Pour l’instant. Tant que Mustier et Bourbouloux ne seront pas revenus à la raison et fini leurs crises hystériques; et qu’une deadline officielle ne sera pas instaurée.
J’imagine que Daniel Křetínský a très peu apprécié les saillies de Mustier à son encontre et pas plus celles d’Hélène Bourbouloux.
Qu’il faille 15 jours à la mandataire très proche de Walter Butler avant de demander à Atos de préciser que toutes les offres sont autant dilutives les unes que les autres et se permette derrière de critiquer la partie adverse, il y a une limite à tout.
Atos est au bord du précipice, c’est un fait et rien que le remplacement de Rakesh Khanna, CEO Atos Americas par Michael Grunberg, dont on peut supposer que c’est suite à la perte du contrat annuel de 130M€ de FedEx par Syntel est un signe de ce précipice plus saillant jour après jour. Nier que Atos est au bord du dépot de bilan, c’est être dans le déni de réalité, ce que font Mustier et Saleh depuis décembre et ce qu’a fait Bourbouloux durant un gros mois après sa nomination.
On notera que Rakesh Khanna était au COMEX depuis 4 ans et qu’il n’en fait plus partie. Diane Galbe semble toujours dans l’entreprise et elle a changé pour la quatrième fois de fonction. La dernière en date est Senior Executive Vice President. Je ne connais pas l’équivalent français de ce titre.
Pour l’instant, l’entrepreneur tchèque va tout simplement attendre. Le temps qu’il faudra, quelques jours, une semaine, deux semaines…
Des offres comme Atos on lui en propose 10 par an.
Il va attendre plusieurs choses.
1/ Que Mustier accepte de manière inconditionnelle le départ de Paul Saleh le 26 juillet et son replacement pas un CEO intérimaire accepté par les deux parties.
2/ Que Paul Saleh se décide à envoyer les documents manquants.
3/ Qu’Atos cesse le chaos et mette enfin une date limite de dépôt des offres post Due Dilligence sachant qu’aucune des 3 offres n’était engageante.
Il sait que chaque jour qui passe la boite pourrit de l’intérieur, mais il a dit la chose suivante dans un interview dans le Monde en 2020 :
« si l’on emploie la force contre moi, cela ne marche pas, jamais. Je préfère me battre et perdre ». Article que feraient bien de lire Hélène Bourbouloux et JP Mustier.
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L’attitude de tous les protagonistes de cette conciliation est à l’image d’Atos, d’un amateurisme le plus flagrant, y compris de Bourbouloux.
La société s’était fixée comme objectif le 31 mai pour trouver un repreneur. Cette date indicative ne figure dans aucun point de marché hormis que sous le terme « objectif ».
Voici le Communiqué de Presse de Casino après les premières offres. Entre Mustier et Naouri, c’est passer de la classe Eco à la classe Affaires.
Les parties sont invités à remettre leurs offres révisées avant le 14 juillet 21h.
Pour l’instant, la seule chose que l’on sait, c’est que Raoul Roth DG France qui avait prévu un call pour présenter les offres le 21 mai, a décalé ce call au 6 juin.
La manœuvre est grossière, laisser du temps à David Layani pour trouver des fonds supplémentaires ou aux banques de s’organiser.
Il semblerait que cette dernière hypothèse regagne du terrain, car elle conserverait au moins pendant un certain temps le duo Mustier-Saleh et à voir la place qui est réservé à son plan d’intéressement dans le DEU, Paul Saleh ne semble pas du tout prêt à quitter la place.
Vous savez ce qui me déplait le plus dans tout cela. C’est que Mustier ne prenne pas de salaire où pour être plus précis a demandé à Atos de verser son salaire à une association en Inde pour l’illettrisme, tout en allouant 125 000€ + ses jetons à l’opportuniste Laurent Collet-Billon soit 200 000€ en tout.
Je pense qu’une telle attitude est ultra-dangereuse car elle signifie que Mustier est en mission pour quelqu’un.
Mon frère lors d’un repas de famille qui répondait à un cousin fier que son père ne prenait pas de salaire dans son cabinet comptable. Il lui a dit je ne connais que 2 personnes qui ne prennent pas de salaire dans une activité lucrative, mais deux patrons Sergey Brin et Larry Page (il était employé de Google).
Je n’ai aucune confiance en Mustier, c’est un saboteur et il est là pour liquider Atos. Vous le verrez. Quelqu’un qui travaille gratuitement pour une activité lucrative, est soit un gros con soit un traitre.
Et quand je vois que 5 gros connards de députés ne veulent pas d’un tchèque francophile à la tête d’Atos, mais acceptent (bande de gros cons) que ce soit un américain dont on ne sait rien du casier judiciaire qui soit chargé du devenir d’Atos, je me dis qu’on est dans une opération de sabotage organisée pour faire couler Atos afin que sa comptabilité soit dispersée aux 4 coins du globe et que certaines personnes ne soient définitivement plus inquiétées.
Moi, je m’en vais regarder le film « l’Outsider », que l’on m’a recommandé.
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Si vous avez subi d’énormes pertes sur Atos, sachez qu’une action en réparation est en cours de constitution sur le site Upra.fr (l’Union Pour la Réparation des Actionnaires), pour recouvrer une partie de vos pertes par voie de justice. Cette action sera totalement gratuite pour les plaignants car nous la ferons financer auprès de fonds spécialisés qui prendront un pourcentage en rémunération et l’UPRA ne vous demandera aucun paiement ni cotisation ou autres. À ce jour, plusieurs fonds ont fait part de marques d’intérêts, mais nous n’avons pas encore de réponse définitive. La réponse dépendra du nombre de personnes pré-inscrits et des comptes audités 2023.
Afin de ne pas déstabiliser la société, cette action ne visera ni Atos, ni ses dirigeants ou ex-dirigeants, mais uniquement ses auditeurs (commissaires aux comptes) en particulier DELOITTE supposé être le n°1 mondial de l’audit, mais que l’UPRA soupçonne avoir été très complaisante vis-à-vis d’Atos avec les règles comptables en vigueur, et leur reproche d’avoir fait manquer une chance aux actionnaires de ne pas acheter l’action quand elle était surcotée vis-à-vis de sa réelle valeur et d’avoir fait manquer une chance d’avoir vendu, quand la société s’effondrait et que la comptabilité ne reflétait pas cet effondrement, en particulier une absence totale de dépréciation d’actifs en 2022.
Je rappelle qu’à la publication d’un jugement qui dirait le contraire, Deloitte est supposé avoir certifié les comptes d’Atos de manière totalement sincère, et l’avis exprimé ci-dessous est l’avis de l’UPRA uniquement et reste à l’état de soupçons tant que nos preuves n’auront été validé par un juge.
Pour des raisons de coûts de procédure, elle est réservée aux personnes ayant subi des pertes supérieures à 10 000€, sinon les coûts judiciaires, avocats, expertises, etc… en millions d’euros seraient supérieurs à la perte et ne seraient pas rentables pour le fonds qui financera ce recours. Soyez assuré qu’il ne s’agit pas de snobisme, mais réellement de contraintes financières.