Atos conçoit et s’associe à des partenaires pour concevoir des solutions de décarbonation telles que la plateforme d’Atos dédiée à l’empreinte carbone des produits, et une solution digitale pour calculer l’empreinte carbone des produits au sein de l’industrie chimique, en partenariat avec BASF.
  • EcoAct, société du groupe Atos, dispose d’un large portefeuille international de projets de compensation carbone et d’une équipe d’experts en solutions fondées sur la nature et la technologie. Il accompagne les organisations dans l’achat de crédits carbone et le développement de nouveaux projets dans le cadre de leurs stratégies climatiques et contribue à l’objectif mondial de zéro émission nette.

Extrait visuel des pages 48 et 49 – lien pour télécharger

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Extrait

Atos : l’incompréhensible vente de l’expert en décarbonation EcoAct

Le groupe de services numériques a annoncé se séparer de la société de conseil en stratégie de décarbonation EcoAct, achetée il y a trois ans. Cette pépite était pourtant mise en avant par Atos dans ses ambitions en matière de lutte contre le changement climatique.

Après l’assemblée générale tourmentée du 28 juin, Atos maintient la cadence de ses annonces. Le groupe a indiqué, le 3 juillet, être entré en négociations exclusives avec Schneider Electric pour céder EcoAct, société de conseil dans la décarbonation acquise il y a trois ans. Rattachée à la division Eviden d’Atos, EcoAct est aujourd’hui considérée comme « un actif non stratégique ». Le groupe, présidé par Bertrand Meunier, est pris en flagrant délit de contradiction dans la mesure où la décarbonation est justement l’un des trois piliers de la raison d’être d’Atos. Cette cession témoigne en réalité d’une recherche de cash sans limites, même si le montant de la tractation est pour l’instant tenu secret.

D’autant que cette entité de green IT est en pleine ascension : son effectif est passé de 70 à 400 personnes en l’espace de trois ans, dont la moitié est localisée en France…

https://www.lalettrea.fr/entreprises_conseil-et-services/2023/07/04/atos–l-incomprehensible-vente-de-l-expert-en-decarbonation-ecoact,110000089-art