Cet article-analyse, pour ne pas prendre trop de temps de lecture par article, fera l’objet de plusieurs parties, au moins 2, en sus de cette première partie introductive, tant le news flow en l’espace d’une semaine est devenu intense et très positif pour Atos et tout comme le saint-père (je précise que suis agnostique) qui se remet encore lentement; si Atos échappé à la mort, Atos n’est pas encore sauvée contrairement aux propos dogmatiques de Jean-Pierre Mustier. Le but de cette petite « saga » Remontada sera de savoir si Atos peut être sauvée sans nouvelle conciliation comme l’ont annoncé BFM TV et Médiapart. Le blog l’avait aussi annoncé tout en précisant sauf modification du plan de sauvegarde accéléré.
Aujourd’hui Atos va un peu mieux, sans forcément l’avoir fait exprès sur toute la ligne, même si le nouveau management y est aussi pour quelque chose. En effet, l’actualité guerrière imprévisible, puisque l’armistice devait être signée, comme tout le monde le sait en 24 heures dès Trump au pouvoir, fait que ses actifs militaires ont pris en quelques semaines une telle valeur, que le blog annonce que selon ses informations, Philippe Salle a souhaité un moratoire sur leur vente et clairement la valeur de ces actifs s’ils devaient finalement être vendus, et on pense là à MSC ou Cyber produit qui contienent beaucoup de contrats militaires, et dont la vente prévue par un système d’enchère, ne se ferait plus du tout aujourd’hui dans les mêmes conditions, qu’elle se serait faite il y a seulement deux mois au closing de la restructuration.
Donc clairement et même si cela déjuge le blog, mais aussi des médias prestigieux tels que BFMTV, Mediapart ou autres, la valeur des actifs d’Atos a subitement remonté et selon nos informations, le fait qu’Atos puisse passer ou non 2025 (article de BFM TV) est désormais un non-sujet.
Avant de répondre à la question du titre sur la remontada, nous allons passer par plusieurs étapes, une sémantique sur l’expression Remontada elle-même et une seconde sur l’explication du titre de l’article et du News Flow récent.
L’expression espagnole la remontada était une expression somme toute banale voir désuète de la langue de Cervantes, qu’un match historique le 8 mars 2017 entre le PSG et le FC Barça a remis au gout du jour, tout comme en son temps le Général de Gaulle avait plaisir à remettre à la mode des expressions tombées dans l’oubli, tel le « quarteron » de généraux en retraite ou la « chienlit » expression désormais courante de la langue de Molière.
La remontada est devenue une expression du langage quotidien un mercredi soir d’un match retour de Champion’s League ou le PSG, avait massacré 4-0 le FC Barça à l’aller, au Parc des Princes. Les anti-anti-footeux pourront zapper cette partie.
La presse espagnole était même allé jusqu’à titrer : « le PSG humilie le Barça », il lui suffisait de ne pas encaisser plus que 3 buts type 2-0 ou 3-0 pour le Barça et le PSG était qualifié, ou, mieux, si le PSG marquait un seul but, alors de ne pas encaisser plus que 4 buts, soit 4-1 ou 5-1. Mais même en prenant 4-0, le PSG ne serait pas condamné et on irait aux prolongations.
Bref, seul un miracle du seigneur, une remontada dantesque du FC Barça pouvait priver le PSG des demi-finales de la Champions’s League. Comme fréquemment dans ce genre de situation, le match était même déjà joué dans la tête des supporters, voire probablement aussi dans la tête d’un nombre de joueurs n’ayant jamais assisté de leur vie à une Remontada, c’est-à-dire 90% de l’effectif. Quant à l’emir du Qatar, lui avait déjà commandé les magnums de Dom Pérignon.
Cependant le match démarre très mal.
Alors que la logique eu voulu que le PSG joue ultra défensive, 5ème minute, 1er but du Barça. Tête lobée de Suarez. 1-0
Score total sur les deux matches 1-4. Encore 3 buts et c’est le Barça qui est qualifié en quart.
Le tableau d’affichage reste figé durant 37mn et le PSG commence à se dire que il faudrait désormais un déroulé satanique pour ne pas être qualifié en quarts.
A la 40è mn, Kurzawa commet LA boulette et 2-0
A la 50ème pénalty sur Neymar et 3-0
On est plus qu’à un but des prolongations pour les catalans.
Puis délivrance à la 62è, enfin LE BUT du PSG à l’extérieur par El Goleador Cavanni
Pourquoi ce but à l’extérieur de El Goleador est capital ? Il compte double.
Et là, ça devient mission impossible pour les catalans. Il reste 38mn et avec ce but à l’extérieur qui content double, même avec 2 buts du Barça, le PSG est qualifié.
Il faudrait donc 3 buts du Barça en 38mn, avec les Parisiens qui vont jouer à 10 en défense, pour passer en quarts, donc un miracle quoi.
2 mn après, balle de Match pour Cavanni.
C’est le moment d’une vie ou on passer de « grand buteur » à « buteur de légende ». Van Stender voit la trajectoire, il fallait lober. Le gardien dévie la balle. Ca reste à 3-1.
En défense, le PSG souffre, mais tient bon.
87ème minute, toujours 3-1. La messe est dite. Le PSG est en quarts.
88ème minute, coup-franc compliqué pour le Barça, Neymar est désaxé, il tente la lucarne croisé. Incroyable, ça passe dans lucarne. 4-1
Neymar s’empare du ballon, coure l’amener au point du coup d’envoi pour le rendre au PSG et se met à arranguer ses coéquipiers qui n’y croient pourtant plus, car même avec ce 4-1 pour l’honneur, il faudrait encore 2 buts dans les arrêts de jeu. Donc impossible face à une des meilleurs charnières centrales du monde Thiago Silva – Marquinos. Celle de l’équipe du Brésil !
91ème minute. Suarez est pris de vitesse dans la surface.
En bon latino il tente la simulation du pénalty.
Le joueur du PSG ne le touche même pas. Il n’y a pas la VAR à cette époque. Clairement l’arbitre a envie d’une remontada. Ça passe. Péno. Pourtant même le commentateur espagnol dit qu’il n’y a pas péno.
Le but est marqué dans la première minute des 5mn d’arrêts de jeux. Après ce but. Il en reste quatre minutes d’arrêts de jeu.
Quatre minutes à tenir et le PSG est en quart de finale. Normalement c’est marquage poste pour poste et on bloque le jeu.
Le PSG devient fébrile et l’arbitre en rajoute si besoin était qu’il ne veut pas rester sur ce score car il ne siffle pas la fin du match à la 95:00 alors que 5mn d’arrêts de jeu c’est déjà très généreux, et il laisse continuer le jeu au delà du temps additionnel.
95:30. L’arbitre aurait du siffler le fin du match depuis 30 secondes déjà.
Neymar est à 32m du but. A cette distance y’a que Junhino capable de marquer un but dans la lucarne. Il sait qu’il n’est pas Junhino. Aussi il décide de centrer dans le bloc défensif où se trouvent 4 attaquants du Barça.
Seul but vraiment de génie et mérité contrairement aux deux pénos dont un inventé et un litigieux, Neymar dépose la balle entre le groupe défense attaque et le but. Un joueur anticipe la trajectoire, et passe de en jeu à hors jeu, mais après le tir donc « hors jeu légal » devance le goal d’un vingtième de seconde et la frappe et la cadre. 6-1, le temps réglementaire est dépassé de 50 secondes, 6-1. Après 4-0 à l’Aller, Le Barça a fait sa remontada. L’expression Remontada devient l’espace d’une soirée un mot du désormais célèbre vocabulaire mondial, je n’ai pas vérifié s’il est dans le Grand Larousse, mais ça ne serait tarder.
Mais soyons objectif. La remontada dont on parle, c’est celle du 3-1. A savoir qu’en l’espace de 38mn + arrêts de jeu, le barça doit mettre 3 buts à une équipe qui lui en a mis 4 à l’aller et qui aurait pu en mettre 2 de plus à 3-1 après le but de la 64è mn manqué de Cavani, Di Maria fait un petit lob qui passe de quelques cm au-dessus de la barre. Et on voit Suarez agiter tête et mains, l’air de dire : « ohlala, on a échappé à la balle de match… »
C’était donc la fin de ce préliminaire footeux pour expliquer ce qu’était une remontada.
C’est à dire le renversement d’une situation qui relève du miracle, mais qui arrive malgré tout.
Pour ceux qui voudraient visionner les 3 mn dont sont extraites les captures d’écran : https://www.youtube.com/watch?v=ftdeWa_ytAA
Au final, ce qui est surprenant c’est que le penalty imaginaire n’ait peu été commenté ou contesté, car ce qui n’est pas normal dans cette remontada, c’est de se prendre 6 buts, (5 si on enlève le péno imaginaire) alors qu’on vient d’en mettre 4 à l’aller sans en prendre un seul. C’est ce qui fait que le PSG est une équipe sans âme, juste créé avec de l’argent qatari. Une équipe de mercenaire et face à une équipe de légende, ça fait toute la différence.
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Mais revenons à nos moutons.
Assez occupé par mes articles poissons d’avril qui ont eu zéro effet sur le cours de bourse, pour preuve que ceux qui reprochent au blog de vouloir influencer le cours, j’ai peu suivi l’actualité depuis 48h, et il vient de se produire un déferlement d’évènements qui permettent désormais d’ouvrir la discussion, sur le fait que Atos peut-elle faire une remontada.
Comme je ne vais pas pouvoir faire un article individuel, je profite de cet article pour les citer :
1/ Un contrat de 35M€ pour la vente d’un HPC à la Serbie qui était bloqué depuis 6 mois à cause des cautions bancaires via d’être débloqué. C’est l’APE qui en profitera, mais vu que le contrat était déjà en discussion depuis presque un an, il est possible que les usines d’Angers aient déjà commencé à travailler dessus et qu’il soit livré et facturé avant le transfert à l’APE.
2/ Atos a débauché une pointure de chez Thalès pour diriger la Cyber, que même s’il avait une bonne tête, Chris Moret CEO Cyber récemment limogé-remplacé avait fait péricliter sous la direction du très mauvais Jean-Philippe Poirault et là, nous ne pouvons pas contester qu’il fallait du changement à la tête de la Cyber et que Philippe Salle a pris une décision difficile car Chris Moret était là depuis longtemps, mais néanmoins nécessaire.
3/ Philippe Salle charge Emmanuel Le Roux, lui, très compétent, de terminer le détourage des HPC et en exclut la pépite IPSOTEK qui passe dans le giron de la Cyber. Donc la bonne nouvelle, c’est que jusqu’à nouvel ordre, Philippe Salle a réussi à conserver la totalité de la Cyber Y COMPRIS la sensible entité MCS.
La cyber était une des rares entités de l’ex EVIDEN à être FCF positive avec Syntel, on ne pourra que se réjouir, que Philippe Salle soit allé dans le sens du blog qui dit depuis 2 ans que ces histoires de souveraineté c’est de la tarte à la crème pour députés sur le déclin et en manque de reconnaissance, tels Saintoux ou Morlaix, à qui je serais tenté de dire, pour reprendre l’expression de Jacques Chirac face à Fabius en 1986 « arrêtez d’aboyer un peu comme un roquet ».
4/ Un talent parti d’Atos et que Daniel Kretinsky dont l’expertise dans le dossier Atos est assez conséquente, voulais faire revenir, vient de revenir, à savoir Michael Kollar, qui compte tenu de son expérience dans le cloud Atos aura vocation à mettre en avant des offres de Cloud ultra-sécurisées.
Bon, c’est pas Pierre Barnabé, mais on va pas bouder notre plaisir si des brebis rentrent à la Bergerie. Quand à Nourdine Bihmane, il semble très heureux chez Konecta, donc ne revons pas trop !
Compte tenu de ces éléments qui vont donner lieu à la suite et la PARTIE 1 d’ici demain ou après-demain, nous modifions notre Recomap, sans changer néanmoins l’objectif de cours de 46€ avec perspective positive et nous passons de « achat ultra-spéculatif » à « achat prudent » pour le moyen terme.
Je rappelle que la Recomap est une recommandation amateur et que je ne suis pas un professionel de la finance.
« Perspective positive », dans le langage des recommandations, cela veut dire que nous nous réservons la possibilité à court terme de réviser l’objectif à la hausse, selon des nouveaux éléments.
Pour le long terme, nous avons l’absolue certitude qu’Atos ne pourra pas sortir de Junk bond sans une AK d’au minimum 500M€. Donc de là à faire la doublette ou triplette sur Atos ne rêvons pas non plus. Atos est fragile et selon mes informations vient de passer sous les 75 000 employés et se serait vu prononcer une interdiction de RC (ruptures conventionnelles) ou de devoir faire un plan social, car les ruptures conventionnelles peuvent être moins avantageuses pour les salariés que les plans sociaux. Enfin bien-sûr là on parle de la France car un nombre important de pays n’ont pas de règles sur les plans sociaux.
Notre scénario privilégié est un effet d’annonce le 14 mai pour faire monter le cours au dessus des 60€ et d’annoncer dans la foulée une AK autour de 40€ pour rembourser une partie de la dette et remonter celle-ci à BB.
Dans la partie 1, de cette série « Remontada », nous allons aussi évoquer la politique coups de pieds dans les fourmilière de Philippe Salle, qui après avoir mis un grand coup de pied dans le cul à la dirCom, fait de même avec les conseils & Advisors et vire tous les blaireaux McKinsey et autre E&Y pour se recentrer sur le cabinet de conseil Bain avec comme objectif de descendre sous les 78M€ d’Elie Girard en 2020 qui malgré qu’il était mauvais, était le moins dépensier en la matière. On m’a cité comme objectif de passer sous les 60M€.
Nous remontons aussi la note de Philippe Salle de AB++ à B- (mention bien) pour ces deux prises de guerre, malgré que ça ne compense pas pour autant tous les talents partis, comme récemment Arnaud Langer, élu manager de l’année au côté de 16 lauréats et parmi 1.6M de prétendants pour le prix du Wall Street Journal, qu’on a laissé durant 3 mois sans proposition de poste après la suppression de l’entité TS USA et qui est allé voir ailleurs. Donc la prime de rétention des talents, elle est pas gagnée Mr Le président !
A suivre :
Sous 48 à 72h. Inscrivez-vous à la Newletter pour être informé des nouveaux articles.
L’association UPRA [Union Pour la Réparation des Actionnaires] vient d’obtenir un financement très conséquent auprès d’un fond de contentieux, pour un procès gratuit pour les plaignants en vue d’assigner les auditeurs d’Atos afin de recouvrer vos pertes boursières sur l’action Atos.
Si vous avez subi des pertes en tant qu’ancien actionnaire d’Atos, ou en tant que porteur d’options donnant droit à des actions, sachez qu’une action en réparation auprès de la justice française est sur le point de démarrer. Elle est ouverte à tous les actionnaires ou ex-actionnaires français, étrangers, et membres du FCPE.
Il s’agit d’une chance énorme pour les plaignants, car ce procès fonctionne sur le mode « no win, no fees », les plaignants n’auront aucune avance de fonds à réaliser. Le financeur, « le funder » sera rémunéré par une commission uniquement en cas de victoire.
Des informations complémentaires sont disponibles sur le site www.upra.fr . Il s’agit d’une première en France dans un dossier où des manquements à la réglementation boursière et comptable sont suspectés.
Que vous soyez actionnaire ou porteur d’options donnant droit à des actions, vous pouvez espérer recouvrer une partie significative de vos pertes et vous joindre à la cause. Plus nous seront nombreux, plus la part des réparations accordées ira aux plaignants, car elle permettra une meilleure « digestion » des frais fixes avancés par le fonds de contentieux. Nous espérons un ratio 70% plaignants et 30% pour le fonds de contentieux.
Si vous n’êtes pas encore préinscrit sur le site de l’UPRA, il est encore temps de le faire. Vous pouvez visiter le site ou cliquer directement ici pour vous inscrire.
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